Interview de Laura d’ARRIGO, conseillère diplomatique de la MILDECA

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Le 02 novembre 2022 – Très heureuse et honorée d’être si bien reçue par Laura d’Arrigo, Stéphanie Le Gagne et l’équipe de la Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives dirigée par Nicolas Prisse. La MILDECA, créée en 1982 et placée sous l’autorité du Premier ministre depuis 2008, est située à deux pas du musée Rodin à Paris. Une rencontre passionnante avec Laura d’Arrigo à lire pour comprendre plus avant la MILDECA, son parcours professionnel et l’Union européenne, sa personnalité enthousiasmante ! Un très bon moment de partage, vrai et empreint d’émotions. 

Bonjour Madame,
Qu’est-ce que la MILDECA : son objet et sa place interministérielle ?

La Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives est l’un des services de la Première ministre. Son objectif premier est d’impulser et de coordonner la stratégie gouvernementale sur cette thématique, qu’il s’agisse de drogues illicites, de tabac ou d’alcool, mais également d’addictions sans produit, comme les jeux d’argent et de hasard et les jeux vidéo.

La Mildeca n’a pas vocation à se substituer aux ministères, mais plutôt à assurer qu’il y ait une concertation entre tous les départements ministériels qui agissent sur cette politique publique complexe. C’est la raison pour laquelle la Mildeca est composée de chargés de mission issus des administrations concernées par cette problématique : justice, police, gendarmerie, douane, éducation nationale, santé, travail, territoire et recherche. Un service administratif et financier, une équipe communication, ainsi que la cellule diplomatique complètent cette belle équipe. La Mission est dirigée par le Docteur Nicolas Prisse (que vous aviez interviewé).

Pour moi cette mission interministérielle reflète et incarne la vision française de cette politique publique. Pour être efficaces, nous devons agir avec constance sur l’ensemble des leviers de l’action publique : la prévention des conduites addictives, le soin et la réduction des risques et des dommages pour les usagers, la lutte contre les trafics et la criminalité corrélée, la coopération internationale. L’ensemble de ces actions constitue ce que nous appelons l’approche équilibrée et globale.

Quelles sont vos missions depuis votre prise de fonction à la MILDECA ?

Je suis la conseillère diplomatique de la MILDECA.

Mon rôle est de porter la voix française tant dans les relations bilatérales qu’au niveau européen et international, en concertation avec le Secrétariat général aux affaires européennes (SGAE), le ministère de l’Europe et des affaires étrangères (MEAE), ainsi qu’avec tous les ministères impliqués dans cette politique.

Pour vous donner un exemple concret de mon action, je négocie des textes, parfois juridiquement contraignant pour les Etats, parfois plus politiques. La stratégie et le plan d’action de l’Union européenne en matière de drogues sont des documents qui, bien qu’ils ne soient pas contraignants, donnent un cap et constituent un engagement politique fort des 27 pays de l’UE.  Ces documents ont une valeur également au-delà de l’UE parce qu’ils reflètent les principes et les objectifs de l’Union européenne sur ce thème qui reste très clivant sur la scène internationale. Nous affichons nos priorités et nos axes de travail et évidemment c’est lu, je dirais même scruté, par tous nos partenaires.

Il y a aussi des textes juridiquement contraignants, parfois très techniques, que l’on négocie pendant des mois dans ce panorama européen un peu complexe et parfois difficile à décrypter.

La France est attendue, écoutée, et nous avons donc une responsabilité. Lorsque je suis à Bruxelles et que je porte la parole française, je sens cette responsabilité à la fois pour défendre nos principes et nos intérêts, mais aussi pour faire en sorte que l’Union européenne puisse avancer. L’objectif est donc celui de préserver la cohésion européenne, nous entendre sur les principes et les décliner en actions concrètes et efficaces, dans l’intérêt général.

Pour vous donner un exemple : pendant la Présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE), j’ai présidé le Groupe horizontal drogues, qui est l’instance de coordination de la politique européenne en la matière. Nous avons, entre autres, négocié le nouveau mandat de l’agence européenne sur les drogues (lien: https://www.emcdda.europa.eu/), sur la base d’une initiative législative de la Commission européenne. Je connais bien cette agence puisque j’en ai présidé le Conseil d’administration pendant six ans. C’est une belle agence qui nous permet d’avoir une photographie de la situation en Europe en matière de drogues. C’est un peu comme un phare qui donne un éclairage scientifique précieux sur un sujet qui reste assez idéologique. Dans un monde où l’information est très disponible, sur la toile en particulier, et la désinformation est très présente, l’objectif de l’agence est d’étayer les faits, d’analyser les chiffres, de faire des comparaisons et d’apporter cette connaissance scientifique solide, qui est cruciale pour éclairer la prise de décision politique. Faire évoluer son mandat a des répercussions directes, par exemple sur les dispositifs nationaux de collecte et analyse des données. Un bon exemple donc de négociation difficile, car chaque pays avait sa propre vision et ses objectifs, ses contraintes aussi, politiques ou techniques. Après cinq mois de négociations intenses, avec beaucoup d’échanges, y compris informels avec tous les pays, les institutions et le service juridique, nous avons pu élargir les compétences de cette agence, la renforcer, lui accorder davantage de moyens humains et financiers, lui donner un cap clair afin qu’elle puisse davantage nous alerter sur les menaces émergentes.

Comment on construit un consensus ? Pendant six mois mon équipe et moi avons travaillé dur, presque tous les soirs et tous les week-ends pour faire émerger un consensus qui a finalement été adopté par les vingt-sept ministres de l’intérieur en juin dernier.

Les représentants des pays ont souvent des instructions, plus ou moins politiques, plus ou moins offensives et plus ou moins détaillées. L’objectif est d’arriver à un compromis, dans un délai raisonnable. Pour moi une des clefs de la réussite lors d’une négociation est l’ÉCOUTE. Essayer vraiment d’écouter et comprendre la position de l’autre, comprendre les vraies raisons d’une prise de position. Lorsque le représentant d’un pays ne se sent pas écouté ou compris, cela peut générer des frustrations qui peuvent susciter davantage d’incompréhensions ou de tensions. Parfois, il y a tout simplement un problème d’interprétation, de formulation, parfois les divergences sont très substantielles. Et là il faut être tenaces, persévérants, patients, créatifs pour trouver des compromis innovants qui peuvent être des vraies améliorations, dans l’intérêt général et… croire en l’Europe et en sa capacité de progresser, plus que jamais !

C’était un vrai challenge et nous avons réussi, en un temps record, grâce à l’attitude très constructive de toutes les délégations et des institutions. Ce fut très intense et passionnant en même temps.

Maintenant nous attendons que le Parlement européen se prononce et nous travaillons avec l’actuelle Présidence tchèque du Conseil de l’UE et avec la future Présidence suédoise pour faire en sorte que cet accord puisse entrer en vigueur rapidement et donner ainsi un nouvel élan à cette agence européenne, afin qu’elle puisse être encore plus dynamique et efficace, au service des Etats et des institutions.

Avez-vous d’autres sujets à partager ?

Nous avons évoqué la question de la nécessité d’avoir une vision claire et précise de la situation (tendances de consommations, détection rapide des nouvelles substances qui apparaissent sur les marchés, évolutions des routes et des moyens d’acheminement des drogues, …) afin de pouvoir agir de manière efficace.

Au niveau européen et international, nous travaillons sur de nombreux sujets : le renforcement de la coopération, l’échange d’informations et de bonnes pratiques dans tous les domaines, du socio-sanitaires à l’ensemble de la chaine pénale, le renforcement des capacités des pays à prévenir et faire face. Je souhaite évoquer deux sujets que nous avons portés lors de la PFUE et sur lesquels nous continuons de travailler.

Le premier sujet est celui des drogues à l’ère du numérique. Nous avons mis ce thème à l’ordre du jour de la réunion des coordinateurs nationaux en matière de drogues, qui s’est tenue à Paris pendant la Présidence française.

Internet représente un défi mais aussi une opportunité dans le domaine de la lutte contre les drogues et les conduites addictives. Un défi parce que nous voyons à quel point les stupéfiants sont vendus sur les réseaux sociaux, mais également sur le darkweb. Pour les forces de l’ordre, arriver à intercepter toute la chaîne qui alimente ces trafics, avec des ramifications dans plusieurs pays, de la production jusqu’au colis qui est livré au particulier chez lui constitue un défi. C’est un challenge aussi de lutter contre la désinformation sur ces sujets, notamment sur les méfaits des drogues. Mais Internet offre également des opportunités nouvelles dans un certain nombre de domaines, la télémédecine par exemple, qui s’est beaucoup développée pendant la pandémie de Covid. Grâce aux moyens technologiques, beaucoup de personnes ont pu s’inscrire dans un parcours de soins en addictologie à distance, ayant ainsi un accès plus facile que si elles avaient dû se déplacer pour une consultation. Pour les pouvoir publics, les réseaux sociaux multiplient aussi les possibilités de communiquer et d’atteindre le public, notamment les plus jeunes. Jusqu’où les pouvoirs publics peuvent utiliser ces moyens de communication ? Comment la parole publique peut être mieux entendue ? Je pense par exemple au rôle des influenceurs. Ce n’est pas toujours facile de trouver le bon positionnement et le juste équilibre pour transmettre une parole légitime et fondée. Lors de cette réunion européenne, nous avons pu partager les pratiques innovantes, les progrès mais aussi les échecs sur ces enjeux auxquels tous les pays sont confrontés.

Le second thème que je voudrais évoquer est celui de l’impact environnemental des drogues, un sujet novateur que nous avons inscrit à l’agenda européen et international. La question des drogues, nous l’avons vu, est abordée sous les prismes sanitaire, social et sécuritaire. Néanmoins, dans un contexte de prise en compte croissante des effets nocifs des activités humaines sur l’environnement et de volonté d’agir afin de les endiguer, le prisme environnemental commence à émerger. L’OMS a récemment publié une étude sur l’impact du tabac : de la destruction de 600 millions d’arbres chaque année, à l’empreinte carbone de la production, de la transformation et du transport du tabac, sans compter la pollution générée par les mégots sur la nature et les océans. Nous avons donc sollicité l’Office des Nations Unies sur les drogues et le crime (ONUDC) pour mener une étude afin de connaître et mesurer l’impact de la production, du trafic et de la consommation de drogues sur l’environnement. Le résultat est éclairant, je trouve.

Au niveau mondial, l’impact n’est évidemment pas comparable à celui des industries pétrolières ou chimiques. Mais au niveau local, il peut y avoir un impact très important, sur la nature, les sols et les cours d’eau. En Amérique latine par exemple, la feuille de coca, utilisée dans la production de cocaïne, est de plus en plus cultivée dans des zones reculées et cela a un impact direct sur la déforestation. Les substances toxiques utilisées dans le processus de transformation de la feuille de coca en cocaïne sont très souvent jetées dans la nature. En Europe, la production de drogues de synthèse dans des laboratoires clandestins provoque le déversement de produits chimiques hautement toxiques dans des décharges sauvages qui contaminent les milieux naturels et notamment les rivières. Pour les citoyens et les gouvernements locaux, les coûts en termes de santé et de remise en état des lieux sont très significatifs. Un dernier exemple est celui de la culture indoor de cannabis : outre les engrais et les pesticides utilisés, les consommations d’eau et d’électricité sont très importantes. Ainsi, selon le rapport de l’ONUDC, un joint de cannabis cultivé en intérieur peut présenter une empreinte carbone jusqu’à huit fois supérieure à celle d’une tasse de café.

Cette étude nous a apporté des éléments qui peuvent alimenter une prise de conscience collective, notamment pour les jeunes.

Vous évoquez la jeunesse, souhaitez-vous aller plus avant sur le sujet ?

A la MILDECA, nous insistons beaucoup sur la question des compétences psychosociales. En anglais l’expression life skills est peut-être plus lisible. Les compétences psychosociales sont, pour résumer, la capacité à être résilients, à avoir un esprit critique et créatif, à savoir gérer ses émotions, à éprouver de l’empathie envers les autres. Et la littérature scientifique a démontré qu’il s’agit des meilleurs atouts pour résister à la pression des pairs et d’être équipés face à tous les comportements à risque.

C’est le message que nous avons souhaité véhiculer au niveau international avec l’initiative Listen First que nous avons porté avec l’ONUDC, l’OMS et quelques pays et qui a marqué un véritable changement de paradigme ces dernières années sur ces thèmes. Plus de 40 pays de tous les continents y ont depuis adhéré. L’objectif est que les jeunes, en étant suffisamment bien avec eux-mêmes, limitent les conduites à risque. Le message est aussi adressé aux adultes qui entourent les jeunes, en suggérant qu’ils n’ont pas toujours besoin de délivrer des messages. Il y a aussi une composante essentielle d’ECOUTE des jeunes. Ecouter leurs rêves, leurs échecs, leurs angoisses, les écouter lorsqu’ils vont bien et lorsqu’ils ne vont pas bien, être présents, attentifs. Laisser venir, avec bienveillance. Et dans ce monde où nous sommes tous appelés à nous prononcer, réagir, très rapidement, souvent de manière binaire et simpliste, à ‘liker’, ‘j’aime ou je n’aime pas’, dans cette frénésie de communication, marquer un petit temps de pause et prendre un peu de recul peut s’avérer très bénéfique. Se dire j’écoute, et j’essaie de comprendre vraiment l’autre. C’est ce que je vous disais tout à l’heure pour les négociations, écouter et ECHANGER, calmement.

C’est la passionnée des relations internationales qui parle et qui croit profondément au dialogue, pour avancer ensemble.

Il serait pertinent de parler de votre rapport aux ministères.

J’aime beaucoup mon métier et je trouve que sa richesse réside aussi dans ces regards très différents et ce croisement de cultures administratives que nous avons à la Mildeca. L’interministérialité est à mon avis un outil très précieux pour faire avancer, tous les jours, l’action publique. Au niveau national, je travaille au quotidien avec le Quai d’Orsay et le SGAE et échange régulièrement avec toutes les administrations concernées. Nous organisons des réunions sur des thématiques précises avec tous les départements ministériels, les opérateurs et les agences de l’Etat concernés par ces actions. Nous dialoguons en outre avec le monde de la recherche qui nous éclaire et la société civile qui nous apporte sa connaissance du terrain.

Au regard de votre parcours, vous avez des marqueurs. Je vous invite à les partager avec les lecteurs.

Vous avez compris en m’écoutant que j’ai un accent (sourire). J’ai la double nationalité française et italienne. Mes marqueurs ont toujours été l’intérêt général et la construction européenne.

J’ai un parcours assez atypique. J’ai fait mes études en Italie, à Turin, et rédigé une thèse sur les institutions européennes et la lutte contre la criminalité organisée. Et c’est de là qu’est née ma passion pour l’Union européenne et ma carrière. D’abord au Parlement européen, puis pendant huit ans à différents postes à la Commission européenne. Cela a été une expérience professionnelle et humaine fantastique, pouvoir contribuer à bâtir l’espace européen de liberté, sécurité et justice… Je garde un excellent souvenir de cette période, de ce profond élan européen.
Ensuite, j’ai rejoint la direction des affaires stratégiques et du désarmement du ministère des affaires étrangères à Paris. Changement important pour moi, une très belle expérience, très riche, j’ai côtoyé des personnes brillantes et ai énormément appris, notamment sur des enjeux sensibles, comme le terrorisme. Quand le poste de conseillère diplomatique de la MILDECA m’a été proposé, j’ai été ravie de poursuivre mon engagement sur des sujets qui touchent directement l’humain, la vulnérabilité des personnes et des sociétés, qui se déclinent dans beaucoup de domaines, et qui sont présents dans tous les pays du monde. En effet, un des aspects très enrichissant de mon travail est que tous les Etats sont concernés par ces phénomènes et que chaque pays a des spécificités et des approches différentes. Aucun pays n’a, à ce jour, trouvé la recette magique, et c’est la raison pour laquelle il faut continuer à travailler ensemble, renforcer notre coopération pour avancer, vers le mieux, pour les personnes et nos sociétés.

Dans mon parcours, j’ai présidé les correspondants permanents du Groupe Pompidou du Conseil de l’Europe (37 pays membres et une coopération renforcée avec les pays du pourtour méditerranéen) et, pendant deux mandats, jusqu’en décembre dernier, le Conseil d’administration de l’agence européenne sur les drogues, une très belle expérience. Je suis d’ailleurs la seule femme à avoir occupé ces fonctions depuis la création de l’agence en 1993…

Une dernière question avant de nous quitter.
Qu’est-ce qui vous définit sur le choix de vos passions et loisirs ?

J’aime beaucoup marcher, à Paris, en montagne ou ailleurs. Cette année j’ai pu parcourir une toute petite partie du GR® 34 en Bretagne. Nous avons passé un très bon moment avec un temps magnifique, ce qui est assez rare pour la fin du mois d’août paraît-il (sourire).

Je fais aussi de la voile. J’adore la mer, nager longtemps, très tôt le matin. J’aime le large, ce sens de liberté, cette quête d’essentiel. Un peu comme pour la randonnée, je me rends compte que j’ai finalement besoin de très peu de choses pour me sentir bien et que le contact avec la nature, avec le silence, me nourrit.

Les voyages, évidemment. J’aime beaucoup voyager en Europe parce que c’est une découverte de chaque instant. L’histoire européenne est passionnante. L’Asie ensuite et le Japon qui me fascine particulièrement. L’Amérique latine… la liste est longue ! Le voyage à travers la gastronomie est toujours aussi une belle manière de rencontrer une culture, un savoir-faire, des traditions ancestrales.

Et puis ce beau voyage intérieur qu’est le yoga Iyengar, que je pratique depuis plus de 15 ans…

Appréciez-vous la littérature ?

Oui, je lis beaucoup et j’aimerais avoir un peu plus de temps (sourire).
L’été est un moment propice pour les classiques, comme cette année. J’ai relu avec beaucoup d’émotion je dois dire, Les Frères Karamazov de Dostoïevski. C’est le genre de livre qui demande d’avoir deux heures devant soi pour plonger dans l’histoire. J’ai relu aussi Le monde d’hier de Stefan Zweig qui est une œuvre que je trouve extraordinaire, d’humanité, de justesse, de vision. Parmi les contemporains, je peux citer Laurent Gaudé, un coup de cœur, ou Amélie Nothomb, pour son style. Je crois avoir lu tous ses livres, et ses écrits sur le Japon m’ont particulièrement touchée.

Enfin, j’aimerais mettre en lumière un de mes anciens stagiaires Sciences Po, César Morgiewicz, qui est devenu écrivain. Son premier roman, Mon pauvre lapin, publié chez Gallimard, est drôle et émouvant à la fois, grinçant par moment, très bien écrit. Je conseille !

Un remerciement appuyé pour l’entretien fort instructif.
De vos conseils en matière de littérature, je retiens en premier lieu Le Monde d’hier de Stefan Zweig.
Je vous souhaite une pleine réussite dans vos missions et vous dis à très bientôt !

Des photos que je partage avec votre autorisation auprès des lecteurs.

 


Note importante

Il est strictement interdit de copier tout ou partie de l’interview sur un autre support.

 

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