Interview de Didier Cottin, co-fondateur de Police – Action Solidaire

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Le samedi 12 juin 2021 – Miss Konfidentielle a interviewé Didier Cottin, co-fondateur de l’association Police – Action Solidaire. L’association crée une union symbolique entre Police et Action solidaire. Didier Cottin met tout son coeur dans les actions et projets menés visant notamment à aider les policiers blessés sur le terrain. L’association oeuvre discrètement depuis fort longtemps, et souhaite aujourd’hui être mise en lumière. Miss Konfidentielle est touchée d’être choisie comme messagère… 

Bonjour Didier,

QUELLES SONT VOS RACINES ?

Bonjour Valérie. Je suis né en Bourgogne et puis j’ai pas mal bougé. Je suivais mes parents et surtout mon père qui faisait, dans le cadre de son travail, des missions annuelles dans différentes régions de France. Puis nous sommes revenus en Bourgogne, une région que j’apprécie pour sa beauté et ses valeurs.

Je suis issu d’une famille soudée avec des parents exceptionnels empreints des qualités d’échange, d’écoute, d’empathie et de sagesse. Des valeurs qui me tiennent énormément à cœur que j’ai transmises à mes enfants et que j’essaie de respecter du mieux que je peux au quotidien, alimentées par la pratique du sport depuis ma plus tendre enfance qui m’a apporté un équilibre et un tempérament de battant.

ARRIVE LE TEMPS DE CHOISIR VOTRE VOIE. CE SERA LA POLICE NATIONALE…

Oui, et cela a surpris mon entourage car je n’avais pas de policier autour de moi.

En fait, je n’aime pas l’injustice tout simplement.
J’ai reçu une éducation tournée vers les autres avec bienveillance. Cet ancrage m’a conduit à protéger les autres. La police était parfaite pour moi.

C’est ainsi que j’ai suivi la formation de gardien de la paix à Chassieu, à côté de Lyon.
La formation a duré 8 mois avec de la théorie et de la pratique adaptées à la délinquance et à la société de l’époque, c’était en 1988.

Cette formation ne correspond plus à la conjoncture actuelle (délinquance, terrorisme, circulation d’armes…).
Lors de ma formation, j’ai le souvenir agréable d’avoir participé aux championnats nationaux de tennis en représentant la police. Je suis sorti du terrain de tennis avec un trophée que j’ai conservé (sourire).

Sorti d’école, j’ai fait plusieurs services et arrondissements de Paris.

Je ne pourrai tout vous raconter, ce serait long.

Deux faits marquants que je souhaite partager.
Lorsque les îlotiers ont été lancés, il y a d’abord eu un test dans le 12ème arrondissement et j’étais présent. C’était en 1990. Une belle expérience qui permettait d’être en contact au plus près de la population. Le test réussi, les îlotiers se sont développés rapidement dans les quartiers parisiens.
Une anecdote : j’habitais sur le secteur que je surveillais et tout se passait très bien alors qu’aujourd’hui cela serait vraiment compliqué, les policiers étant attaqués par les voyous jusqu’à leur domicile.
Un autre fait, celui d’avoir participé à la création de la Bac 75N. C’était en 1993. Une expérience très intéressante parce qu’il y avait une délinquance qui s’était vraiment développée la nuit à Paris. L’adrénaline montait chaque nuit avec des collègues tous sélectionnés pour leurs compétences. J’ai un ressenti avec le recul d’une vraie entraide entre policiers.

Une anecdote : une course poursuite en plein Boulevard Saint-Germain un samedi soir. L’auteur poursuivi roulait à contre-sens en tentant d’écraser contre les voitures un policier accroché à sa portière. Cela s’est terminé par le fait que je percute volontairement sa voiture et que l’auteur soit interpellé. Le policier s’en est sorti, fort heureusement, qu’avec quelques côtes cassées. Il aurait pu y rester. Les témoins de la scène interrogés étaient surtout des touristes. Ils n’en revenaient pas de ce qu’ils avaient vu, croyant que cela n’existait que dans les films.

Puis j’ai passé le concours d’entrée de l’école de formation motocycliste à Rungis. C’était en 1994.
La formation durait 3 mois. On apprend le tout terrain avec une formation complète qui permet de devenir un pilote de la route. En matière de sensations, il y a des corrélations entre piloter une moto et monter à cheval. En tous cas, c’est mon ressenti (sourire).

Concours réussi, j’ai intégré la compagnie motocycliste de Paris qui était la plus grande compagnie au monde de motocyclistes. J’étais heureux de partager profession et passion. J’ai commencé par les escortes officielles, détenus et SAMU.

Ensuite je suis allé à la BAC moto où je suis resté plusieurs années parce qu’elle se rapprochait de la BAC 75N. On était les premiers sur les lieux lorsqu’il y avait des braquages en cours par exemple. On était les primo-intervenants à l’époque. Cela me procurait une forte adrénaline toujours volontaire à protéger la population et combattre l’injustice.
Je vous donne un exemple de cette montée d’adrénaline : une voiture percute sur le passage piéton une maman et son bébé, l’auteur était en délit de fuite suite à un vol à main armée.. il poursuit sa route lâchement.

En 1997, nous décidons avec ma femme et mes enfants de partir nous installer à Lyon où j’intègre la compagnie motocycliste de Lyon. Je souhaitais à l’époque me rapprocher de ma famille et de la montagne.

ET C’EST LA QUE VOUS AVEZ VECU UN EVENEMENT QUI A BOULEVERSE VOTRE VIE PROFESSIONNELLE ET PERSONNELLE…

Arrivé à Lyon où j’ai pris mes marques et après diverses interpellations, on est tombé avec mon collègue le soir du 19 février 1997 sur un individu en cavale qui n’a pas hésité à faire feux sur nous avec deux armes, une dans chaque main, et après une quarantaine de coups de feu, le résultat a fait que mon collègue est décédé dans mes bras. J’étais à ce moment précis gravement blessé. J’avais reçu deux balles de l’individu, dont une balle qui s’était logée derrière le cœur.
Heureusement je portais un gilet par-balles que la mère de mes enfants m’avait offert, son cadeau de Noël. Il faut savoir qu’à cette époque la police ne fournissait pas de gilet pare-balles en dotation individuelle. Mon histoire a rapidement été relayée par les médias, les journalistes étant très étonnés d’apprendre qu’il nous fallait acheter nous-mêmes notre gilet. PPDA est un exemple, il avait parlé de cette réalité au JT de 20h. Cela avait marqué la population.

Je tiens à souligner que sans l’intervention courageuse d’un policier émérite qui habitait juste à côté du lieu de la fusillade,  je ne serais plus de ce monde. Son comportement exemplaire est à mettre à l’honneur auprès de notre institution et du public. Pierre-Jean Faure tu mérites le respect de tous !

Je reviens au bouleversement que vous avez évoqué.
Le décès dans mes bras de mon collègue et mes blessures physiques graves ont entraîné 18 mois d’arrêt. C’était le début de la mise en place des cellules psychologiques. Partir à deux et rentrer seul constitue un sérieux échec qu’il faut gérer en plus de sa propre blessure physique.

Avec un tel événement, il y a un avant et un après.

J’ai décidé de me rapprocher encore plus de ma famille afin de me reconstruire et j’ai décliné la proposition d’intégrer l’école des officiers. Je n’avais à ce moment-là pas la tête à cela. Mes enfants ont été mon moteur.

En 1997, j’ai été reçu par Jean-Pierre Chevènement alors ministre de l’Intérieur. Son accueil était chaleureux. Il m’a remis la médaille de chevalier de l’ordre national du mérite. Je pense que la reconnaissance de l’institution que l’on défend fait partie de la reconstruction. A la même période je recevais d’autres médailles.

Plus tard, en 2002, je déciderai de transformer ma tristesse en force en créant avec mon ami Pascal le département Police – Action Solidaire afin d’aider des collègues blessés.

Pendant les 18 mois d’arrêt, j’ai demandé à retourner à la compagnie motocycliste de Paris où j’avais mes amis et mes repères. J’avais besoin aussi de savoir comment j’allais réagir, si j’étais encore capable de faire ce que je faisais auparavant. C’est là que je me suis aperçu que j’avais changé de philosophie de vie. Je me sentais plus aguerri en matière d’observation, d’analyse. J’avais grandi.

Lorsque l’on vit un drame, on n’a pas envie que cela recommence.
J’ai souhaité que tous les policiers reçoivent un gilet pare-balles pour que mon coéquipier ne soit pas mort pour rien. Je ne vous cache pas que cela a été un combat durant quelques années et qui a abouti  au sein du ministère de l’Intérieur en 2002 avec la dotation individuelle.
J’avais participé à des émissions dont « Tueurs de flics » animée par Laurent Delahousse. J’étais sur le plateau avec Olivier Marchal.

Pendant les 18 mois d’arrêt, j’avais aussi monté et envoyé un dossier au ministère de l’Intérieur proposant la création d’une cellule d’urgence qui se déplacerait sur des événements comme celui que j’ai vécu. La création ne s’est pas faite mais la prise en charge s’est améliorée au fil des années.

Sachant que les blessures peuvent être physiques et mentales, dont certaines se réveillent des années plus tard sous des formes diverses et qu’il n’est pas toujours facile de les déceler, j’ai créé en 2002 avec Pascal, un ami de longue date, Police – Action Solidaire tout en poursuivant mon activité de policier jusqu’en 2009.

En 2008 Michèle Alliot-Marie, ministre de l’intérieur, m’a décoré Officier de l’Ordre National du Mérite.

Une parenthèse s’ouvre en 2009. Je prends une disponibilité et je développe en France un produit marquant codé et participe à la mise en place des protocoles d’utilisation avec le ministère de l’Intérieur et le ministère de la Justice. Ce produit est destiné à faire baisser la délinquance et à assurer la sécurité des citoyens. Aujourd’hui il est utilisé par une institution du ministère de l’Intérieur et diverses entreprises privées et publiques.

Une belle expérience professionnelle qui s’est terminée en 2018 et qui m’a permis d’acquérir de nouvelles compétences utiles dans le cadre du développement de Police – Action Solidaire.

QUELLE EST L’HISTOIRE DE L’UACPPSI ET POLICE – ACTION SOLIDAIRE ?
PUIS VOS ACTUALITES ?

  • L’histoire de l’UACPPSI et de Police – Action Solidaire remonte à 1920

1920 : Création de l’association par des policiers revenus de la grande guerre. Dès les premières années, l’UACPP a occupé une place de premier plan avec des actions sociales nombreuses et importantes auprès des veuves et des policiers blessés (participation à la création et au financement de la Maison de Santé des Gardiens de la Paix, par exemple).

Voici une photo prise le 18 mai 1921 lors de la première cérémonie de notre association sur le tombeau du Soldat Inconnu inhumé peu de temps auparavant (le 28 janvier 1921). C’est un document très rare restauré et colorisé avec soin par Pascal Philip.

18 mai 1921 – Gerbe UACPP sur tombeau du Soldat Inconnu – Restaurée et colorisée © UACPPSI

1940 : L’association se transforme en groupement de Résistance dès le début de l’été 1940, un des tous premiers de France, sous l’impulsion de son Président, Arsène PONCEY, revenu du front. Il s’agissait du groupe « Valmy » de « l’Armée des Volontaires ». Suite à la traîtrise d’un agent infiltré dans leurs rangs, les responsables, dont PONCEY, sont arrêtés en 1943. Après avoir été torturé, il fut déporté et décédera à Mauthausen. Il n’a jamais parlé, protégeant ainsi tous ses camarades et contacts. C’est son adjoint, le commissaire Edmont DUBENT, toujours de notre association, qui prend son relais en ouvrant le groupement à tous les policiers, c’est la création du groupe « Honneur de la Police ». DUBENT est arrêté quelques mois plus tard mais « Honneur de la Police » restera très actif jusqu’à la libération en jouant un rôle primordial. Nous pouvons être fiers de cet héritage historique incarnant l’Honneur de la police !

2002 : Création du département « Police – Action Solidaire » dont la vocation est d’apporter assistance, aide et soutien aux membres des forces de sécurité intérieure blessés en intervention, à leurs proches ainsi qu’aux familles des Victimes du Devoir. Nous entretenons également leur Mémoire en leur rendant hommage au sein du Mémorial en Ligne des Policiers Victimes du Devoir.

  • Je pense à trois actualités

Nous avons un projet sur lequel nous avançons bien. Il s’agit d’un stage de redynamisation dédié aux policiers nationaux et municipaux blessés et victimes de stress post-traumatique. Ce stage est prévu pour le mois de novembre 2021 et sera animé par des psychologues, des kinésiologues, des ostéopathes, des hypnothérapeutes, des coachs en image pour les policiers défigurés ou amputés, par exemple. L’objectif est de nous adapter au mieux aux pathologies de chacun des policiers blessés ainsi qu’aux témoins bien souvent traumatisés.
Il est très difficile d’aider car chacun réagit différemment, peut même se murer dans le silence.
Mais être aidé dans le cadre d’une association, par des personnes que l’on ne connaît pas mais qui eux aussi ont subi des blessures est plus facile que de se livrer auprès de sa hiérarchie.
Cela me fait penser à un stage que nous avions partagé avec une association de militaires, auquel participaient des militaires et des policiers. Les militaires rentraient d’OPEX. Policiers et militaires se sont aperçus qu’ils avaient de nombreux points communs. Les traces traumatiques étaient bien souvent identiques. On n’a pas pu continuer malheureusement, les demandes des policiers étant de plus en plus importantes du fait de la montée de la violence dans notre société.

Nous avons prévu de sortir au mois d’octobre la Revue des 100 ans.
Un collector destiné à présenter notre association depuis sa création il y a 100 ans.
100 ans de policiers engagés à s’occuper d’autres policiers.
Il sera envoyé à l’ensemble des commissariats de police, aux maires et leur police municipale… sur toute la France, et sera accessible gratuitement via notre site internet Police – Action Solidaire dès le mois d’octobre/novembre 2021.

Je rebondis sur notre nouveau site internet plus interactif dont la refonte est prévue pour le mois de juillet 2021. Cette nouvelle version du site mettra en avant : le Mémorial des policiers français victimes du devoir, le seul qui existe en France, nos actualités et nos partenaires.

J’AI ENTENDU PARLER D’UN TRÈS GRAND PROJET SUR LEQUEL VOUS TRAVAILLEZ EN CE MOMENT. EST-IL CONFIDENTIEL ?

En effet, nous travaillons sur un projet de grand ampleur prévu pour le mois d’octobre.

Il s’agit d’un événement qui nous tient très à coeur. Si celui-ci se concrétise, Pascal et moi ne manquerons pas de vous informer ! Je pense qu’il intéressera beaucoup de monde.

Je n’en dis pas plus pour le moment !

PASCAL PHILIP AVANCE A VOS COTES AU SEIN DE POLICE – ACTION SOLIDAIRE.
PASCAL, SOUHAITEZ-VOUS DIRE UN MOT
?

Merci Valérie. Je partage les propos de Didier, même s’il n’a pas tout dit ! Non, je plaisante bien sûr (rire). Nous sommes des amis de longue date ! Et je suis co-fondateur de l’association Police – Action Solidaire avec Didier. Ce qui est bien c’est que nous nous connaissons bien, sommes très complices et complémentaires.

Vous l’avez compris, notre démarche vient du cœur. Nous sommes totalement dans l’humain.

Tous deux avons vécu des expériences fortes, difficiles, que peuvent être amenés à vivre des policiers ou des soldats, et sommes donc en capacité de comprendre leur parole et leur vécu. Il n’est pas toujours simple d’exprimer ses blessures à un tiers, je pense à la famille, aux amis, à la hiérarchie, surtout à des personnes n’ayant rien vécu de comparable.

Lors des stages que nous proposons, les policiers blessés arrivent avec un gros sac à dos sur les épaules chargé émotionnellement, très lourd, qui les empêche d’avancer. Le but de l’association est de les aider à le vider afin de les soulager et leur permettre de repartir plus légers pour avancer à nouveau. Nous les aidons à ne plus subir leurs blessures et leurs traumatismes mais à les accepter pour les surmonter afin qu’ils deviennent des forces dans leur vie au lieu de faiblesses.

Police – Action Solidaire est une véritable famille qui écoute, qui prend soin, qui aime, en toute discrétion.

Nous partageons des valeurs communes, des liens d’amitié, nous nous soutenons les uns les autres sans crainte d’être jugé et sans calcul personnel. Notre principale ressource, notre richesse, c’est l’Humain et les dons sont le carburant. Nos adhérents nous rejoignent pour participer à cet élan de solidarité et pour nous donner les moyens d’exister, et avec le soutien des donateurs et Membres Bienfaiteurs, ils nous permettent d’organiser les stages, les hommages, d’acheter de l’équipement pour les blessés,… et à aider, sans limite dans le temps, les policiers qui ont besoin de notre soutien sous quelque forme que ce soit.

Nous sommes complémentaires des dispositifs mis en place par l’Administration, avec une approche totalement différente, ce qui maximise l’apport de chacun à celles et ceux qui le méritent tant.

Affiche Police – Action Solidaire © UACPPSI

DIDIER, QUELLE MEILLEURE FIN D’INTERVIEW QUE CELLE DE PARTAGER AVEC LES LECTEURS LES PREMIERES LIGNES DU SLAM QUE VOUS AVEZ ECRIT IL Y A QUELQUES ANNÉEES…

« Je ne suis qu’un homme
un homme ordinaire
a qui l’on demande des choses peu ordinaires c’est mon choix
il faut avoir la foi
la foi en ce métier
celui de policier …


Miss Konfidentielle présente au siège de l’Association à Paris, a découvert un outil de travail innovant et efficace dédié aux policiers et forces de l’ordre : un simulateur de tir. Une sacrée expérience !

Didier Cottin, Police – Action Solidaire © Valérie Desforges

Ce simulateur de tir est un outil qui permet la reprise de confiance d’un policier avant de reprendre son activité et bien plus puisque, après avoir reçu énormément de collègues de tous services confondus, Didier Cottin constate après deux années que l’utilisation du simulateur développe des sens qu’il est difficile, voir impossible, de développer en stand de tir à cause des contraintes de sécurité et de budget.
Lors de l’expérience, un ancien membre des Forces Spéciales était présent. Lui-même a été convaincu par l’utilité de cet outil, surpris à plusieurs reprises par son manque de réactivité souvent lié à ce que l’on appelle l’«effet tunnel». En stand de tir, on vise la cible en face. En simulateur et sur le terrain, la cible peut être partout ce qui oblige à observer et agir sur la base d’une vue d’ensemble. Cibles cartons pour tir rapide, immersion dans l’obscurité, prise d’otage dans un magasin… Autant d’expériences pour être prêt(e) sur le terrain, donc serein(e) et efficace.


Note importante

Il est obligatoire d’obtenir l’autorisation écrite de Valérie Desforges avant 1/ de reproduire tout ou partie de l’interview sur un autre support  2/ d’utiliser une ou des photos publiées dans l’interview. Chaque photo est légendée et a un Copyright.

2 commentaires
  1. Daniel K. dit

    Passionnante carrière et terrible intervention avec ces blessures mais également le décès du camarade.
    Comment ne pas être impressionné par ce qu’a traversé Didier COTTIN.
    Aujourd’hui dans son association il s’investit au profit de ses pairs et des familles qui malheureusement sont de plus en plus nombreux. La police paie un lourd tribu ces derniers temps et heureusement que des humanistes comme lui sont là et je voulais par ma publication l’en féliciter.
    Je n’oublie pas Valérie D. qui chaque semaine nous met en lumière un personnage particulier et des sujets autant captivants les uns des autres, comme une série où nous ne voudrions pour rien au monde manquer un épisode….

    1. Faure dit

      Merci pour cet interview, et pour Didier, très sincèrement.
      Commandant divisionnaire fonctionnel honoraire, Pierre-Jean Faure

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