Une expérience à vivre, la participation à un colloque de l’ACADEM ! Je vous explique..
La multiplication des campagnes de désinformation et de manipulation de l’information en France, dont certaines sont portées par nos compétiteurs dans le cadre de stratégies hybrides, doit désormais être considérée comme un enjeu majeur de sécurité et de cohésion nationales.
L’Académie de défense de l’École militaire dirigée par le général Benoît DURIEUX a décidé d’organiser, en partenariat avec l’État-major des armées, un colloque visant à évaluer l’ampleur des phénomènes de désinformation, les risques et menaces qu’ils représentent, et les moyens permettant d’y faire face.
Cet événement a pour object de susciter la réflexion et les échanges sur la multiplication de ces phénomènes en France et en Europe, dans un contexte de compétition stratégique exacerbée, de contestation du droit international, de retour de la guerre de haute intensité en Europe et de durcissement généralisé des relations internationales.
Le choix des débats est de caractériser l’enjeu de sécurité nationale que représente la désinformation et d’expliquer son développement, les risques et les menaces qu’elle porte pour les démocraties et leurs conséquences stratégiques, et d’aborder les moyens permettant de protéger nos intérêts dans le plein respect des principes démocratiques et de lutter contre les tentatives d’affaiblissement et de fragmentation de notre société.
Ce colloque se tient le 3 juin 2014 de 14h à 18h à l’École militaire à Paris.
Il se compose de deux tables rondes :
La table ronde Comprendre : un enjeu cognitif majeur
La table réunit des chercheurs et des praticiens aux services des services publics et privés pour une analyse de la menace, notamment des méthodes et doctrines développées au service des opérations informationnelles.
Ces expertises croisées, nourries de réalités de terrain, abordent également les mécanismes techniques mais aussi humains et psychologiques, à l’œuvre dans la diffusion et l’efficacité des actions d’influences afin d’adresser l’enjeu suivant : “mieux comprendre pour mieux anticiper et se prémunir”.
La table ronde Agir – Développer la résilience cognitive nationale
La table par son approche pratique et illustrée d’exemples concrets, a pour ambition de répondre à la question suivante : “Comment agit-on collectivement contre la désinformation ?”.
Action de l’État, des Armées, de l’enseignement supérieur ou encore du secteur privé, les différents intervenants, par la diversité de leurs parcours, de leurs secteurs d’activité et de leurs métiers, échangent sur les actions et les synergies les plus adaptées en réponse à ces enjeux et aux menaces liées.
Je vous invite à découvrir les précisions du programme du colloque
Des items relevés par Miss Konfidentielle…
La menace de la désinformation internationale vient des médias, des réseaux sociaux, du cinéma (notamment les dessins animés), de la musique.. de tous les moyens de communication.
Essayons de limiter le déséquilibre entre information et désinformation.
Probablement devrions-nous en France être plus offensifs, développer notre visibilité avec des vraies informations sur les medias en France et à l’international, l’IA générative peut être un outil.
Et certainement devrions-nous développer la capacité de discernement, en particulier auprès de la jeunesse en France. L’Éducation nationale et l’Enseignement supérieur ont un rôle à jouer.
L’échec de la nation n’est pas une option, le général de brigade Pascal IANNI
#BigBrother #GeorgeOrwell : La #guerre c’est la #paix
Faire du lien :
Académie de défense de l’École militaire Ministère des Armées Gouvernement État-Major des Armées Centre de recherche de l’EOGN (CREOGN) CICDE – Centre Interarmées de Concepts, de Doctrines et d’Expérimentations Fondation Descartes Antidox Sciences Po EDF VIGINUM Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Ipsos Benoit Durieux Laurent Cordonier Samira El Gadir Christine Dugoin-Clément- PhD David Colon Xavier Desmaison Brillant Marc-Antoine Xavier Desmaison Pascal Ianni Camille Salinesi
Une dédicace à Lionel MONNIER, photographe de l’ACADEM, qui m’a transmis des photos en exclu.
