Déclarée « Grande cause nationale » en 2025, la santé mentale est un sujet majeur pour le ministère chargé de l’Enseignement et de la Recherche.
Depuis plusieurs années, le bien-être psychologique en particulier des étudiants fait l’objet d’une attention toute particulière.
De fait, de nombreux dispositifs sont mis à leur disposition afin que nos jeunes puissent trouver rapidement une écoute, une aide concrète.
Quant à la recherche sur le sujet, elle est foisonnante, avec notamment un ambitieux programme, PROPSY, financé par France 2030.
Une excellente nouvelle pour nos jeunes souvent en perte de repères dans une société complexe.
Tout d’abord, découvrons la Cnaé, dédiée au bien-être étudiant : une excellente initiative
La Coordination nationale d’accompagnement des étudiantes et étudiants, Cnaé, prend la forme d’un numéro de téléphone et d’une adresse mail, ce dispositif financé par le ministère a été confié à l’association « En Avant Toutes ».
La Cnaé s’appuie sur l’expertise d’une équipe : psychologue, éducatrices, juriste qui écoute les étudiants avec bienveillance et les orientent vers une prise en charge plus poussée et adéquate en fonction des problématiques exprimées.
Au terme des échanges entre les professionnels de la Cnaé, les étudiants peuvent être dirigés, en fonction des profils, vers :
– Santé Psy Étudiant,
– un Centre médico-psychologique (CMP) de proximité,
– un Bureau d’aide psychologique universitaire (BAPU),
– un Service de santé étudiante (SSE) ou une association spécialisée.
Vous souhaitez contacter la Cnaé ? Je vous invite à téléphoner au 0 800 737 800 (de 10 à 21h en semaine et de 10h à 14h le samedi), ou bien à écrire un message à l’adresse courriel suivante : cnaes@enseignementsup.gouv.fr
Il s’agit d’un point de contact de référence pour tous les étudiants éprouvant une situation de mal-être ou ayant été confrontés à des situations violentes ou discriminatoires.
La Cnaé en chiffres (source 2024) pour vous apporter un éclairage que je pense pertinent
- 2300 appels reçus
- 36 %des appels liés à des souffrances psychologiques
- 30 situations ont fait l’objet d’un signalement.