Préambule
Un marqueur pour Miss Konfidentielle.
Sa collaboration avec Point de Contact (Alejandra MARISCAL LÓPEZ) et les partenaires l’École Marianne (Antoine BABU) et Génération Numérique (Cyril DI PALMA) avec pour objectif fédérateur la création, la mise en place et la diffusion d’une campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux des sujets de cyberviolences et de protection des droits des citoyens sur internet.
La campagne était à destination du grand public et en particulier des parents et des mineurs. Abdoulaye KANTÉ, connu du grand public sur les réseaux sociaux, avait participé à la campagne avec son regard de policier. Merci à chacun de l’équipe sur ce projet d’ampleur qui s’est avéré être un franc succès. Avec le soutien du ministère de l’Intérieur, la grande bienveillance en particulier du préfet Christian GRAVEL.
Une nouvelle à souligner avant d’aller plus loin : la prise de fonction de Anne SOUVIRA, Commissaire Divisionnaire Honoraire et ancienne Cheffe de la Mission « Cyber » de la Préfecture de Police de Paris, élue présidente de l’association Point de Contact le 23 juin 2025.
Quelles sont les actualités de Point de contact à l’été 2025 ?
Point de Contact permet aux victimes et aux témoins de lui signaler des contenus ou des comportements malveillants sur internet et collabore étroitement avec les autorités et les plateformes numériques pour en obtenir le retrait.
L’association mène également des actions de formation, de sensibilisation et de plaidoyer à l’attention des jeunes, des professionnels, des entreprises et des pouvoirs publics.
Reconnue pour ses compétences dans la lutte contre la pédocriminalité, les discours illégaux et les violences sexuelles en ligne, Point de Contact s’engage en faveur d’espaces numériques plus sûrs, plus inclusifs et plus respectueux des droits fondamentaux.
Madame Clara CHAPPAZ, ministre déléguée chargée de l’Intelligence Artificielle et du Numérique rendait visite à l’association Point de Contact mercredi 16 juillet 2025. La rencontre s’est tenue dans les locaux de l’association et fait suite à sa désignation au statut de signaleur de confiance par l’Arcom en mars dernier.
Lors de cette rencontre, Point de Contact a eu l’opportunité de présenter son fonctionnement, son expertise et ses modalités de travail.
De la réception des signalements des internautes au soutien personnalisé accordé à chacun d’eux en passant par l’analyse juridique et technique des contenus présumés illicites, Clara CHAPPAZ a été témoin du professionnalisme des équipes de l’association. Elle a notamment pu découvrir le fonctionnement de sa plateforme de signalement, leurs protocoles d’alerte vers les services du ministère de l’Intérieur, ainsi que leur coopération avec les hébergeurs et leurs homologues internationaux via le réseau INHOPE, dont ils sont membres fondateurs.
Cette visite s’inscrit dans la dynamique impulsée par le Digital Services Act, qui consacre un rôle accru aux organisations nommées signaleurs de confiance. Ces structures expertes dans la détection et le signalement des contenus illicites en ligne se voient ainsi accorder un traitement prioritaire de la part des plateformes en ligne.
Les discussions ont permis de mettre en lumière les défis opérationnels que soulève la régulation des grandes plateformes. Ont ainsi été évoqués les délais de retrait des contenus, l’uniformisation des procédures ou encore les besoins identifiés en matière de ressources humaines et technologiques. Les échanges ont également révélé les nouveaux enjeux en matière de protection des mineurs sur Internet.
Quelques jours après la publication des nouvelles lignes directrices européennes pour encadrer le niveau de protection des mineurs sur les réseaux sociaux et services numériques, Madame la ministre a bénéficié des retours de terrain de Point de Contact.
En juin 2025, Point de Contact avait fait part à la Commission Européenne de ses retours sur le projet de texte. La plupart des recommandations de l’association ont d’ailleurs été suivies par le régulateur européen. Ces dernières concernaient notamment le rôle des signaleurs de confiance dans la recommandation des contenus aux mineurs, la priorisation de leurs signalements ou l’impossibilité de faire des captures d’écrans des contenus qu’ils publient.
Point de Contact adresse ses plus sincères remerciements à Madame Clara CHAPPAZ pour sa visite et le soutien accordé à l’association depuis sa nomination au statut de signaleur de confiance.
FOCUS sur DISRUPT
Disrupt est le dispositif d’interruption de diffusion de contenus intimes, opéré par Point de Contact.
Disrupt est un service associatif mis en place par Point de Contact. Il a été conçu pour répondre à deux besoins : retirer vos contenus intimes s’ils ont été diffusés sur internet sans votre consentement et empêcher une diffusion ultérieure par une personne malveillante.
Disrupt est assuré par l’association Point de Contact, qui vient en aide aux victimes ou témoins de cyberviolences sexuelles. Les équipes qui reçoivent votre signalement vont tout mettre en œuvre pour supprimer vos contenus et s’assurer que la situation ne se produise plus.
Vous êtes victime ou témoin d’une cyberviolence sexuelle ? Vous êtes un ou une professionnel, éducateur, éducatrice ou parent ?
Retrouvez nos ressources destinées à informer et alerter sur les contenus et les comportements répréhensibles en ligne.
Point de Contact met à la disposition des internautes un ensemble de guides pratiques conçus pour leur apprendre à reconnaître et se protéger des violences sexuelles en ligne. Ces guides abordent aussi bien le cadre juridique de ces infractions que les bons réflexes à adopter si l’on en est témoin ou victime.
Pour mieux sensibiliser le grand public aux dangers et aux risques du numérique, nous avons imaginé des scénarios inspirés de situations qui nous sont signalées quotidiennement. Découvrez les histoires de Manon, Lou et Jules, chacun confrontés à de multiples menaces en ligne.
Consultez notre foire aux questions afin de mieux comprendre le cadre juridique de la diffusion de contenus intimes sans consentement. Vous retrouverez également des conseils sur la manière de protéger vos contenus intimes en ligne et d’utiliser le dispositif Disrupt.
Les violences sexuelles en ligne connaissent une importante croissance depuis ces dernières années. Ce type de cyberviolences touche par ailleurs principalement les femmes. Pour contrer ce phénomène, nous collaborons avec d’autres organisations afin de mieux agir et alerter :
- Internet sans crainte
Internet sans crainte est programme national de sensibilisation des jeunes au numérique. Il centralise des centaines de ressources gratuites et des conseils pratiques pour accompagner les jeunes de 6 à 18 ans, leurs parents et enseignants dans leur vie numérique et l’usage des écrans. Le serious game « Stop la violence ! », développé en 2023, propose une solution ludique et innovante pour aborder avec les collégiens et lycéens le sujet de la diffusion non-consentie de contenus intimes tout en leur donnant des clés pour agir.
- #StopFisha
Créée en avril 2020 pendant le premier confinement, #StopFisha est une association de lutte contre le cybersexisme et les cyberviolences sexistes et sexuelles implantée en France, qui agit à l’échelle locale, nationale, européenne et internationale. Nos missions s’articulent autour de 4 axes : offrir un accompagnement juridique et psychologique aux victimes, signaler les contenus illicites, sensibiliser le plus grand nombre à ces fléaux en pleine expansion et organiser des campagnes de plaidoyer. L’association s’investit également sur le volet de la recherche et l’innovation contre les violences de genre et la haine en ligne.
- Féministes contre le cyberharcèlement
Créé en janvier 2016, Féministes contre le cyberharcèlement est un collectif féministe intersectionnel constitué en association loi de 1901 et mobilisé contre les violences faites aux femmes, aux filles et aux personnes LGBTIQ+ via les outils numériques. Les missions de l’association sont l’information et la sensibilisation des publics, la formation des professionnel·les, la recherche et le plaidoyer. Elle produit également des travaux d’enquête pour une meilleure appréhension de la question des cyberviolences.
Disrupt utilise à titre gratuit une technologie mise au point par Videntifier, une entreprise membre de l’association Point de Contact. Videntifier se consacre à la création d’outils et de solutions d’identification d’images et de vidéos qui peuvent aider les organisations à identifier avec précision et à traiter plus rapidement les contenus illégaux. Grâce au hachage, les acteurs de la modération sont en mesure de détecter instantanément les contenus déjà connus afin d’assurer leur suppression.
Labellisée dans le cadre de l’Année européenne de l’éducation à la citoyenneté numérique 2025, une initiative du Conseil de l’Europe, cette ressource soutient l’ambition de faire de 2025 un tournant pour l’éducation numérique en Europe. Disrupt vise à protéger les victimes de diffusion de contenus intimes tout en responsabilisant les plateformes numériques.





Merci Miss de cet article reflétant parfaitement l’activité soutenue de Point de contact ! Prochain article sur les enjeux de préparer et suivre l équipe opérationnelle confrontée aux contenus audio et vidéo afin d éviter les chocs post traumatiques ?
Absolument. A bientôt pour un article sur les « enjeux de préparer et suivre l’équipe opérationnelle confrontée aux contenus audio et vidéo afin d’éviter les chocs post traumatiques ». Avec mon soutien à Point de Contact, Miss Konfidentielle