L’environnement des destinations est un enjeu important en France.
Dans ce cadre Nathalie DELATTRE, ministre déléguée chargée du Tourisme, s’exprime sur la campagne de sensibilisation « En voyage marquons les esprits, pas la planète » :
Notre objectif est de faire de la France la 1ère destination durable à l’horizon 2030. La préservation de nos destinations passe par une transformation profonde de nos habitudes de voyage. Avec cette campagne, nous souhaitons inviter les Français à découvrir un tourisme plus responsable, plus respectueux, et tout aussi riche en expériences. En voyage, marquer les esprits sans marquer la planète, c’est possible — à condition de faire, ensemble, les bons choix dès aujourd’hui.
Le constat est que la fréquentation massive de certaines destinations touristiques peut générer des pressions importantes sur leur environnement et avoir des effets notables sur la vie quotidienne de la population locale ou sur la qualité de l’expérience touristique.
La stratégie nationale de gestion des flux touristiques s’articule autour de quatre axes :
- Diffuser une compréhension commune de la gestion des flux touristiques
- Sensibiliser les acteurs et les usagers en matière de gestion des flux touristiques
- Mesurer les flux touristiques et les impacts pour mieux les gérer
- Accompagner les territoires dans la gestion des flux
La campagne de sensibilisation « En voyage marquons les esprits, pas la planète » s’inscrit dans le deuxième axe.
A noter que Getaround, GreenGo, SNCF Connect, le collectif Itinéraire Bis et le média HOURRAIL s’associent à la DGE pour encourager les Français à repenser leur manière de voyager et porter ce message à l’échelle nationale. Il s’agit d’un travail conjoint avec l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) qui a également amené à la sensibilisation et la formation des influenceurs détenteurs du « certificat de l’influence responsable » aux enjeux d’un tourisme plus durable.
- l’artificialisation des espaces naturels ou la perturbation de la faune et de la flore locales,
- la vie quotidienne des habitants peut être dégradée, avec des conséquences comme la hausse des prix de l’immobilier, les problèmes de stationnement ou l’encombrement des systèmes de gestion des déchets.
- Enfin, l’expérience touristique elle-même peut être affectée par la surfréquentation, avec des difficultés d’accès aux sites, un manque de places de stationnement, ainsi que la dégradation des sites et monuments.