C’est dans le cadre prestigieux de l’Observatoire de Paris – PSL que je m’entretiens avec Jean-Yves DANIEL. Scientifique renommé et homme de réseaux, Jean-Yves DANIEL s’attache avec humanité à transmettre son savoir. La création du dispositif “Sciences à l’École” rattaché au ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, et travaillant à l’aide de partenariats, notamment avec la Gendarmerie nationale, est un formidable exemple de réussite.
Place à l’entretien un jour de printemps lors d’une visite guidée dans l’enceinte de l’Observatoire et de ses jardins. Inoubliable.
Je suis né à Saint-Malo il y a 75 ans et j’ai accumulé les strates annuelles d’un père breton bretonnant et d’une mère polonaise attachée à sa culture.
Ma mère est venue en France à l’âge de 2 ans dans les bras de sa mère qui rejoignait mon grand-père polonais. Il était venu se faire embaucher en France à la SNCF. Et puis mon père était un breton bretonnant de l’intérieur. Il n’était pas du tout marin, il était un homme de la terre. Il adorait son jardin.
Donc je me définirais plutôt comme un Malouin peut le faire. Les Malouins se définissent comme Malouins, Bretons, et Français bien évidemment.
J’ai passé une enfance à la campagne puisque mon père, agent de l’État, travaillait aux PTT dans une station située non loin de Saint-Malo. J’ai fait l’école primaire dans un petit pays qui s’appelait Miniac-Morvan, dont mon père sera plus tard maire-adjoint, et conseiller général du canton, celui de Châteauneuf-d’Ille-et-Vilaine.
J’ai fait mes études au lycée Charcot de Saint-Servan qui est devenu Saint-Malo. Puis mes classes préparatoires au lycée Chateaubriand de Rennes. De là, je suis rentré à l’École normale supérieure de Saint-Cloud en physique. J’ai passé l’agrégation, et je ne savais pas vraiment ce que j’allais faire.
J’avoue que j’étais un peu tenté par l’ENA. Je me souvenais aussi qu’à l’âge de six ans, j’adorais l’astronomie. Je savais tout ce qui pouvait être sur les planètes et les satellites. Et puis en Maîtrise, nous avons eu la visite en amphithéâtre de Evry SCHATZMAN décrit comme un père de l’astrophysique française.
Comment était Evry SCHATZMAN ? Il était un petit bonhomme avec des yeux bleus magnifiques et l’air un peu rêveur. Et puis il nous a dit « Jeunes gens, je vais vous dire pourquoi je fais de l’astrophysique ». Il prend un temps de respiration. On attendait… « Et bien parce que j’aime beaucoup ça! » L’intervention était passionnante et je me suis dit « Bon, c’est une voie envisageable ».
Donc j’ai fait Sciences-Po et de l’astrophysique en même temps. Et puis il s’est trouvé que l’ENA, visiblement, cela n’allait pas. Donc finalement, c’est l’astrophysique qui m’a accueilli et j’ai passé une thèse de troisième cycle. Et l’astrophysique ne m’a plus jamais quitté, ou c’est moi qui ne l’ai jamais quittée, notamment par l’enseignement, avec des rencontres exceptionnelles comme avec André BRAHIC, une référence pour moi.
J’ai eu la chance d’avoir un poste d’assistant à l’Université de Paris VI et la politique m’a un peu rattrapé, comme mon papa. Il était à la SFIO qui était la Section française de l’Internationale ouvrière juste après la guerre, et j’étais militant du PS.
Je m’occupais de l’Enseignement supérieur au Parti Socialiste tout en étant dans ma carrière d’enseignant chercheur. J’ai passé une thèse d’État et puis j’ai été happé par Alain SAVARY. Vous avez sûrement entendu parler de ce personnage, qui a une dimension historique. J’ai intégré son cabinet en 1981. Jusqu’en 1984 au moment où il a démissionné lorsque le président de la République a retiré son projet de loi connu sous le nom de Projet de loi Savary visant à aboutir à un grand Service public unifié et laïque de l’Éducation nationale (SPULEN). Devant les grandes manifestations de 1984 portant sur les rapports école publique – école privée, François MITTERAND avait préféré retirer le projet de loi de l’ordre du jour de l’Assemblée, entraînant la démission d’Alain Savary, suivie de celle de Pierre MAUROY.
Sans quitter l’astronomie, je voulais trouver quelque chose de nouveau pour ma carrière. Donc, j’en ai parlé au cabinet de Jean-Pierre CHEVÈNEMENT qui succédait à Alain Savary et on m’a proposé un poste d’inspecteur pédagogique régional en Bretagne, dans ma région d’origine.
Le cabinet de Jean-Pierre Chevènement savait très bien ce qu’il faisait. Avec mes diplômes l’Inspection générale de l’époque a accepté ma venue.
Donc ma carrière s’est poursuivie à l’inspection d’académie – inspection pédagogique régionale de physique pendant trois ans en Bretagne. Puis j’ai quitté cette fonction pour prendre le Centre régional de documentation pédagogique (CRDP) de Paris.
Le CRDP était un établissement de documentation piloté par un inspecteur d’académie à compétence administrative et j’ai dû passer par la pratique administrative pendant quatre ans.
Puis je suis rentré à l’Inspection Générale, dans le groupe de physique-chimie. Par concours, je précise. J’avais 42 ans, ce qui est jeune et relativement atypique. Je n’étais pas passé par le parcours de l’enseignement en classes préparatoires aux Grandes écoles qui était de fait le parcours privilégié pour être inspecteur général de physique-chimie, ou de mathématiques, notamment.
Et donc j’ai fait presque 25 ans d’inspection générale. Je suis passé par différentes activités, notamment le décanat du groupe de physique-chimie. Pour terminer de 2012 à 2016 comme doyen de l’inspection générale. Sans oublier une activité de professeur associé pendant 13 ans à l’Université de Marne-la-Vallée où j’enseignais la physique et l’astrophysique.
Et c’est pendant cette période que finalement, avec un collègue astrophysicien, Pierre ENCRENAZ, j’ai lancé le dispositif Sciences à l’École.
Sciences à l’École : que souhaitez-vous en dire ?
Sciences à l’École est une idée née en 2002 alors que je souhaitais qu’il soit donné un peu plus de souplesse à l’enseignement des sciences, dans les collèges et lycées, en s’appuyant en particulier sur des dispositifs favorisant les projets et l’interdisciplinarité.
Pour avoir une image de ce qui se faisait, il y avait déjà le dispositif de La main à la pâte dédié à l’enseignement des sciences à l’école primaire, créé par un prix Nobel : Georges CHARPAK, et un académicien : Pierre LÉNA, astrophysicien lui-même et qui avait d’ailleurs présidé mon jury de thèse de troisième cycle.
Je me suis dit : « Il faut que j’en parle à un académicien et à un prix Nobel ». Par chance, je connaissais Pierre Encrenaz, astronome, professeur d’université, académicien et astrophysicien. Il me dit : « Je marche tout de suite ». Puis, on a fait une lettre aux ministres de l’époque qui nous ont gentiment fait comprendre que c’était peut-être un peu irréaliste d’avoir un projet d’une telle ampleur. Pourquoi ? On développait des stratégies de projets interdisciplinaires, en partant notamment de l’astronomie. Et donc pendant deux ans, il ne s’est rien passé. Puis j’en parle à un ami qui s’appelle Alain DEVAQUET, dont vous avez sûrement entendu parler, qui me dit : « Que souhaites-tu que je fasse ? » Je lui réponds : « Si tu pouvais venir dans la belle maison Éducation Nationale. » Il répond : « Je viens. »
Là, je peux vous dire, c’est une volée de hauts personnages qui est arrivée : directeur de cabinet, directeurs généraux, autour d’Alain Devaquet qui est alors conseiller du président Jacques CHIRAC. Puis, c’est parti comme ça, avec Pierre Encrenaz président de notre dispositif, créé le 26 avril 2004. Petit à petit, toutes ces années, on a développé des actions. On a commencé par des actions d’astronomes. Le prix Nobel, c’est CLAUDE COHEN-TANNOUDJI, que Pierre connaissait, qui nous a dit : « Je marche avec vous, mais vous allez me résoudre quelque chose qui s’appelle les Olympiades internationales de la physique, je les aies présidées… [je crois me rappeler que c’est à Taïwan en 2003]… figurez-vous qu’il n’y avait même pas une délégation française, vous m’arrangez ça dès que vous pouvez ». “Sciences à l’École” a pris en charge les Olympiades internationales de la physique, puis la chimie, puis la biologie. Et nous avons été soutenus par la mission de culture scientifique de l’Enseignement supérieur qui était alors gérée par Brigitte VOGLER.
Excellent ! Et quels autres beaux projets avez-vous lancé ?
On a développé des choses qui sont des plans d’équipement que vous connaissez puisque vous avez accès au site internet de Sciences à l’École.
On a créé le concours CGénial qui s’adresse à tous les collégiens et lycéens, avec la Fondation CGénial.
Et petit à petit, le dispositif ministériel s’est développé avec son appellation “Sciences à l’École”. On a eu progressivement plus de postes et on a eu la chance d’avoir des partenariats, des mécènes. On a fait un projet d’investissements d’avenir (PIA) et on a décroché des budgets qui étaient quand même très satisfaisants. Et c’est de cette manière que nous avons lancé tous nos plans d’équipement.
Et puis, il y a eu “Experts à l’École” à partir de 2015. J’étais spécialement bien placé puisque j’étais le doyen de l’Inspection générale et par ailleurs, colonel de réserve opérationnelle de la gendarmerie mobile. A l’époque existait en seconde un enseignement de “Méthodes et pratiques scientifiques” dont l’un des thèmes s’appelait “science et investigation policière”. Je me souviens. J’en ai parlé autour de moi en gendarmerie et on m’a dit : « Vas voir à l’Institut de recherche criminalistique si tu ne peux pas faire quelque chose. » Je suis arrivé chez le général Jacques HEBRARD, commandant du pôle judiciaire de la Gendarmerie nationale (PJGN) qui me dit : « On marche » et on a ainsi lancé petit à petit ce projet, grâce à l’époque en particulier à mon camarade le colonel Georges PIERRINI, récemment disparu.
Quelle a été la concrétisation du projet Experts à l’École ?
Il a fallu définir une mallette avec tout le matériel de tout ce qui est relatif aux sciences “forensiques”, celle des “traces” : balistique, génétique, chimie des explosifs, entomologie, palynologie… et lancer les appels d’offres dans le cadre de l’Observatoire de Paris qui nous héberge, pour financer 25 mallettes sachant que chaque mallette coûtait 6 000 €. Cela a fonctionné, on était content.

© La mallette pédagogique « EXPERTS à l’École » : un équipement de pointe mis à disposition des établissements scolaires
Je me souviens que la ministre Najat VALLAUD-BELKACEM m’a dit un jour : « Jean-Yves, ton dispositif est bien mais c’est un peu un OVNI administratif.. C’est quelque chose qu’il faudra certainement régler d’une façon ou d’une autre pour que le dispositif soit clairement et statutairement installé. »

Jean-Yves DANIEL et Najat VALLAUD-BELKACEM lors de la finale du concours CGenial en 2016 © Sciences à l’Ecole
“Experts à l’École” s’est développé lorsque j’étais directeur scientifique de la gendarmerie. J’ai pu faire signer des conventions par les directeurs généraux de gendarmerie : le général Richard LIZUREY, le général Christian RODRIGUEZ, avec les patrons de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, le CNAM, la Conférence des grandes écoles, la Conférence des présidents d’université, le CNRS. Des conventions cadres actuellement relayées par des accords sur le terrain.
Et l’IRCGN ? En 2020 est publié un article sur la formation à la criminalistique où on cite textuellement « Experts à l’École ». Ce texte illustre la convention signée le 24 juillet 2020 par le DGGN Christian Rodriguez et les responsables de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur dont un des articles est relatif à la formation à la criminalistique des élèves en citant “Experts à l’Ecole”. C’est sur cette base que le patron de l’IRCGN qui s’appelait le général Patrick TOURON a décidé qu’il allait débloquer 25 000 €. On a pu acheter cinq mallettes. C’était formidable.
Et vous voyez maintenant la réalisation et l’enthousiasme que cela suscite ? Et ce que j’espère, c’est que l’on donne à « Experts à l’École » une dimension plus importante sur le plan national.
Je comprends et je peux témoigner de l’intérêt d’Experts à l’École et de l’utilité des mallettes grâce à mes deux expériences récentes.
La première est enthousiasmante puisqu’elle est sur le terrain avec un match aller et un match retour opposant des classes de lycéens en physique-chimie qui s’initient à la criminalistique en théorie puis en pratique dans des ateliers, formés par des gendarmes dont c’est le métier. Ils sont curieux et posent des questions pertinentes.
La seconde est enthousiasmante parcequ’elle était à destination d’enseignants de physiques-chimie de l’Académie de Nice à l’IRCGN. La formation vise à former les élèves.
“Sciences à l’École” (SaE) comme vous le voyez est un dispositif, une structure un peu particulière, avec un directoire constitué d’un président, d’une vice-présidente, qui était jusqu’à peu madame Anne SZYMCZAK, administratrice de l’État, inspectrice générale de l’Éducation, du Sport et de la Recherche et qui a été nommée le 12 mars 2025 directrice générale du Cned. L’inspecteur général Frédéric RESTAGNO lui succède. Pierre Encrenaz est désormais président d’honneur. Et SaE dispose d’une cellule de ressources constituée de quatre enseignants. Nous venons de recruter une gestionnaire et l’ensemble des postes sont fournis par notre tutelle qui est celle du ministère de l’Enseignement supérieur, de l’Éducation nationale et de la Recherche.
Nous sommes en relation avec notre tutelle ministérielle qui étudie tout cela et il faut préparer une convention qui établisse pourquoi, comment, de quelle façon “Sciences à l’École” peut rester hébergé par l’Observatoire de Paris. La présidente de l’Observatoire, jugeant que les champs disciplinaires de PSL correspondent mieux par leur étendue à ce que traite “Sciences à l’Ecole” nous a demandé de prendre attache avec la vice-présidente Anne CHRISTOPHE de PSL afin de voir si SaE pourrait devenir une structure de ce grand établissement tout en restant physiquement à l’Observatoire de Paris. Si cela pouvait se faire, avec une place officielle statutairement reconnue du dispositif, ce serait une merveilleuse opportunité pour SaE de continuer d’être hébergé dans cette magnifique maison.
Est-ce que vous auriez d’autres messages à faire passer ?
Quand j’étais en position auprès du directeur général de la Gendarmerie nationale, j’avais la relation directe avec les commandants de région. Et c’est ainsi que j’ai écrit directement au commandant de région Auvergne-Rhône-Alpes. Le dispositif a bien marché.
J’ai écrit à mon camarade général quatre étoiles commandant de la région au Sud-Est qui a sensibilisé ses troupes, et quand dans une armée le patron sensibilise, la base est sensibilisée. Ce qui le prouve est que sur Nice cela a remarquablement marché.
La gendarmerie est une belle institution et le rapprochement gendarmerie-jeunesse sur le thème de la criminalistique qui fait appel aux cours des lycéens et collégiens en physique-chimie ou en SVT quel que soit le quartier (défavorisé ou favorisé) est vraiment intéressant.
La cohésion. C’est ce que j’ai découvert, en particulier à Gonesse (95). J’ai vraiment pu découvrir les lycéens qui étaient très concentrés et très heureux. Il se passait vraiment quelque chose dans leur vie, et à mon sens, ils s’en souviendront. Notamment la partie atelier, c’était absolument extraordinaire.
Dernière question, juste pour vous connaître un petit peu plus. Vous avez la passion des sciences et de l’astronomie, de la transmission du savoir à la jeunesse. Et vous, dans vos moments libres, comment les occupez-vous ?
Plus jeune, j’ai fait de la compétition d’athlétisme, de la compétition en basket. Je lançais le poids, je sautais en hauteur, en longueur, je lançais le javelot.
Je n’étais pas Teddy RINER, mais vous savez, au lancer de poids, c’est la technique qui compte et comme on dit, l’influx nerveux qui joue. J’ai même été champion de Bretagne UFOLEP en lancer de poids, peut-être parce que les athlètes bretons n’ont pas vraiment investi dans le lancer de poids ! Et j’ai tout de même été vice-champion de France en saut en hauteur ASSU. J’avais 16 ans, et à l’époque, on sautait en ventral, on ne sautait pas comme maintenant, avec la méthode Fosbury.
Aujourd’hui, j’essaie de faire du sport trois fois par semaine à l’Assemblée nationale puisque je suis inscrit à l’Association sportive de l’Assemblée nationale.
Sinon, je suis bien occupé avec Sciences à l’École. J’écris sur l’astronomie avec des scientifiques qui me font l’honneur de leur talent et de leur coopération. Je suis par ailleurs vice-président de la Fondation pour la Mémoire de la déportation (FMD) pour honorer la mémoire de mon grand-père polonais, résistant déporté, et surtout parce que le combat contre l’inhumanité reste hélas toujours d’actualité.

© Jean-Yves DANIEL devant la stèle marquant l’endroit du Kommando Heinkel du camp de concentration d’Oranienburg-Sachsenhausen où son grand-père a été déporté de 1942 à 1945
J’avais quatre enfants puisque j’ai perdu un fils il y a une dizaine d’années, j’ai trois filles, une belle-fille et six petits-enfants. J’aimerais les voir plus souvent et les enfants, quand ils ont des besoins, je le sais.
Est-ce qu’il y a des voyages que vous aimeriez encore faire ?
J’aimerais bien aller en Nouvelle-Zélande parce que c’est le seul continent que je n’ai pas encore visité. Je suis allé l’an dernier à Cracovie, dans la Pologne de mon grand-père, ce qui m’a donné l’occasion de retourner à Auschwitz, que j’avais déjà découvert quand j’avais 10 ans. Je suis allé au Guatemala (pour ma compagne) et je suis allé en Afrique du Sud (l’héritage de Mandela).
Et dans le cadre des missions Sciences à l’École, j’ai eu la chance notamment de pouvoir voyager en Iran et au Vietnam pour les Olympiades internationales avec nos brillantissimes jeunes. Le souvenir de me coucher à 2h ou 3h du matin tellement il y avait de choses à faire. Ce que je fais maintenant que j’ai 75 ans, c’est d’essayer de bien vieillir.
Un remerciement appuyé Jean-Yves pour ce moment de partage formidable et tous les autres. Je retiens de l’ensemble de nos échanges une haute qualité intellectuelle, et un sens de l’humour qui me plaît.
Suite à notre entretien, nous avons parcouru les salles de l’Observatoire de Paris-PSL avec enthousiasme et je vous remercie. Puis nous avons pris le temps d’un échange avec le colonel Grégory BRICHE venu spécialement d’Orléans pour l’occasion et que je remercie, le lieutenant-colonel Guillaume COGNON rencontré sur les matchs aller-retour dans les lycées et à l’IRCGN dans le cadre des formations des lycéens puis des enseignants en physique-chimie de l’Académie de Nice, et Régis DREXLER qui a pris le soin de m’inviter à découvrir le dispositif Experts à l’École et organiser les rencontres.
En conclusion, je souhaite que Sciences à l’École, et en particulier le dispositif Experts à l’École, poursuive son développement au niveau national, tant en métropole qu’en outre-mer, parce que la France c’est aussi l’outre-mer, aux côtés de la Gendarmerie nationale en soutien à l’Éducation nationale et l’Enseignement supérieur.

Lieutenant-colonel Guillaume COGNON, colonel Grégory BRICHE, Jean-Yves DANIEL, Régis DREXLER à l’Observatoire de Paris © Miss Konfidentielle
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