Bonjour Sophie, nous avons déjà eu le plaisir de nous entretenir le 4 mai 2023 dans votre bureau à la DCIS, la Direction de la coopération internationale de sécurité située à Nanterre dans les Hauts-de-Seine, et rattachée au ministère de l’Intérieur. Vous aviez partagé votre parcours, l’objet de la DCIS, vos missions et les actualités du moment, et je vous en remercie.
Les lecteurs ont eu le privilège de découvrir plus avant sur le media par la suite le métier des attachés de sécurité intérieure, dit ASI, et de Service de sécurité intérieure, dit SSI que vous dirigez au titre de Directrice de la DCIS avec le grade de DISA -Directrice des services actifs de la Police nationale.
Un souvenir inoubliable en novembre 2023 alors que la Croatie rejoignait la zone euro et l’espace Schengen le 1er janvier 2023 de ma participation à Plitvice en Croatie aux conférences et travaux avec les instances françaises et européennes à la Conférence régionale « Renforcement de la lutte contre la criminalité environnementale en Europe du Sud-Est ». La Conférence régionale était organisée par le commissaire divisionnaire Dimitri ZOULAS, alors Attaché régional de l’Intérieur, Coordinateur pour les Balkans, à l’ambassade de France en Croatie, il est aujourd’hui chef de l’OFAST – Office anti-stupéfiants. La Conférence régionale était encadrée par le général Emmanuel MIGLIERINA, alors directeur-adjoint de la DCIS, aujourd’hui délégué général adjoint du GICAT. L’occasion de beaux échanges avec les participants et M. Fabien FIESCHI, alors Ambassadeur de France en Croatie (Zagreb).
En bleu les liens des articles de Miss Konfidentielle pour aller plus loin.
Donc, nous nous entretenons aujourd’hui dans le cadre du 5ème Colloque annuel de la DCIS qui se tient du lundi 25 août au vendredi 29 août 2025 à la DCIS. Que dire du contexte de cette édition ? Et je comprends que vous souhaitez faire un focus sur un thème en particulier auprès des lecteurs.
La cinquième édition du colloque annuel de la DCIS est une semaine au cours de laquelle les 76 attachés de sécurité intérieure se retrouvent.
Je précise que nous avons 78 postes. Actuellement 2 postes sont vacants parce qu’ils ont été expulsés. Il s’agit de notre ASI en Algérie et notre ASI au Venezuela.
Les 76 attachés de sécurité intérieure sont rassemblés plus 7 chefs d’antenne, c’est à dire des personnels qui sont sous l’autorité d’ASI. Ils viennent donc de 83 pays différents et ils sont compétents sur 169 pays parce que certains ont une compétence sur plusieurs pays.
Je vous rappelle leur fonction. Ils sont les représentants du ministère de l’Intérieur à l’étranger, dans leur pays de compétence ou d’extension de compétence, et ils sont également les conseillers sécurité des ambassadeurs qui sont les représentants de l’État français dans chaque pays.
Et leur mission est de mettre en œuvre la coopération opérationnelle, technique et institutionnelle au profit des directions générales du ministère de l’Intérieur. Ils sont en poste pour environ quatre ans, chacun dans leur poste. Vous en connaissez un grand nombre. Il y a un turn-over. Tous les ans, il y a à peu près un quart du personnel qui change. Ils sont soit seuls, soit avec des collaborateurs dans les pays, et ils ont parfois des attachés de sécurité intérieure adjoints. Ils ont également, sous leur autorité, des officiers de liaison qui ont des thématiques particulières qui sont la lutte contre les stupéfiants, la lutte contre l’immigration irrégulière, la lutte contre la criminalité organisée ou ils ont des officiers de liaison généralistes qui sont là pour mettre en œuvre une coopération opérationnelle. Et puis ensuite ils ont un certain nombre de coopérants sous leurs ordres, c’est à dire des personnels policiers et gendarmes ou de la sécurité civile qui sont détachés au ministère de l’Europe des Affaires étrangères -MEAE, et qui sont là en tant que conseillers d’autorité ou pour dispenser de la formation.
Donc cela est le réseau à l’étranger de la DCIS qui représente environ 300 personnels répartis sur les cinq continents.
Et ensuite la direction centrale, puisque ce n’est pas le colloque des ASI mais le colloque de la DCIS. Donc participe à ce grand événement, les représentants des directions et des sous-directions de la DCIS. Et c’est un moment d’échange d’informations des personnels de la DCIS avec des informations montantes puisque interviennent des autorités du ministère de l’Intérieur, du ministère des Armées mais également d’autres ministères dont le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Ce colloque sera conclu par l’intervention des deux directeurs généraux, police et gendarmerie en fin de semaine.
Donc c’est un grand moment où tous les ASI reviennent du monde entier. Certains ne sont pas revenus en France depuis un an. Et c’est un grand moment pour certains qui vont prendre leur poste à la fin de la semaine. Il y a les montants et les descendants : il y a ceux qui vont finir le 31 août et qui sont encore dans leur poste parce qu’ils finissent leur mandat ce vendredi. Et il y a ceux qui vont prendre leurs fonctions, ce qui est un peu compliqué parce que beaucoup de choses arrivent en même temps avec beaucoup d’informations. Ils rencontrent de nouveaux collègues qu’ils ne connaissent pas et ils vont prendre l’avion avec leur famille ce samedi ou dimanche. Ce qui va générer pour certains un grand moment de flou et d’incertitude devant l’inconnu.
Ce colloque s’était déroulé l’année dernière, exceptionnellement en décembre, en raison de l’organisation par la France des Jeux olympiques mais le principe est de nous rassembler tous les ans la dernière semaine du mois d’août pour ces prises de poste qui sont beaucoup plus simples à gérer pour les familles.
Donc on a bâti un programme que je pense intéressant avec des thématiques phares.
Les thématiques qui nous rassemblent sont les grands objectifs, la feuille de route du ministre de l’Intérieur, c’est à dire la lutte contre la criminalité organisée dont le narcotrafic, la lutte contre l’immigration irrégulière, la lutte contre le terrorisme. Et le 4ème objectif de la feuille de route du ministre, c’est la police du quotidien qui nous impacte moins à l’étranger, même si on est là pour faire connaître les bonnes pratiques.
J’ai choisi cette année que le fil conducteur du colloque annuel de la DCIS soit la coopération opérationnelle.
La coopération opérationnelle, c’est quoi ? Coopération veut dire « travailler avec ». Donc travailler avec nos partenaires étrangers. Mais Opérationnelle ? Et bien nos ASI sont chargés en lien avec les directions métiers de la police et de la gendarmerie et les autorités judiciaires de faire en sorte de participer à la résolution des affaires, des crimes, des délits qui peuvent toucher les Français à l’étranger.
En fait, nous sommes le bras armé des services français à l’étranger.
Sans les attachés de sécurité intérieure, beaucoup de contacts avec les partenaires étrangers ne peuvent pas avoir lieu. Et rien ne vaut la présence d’un attaché de sécurité intérieure, une femme ou un homme qui va porter la parole, qui va porter les commissions rogatoires internationales, qui va contacter ces partenaires étrangers parce que les ASI, le temps de leur mission, ont un statut diplomatique. Ils sont agréés par les autorités étrangères, c’est à dire qu’ils sont acceptés comme étant le représentant du ministère de l’Intérieur.
Notre réseau est le plus grand réseau de coopération policière du monde, le plus nombreux.
Parce que si en nombre brut, les Américains sont plus nombreux, il y a autant d’officiers de sécurité qu’il y a d’agences fédérales de sécurité. Il y a à peu près une trentaine d’agences fédérales. Donc chacune des agences fédérales a ses officiers, alors que nous, on est moins nombreux que les Américains, forcément. Mais les 300 personnels qui sont à l’étranger représentent chacun le ministère de l’Intérieur. On n’est pas représentant de la Police nationale ou de la Gendarmerie nationale, on n’est pas le représentant d’une direction, on est un représentant du ministère de l’Intérieur.
Et donc j’ai voulu que le fil conducteur soit la coopération opérationnelle, parce que c’est là que la plus-value des policiers et des gendarmes qui font partie du réseau, est la plus évidente et la plus indispensable. Sans ces compétences métier, on ne peut pas travailler avec des partenaires étrangers. Un service de lutte contre les stupéfiants dans un pays, qu’il soit dans un pays producteur de cocaïne ou un pays de transit de cocaïne demande une coopération avec un policier ou un gendarme, parce qu’il connaît la matière, parce qu’il va être inséré dans les services. De la même façon qu’on reçoit en France des attachés de sécurité intérieure étrangers, des officiers de liaison spécialisés.
A l’OFAST, Office anti-stupéfiants, il y a des officiers de liaison spécialisés étrangers, et on travaille avec eux parce que l’on fait le même métier, on parle le même langage, on a les mêmes codes, on parle des mêmes thématiques. Et cette coopération opérationnelle, elle ne peut pas être mise en œuvre par d’autres gens que des policiers ou des gendarmes.
Et ce caractère opérationnel, je souhaite qu’il soit encore meilleur. Que l’on réponde davantage aux offices centraux. Quand un office central de lutte contre la criminalité organisée nous demande des choses, il faut que l’on soit en mesure de répondre encore mieux à sa demande.
C’est pour cela que cette année j’ai intégré au colloque des temps de tables rondes avec les chefs des services centraux, qui nous font part des pays cibles sur lesquels ils veulent travailler, et qui nous font part de demandes particulières.
Les ASI peuvent aussi les interroger sur les manières de faire de certains pays. Parce que les services français sont demandés à l’étranger pour des formations.
Et ce lien ne peut avoir lieu que dans le cadre de tables rondes, extrêmement confidentielles, parce qu’on va échanger du renseignement entre professionnels de chaque domaine.
L’office central de lutte contre le trafic illicite de migrants démantèle environ 300 filières par an, dont un tiers a pour origine une information, un renseignement donné par un service de sécurité intérieure.
Après des semaines et des mois d’investigation, il arrive que cette information permette de démanteler une filière d’immigration.
Je prends l’exemple d’une filière qui permettait à des migrants du pays d’atteindre les Balkans, l’Allemagne, la Belgique, la France et de prendre un small boat sur les plages de Calaisis pour gagner la Grande-Bretagne.
Le but n’est pas d’incriminer les pauvres gens qui traversent des pays et qui font l’objet de ces trafics mais de démanteler des filières pour que ceux qui les organisent, ceux qui profitent de cette manne financière soient arrêtés.
Le représentant spécial du ministre de l’Intérieur a parlé au colloque du prix de la traversée de la Manche qui est de l’ordre de 3 000 et 5 000 €. Les bénéfices sont monstrueux et ces trafiquants exploitent la misère humaine de ces pauvres migrants qui quittent leur pays et qui traversent des pays pendant des semaines et des mois pour arriver jusque-là. Donc le but c’est de démanteler ces filières. C’est de la coopération opérationnelle.
On travaille avec tous les services tels que l’Office de lutte contre la traite des êtres humains (OCLTEH), l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) en matière de délinquance environnementale.
La DCIS n’a pas de compétence en matière judiciaire. Nous ne sommes pas des officiers de police judiciaire, ni agents de police judiciaire. Nous n’avons pas de pouvoir d’investigation, mais nous sommes là pour répondre à la demande des services français ou pour anticiper des demandes des services français. Pourquoi ? Le ministère de la Justice dispose d’un certain nombre de magistrats de liaison que l’on nomme les MDL et qui ont pour mission entre autres de porter les commissions rogatoires internationales vers leurs partenaires étrangers. Mais parfois il n’y a pas de magistrat de liaison. Dans ce cas, ce sont les ASI accomplissent des démarches à la demande des autorités judiciaires. Ils sont en lien avec les partenaires, les autres magistrats étrangers pour faire le lien entre magistrats français et magistrats étrangers.
Donc c’est le fil conducteur. Comment être encore meilleur ?
Je souhaite que l’on soit encore plus performant, que l’on crée peut-être un vivier d’officiers de liaison spécialisés en fonction de la demande que l’on envoie sur le terrain à l’étranger pour renforcer des services de sécurité intérieure quelques semaines ou quelques mois. L’objectif est d’être encore plus efficace sur les pays qui ont un besoin criant en matière de coopération opérationnelle.
Le chef de l’OFAST était ASI il y a encore quelques mois, et il sait combien la présence des officiers de liaison spécialisés en stupéfiants est indispensable pour travailler avec les partenaires étrangers, pour travailler et s’opposer aux mules qui empruntent certaines compagnies aériennes et qui saturent les services de Roissy, par exemple.
Il y a des pays d’Amérique du Sud qui ne sont pas forcément des pays producteurs, mais des pays de rebond de trafics de cocaïne dans lesquels un tiers ou un quart des avions sont remplis de mules qui sont chargées, qui ont ingérées de la cocaïne. Les services français vont être capables d’en traiter quelques-uns à Roissy mais au bout d’un moment, ils vont être débordés, et les autres mules vont pouvoir passer. Donc, le but, c’est de travailler en amont avec les pays de transit ou de fabrication des stupéfiants pour faire en sorte qu’ils empêchent, qu’ils s’opposent à l’embarquement en avion, tout comme en bateau.
Je ne peux pas faire un colloque qui soit uniquement tourné sur la coopération opérationnelle.
Le ministre intervient. Les grandes directions font un état de la menace. Le SIRASCO nous fait un état de la criminalité organisée. Le SGDSN présente la Revue nationale stratégique de la France Cela est indispensable parce que les ASI ont besoin aussi d’informations, de mises à jour. Pourquoi ? Les ASI auront besoin, lorsqu’ils repartiront, d’avoir les idées claires sur l’état de la menace au plus haut niveau de l’État.
La politique publique de sécurité a besoin aussi de rendre des comptes. Et moi, je demande des comptes aux attachés de sécurité intérieure. Donc, on leur donne des grandes orientations, mais ensuite il faut être au rendez-vous.
Les ASI partent avec une lettre d’objectifs et dans les quatre ans de leur fonction, ils seront évalués sur le plan d’action qu’ils auront mis en place, et ils auront une revue de leur poste. On leur dira vous avez fait un plan d’action, mais là vous n’êtes pas à niveau, vous n’avez pas atteint les objectifs. Donc ils ont carnet de bord et rendent un rapport de fin de mission. Il y a quelques années, cela n’était pas le cas. Maintenant, c’est le cas.
J’ai professionnalisé le métier d’ASI. Il faut mériter la fonction et cela se gère avec la centrale de la DCIS. Pour moi, la fonction publique n’est pas différente du privé. Il faut mériter son salaire. Cela n’est pas parce que l’on est fonctionnaire que l’on a la sécurité de l’emploi et que l’on n’est pas tenu de rendre des comptes. On doit rendre des comptes, s’organiser pour que ce soit très bien fait et je rends des comptes aussi. Et nous le devons aux Français.
Pourquoi est-ce qu’il y a un attaché de sécurité en Australie ? Qu’est-ce qu’il a fait cette année ? Quel est le retour en sécurité de sa présence ? Est-ce qu’il a participé en donnant des renseignements à l’arraisonnement d’un navire qui transportait de la méthamphétamine vers la Polynésie ? On doit rendre des comptes pour être encore plus efficaces.
C’est la raison pour laquelle le réseau évolue également :
– En 2026, on ouvrira deux nouveaux postes : un poste en Ouzbékistan parce que l’on n’est pas assez présents en Asie centrale et un poste en Irlande d’attaché de sécurité intérieure. C’est l’ASI de Grande-Bretagne qui traite l’Irlande. Mais comme le Royaume-Uni ne fait plus partie de l’Union européenne, il est pertinent d’ouvrir un poste.
– On ouvre des postes d’officiers de liaison, donc qui vont faire de l’opérationnel spécialisé en stupéfiants au Pérou et en Équateur, parce que l’on n’en avait pas et que les Péruviens et les Équatoriens sont très favorables à ce que l’on travaille avec eux.
– On va ouvrir un poste d’officier de liaison au Suriname parce que l’on a des gros problèmes de criminalité organisée, de délinquance environnementale, d’orpaillage illégal, d’immigration irrégulière et de stupéfiants. Cela sera un poste d’ASI généraliste, il va faire beaucoup de choses.
– On va créer également un poste d’officier de liaison sur la côte ouest des États-Unis parce que l’on a des stups qui partent de là, et c’est la méthamphétamine qui est fabriquée au Mexique qui ensuite embarque en bateaux depuis la côte californienne vers l’Océanie et donc vers la Polynésie. Les Américains sont très favorables à travailler avec nous- On a la perspective des Jeux Olympiques 2028 à Los Angeles.
– Pour les JO 2024 en France, on avait créé un centre de coopération internationale efficace et depuis on a reçu une demande des Américains de travailler avec eux pour les JO2028. C’est officiel, on sera à Los Angeles.
– On ouvrira également deux postes d’officiers de liaison cyber : un poste en Côte d’Ivoire et un poste en Ukraine.
Donc là aussi, c’est une nouvelle thématique, et pour cela il faut que l’on travaille avec les services de lutte contre la cybercriminalité de ces pays.
En Afrique, plus de 50 % des escroqueries sur internet -je ne parle pas de la cybercriminalité de haut vol, mais des escroqueries de base- viennent de Côte d’Ivoire parce que les Ivoiriens sont très doués.
Et l’Ukraine, c’est de la cybersécurité d’un autre niveau. Donc, on va travailler également avec les Ukrainiens.
Cela fait beaucoup de choses en matière de coopération opérationnelle.
Un autre sujet important à aborder : il faut que l’on s’organise encore mieux en centrale ou que l’on se réorganise pour être encore plus efficaces. Parce qu’il n’y a pas que le réseau, il y a la centrale qui travaille au service, au profit, au bénéfice du réseau.
Je vous sens passionnée et notre entretien est passionnant. Donc de belles actualités et perspectives pour la DCIS.
J’ai une question relative aux relations entre les ambassadeurs et les ASI. Comment se vivent-elles ?
L’ASI est comme les autres chefs de service, il est placé sous l’autorité de l’ambassadeur.
Les relations sont bonnes et sont encore meilleures lorsque la sécurité est un sujet qui parle à l’ambassadeur ou l’ambassadrice. Il y en a certains qui sont extrêmement intéressés par la coopération culturelle, la coopération économique, mais l’un n’empêche pas l’autre.
Et lorsqu’un ASI me dit que la sécurité n’est pas un sujet majeur pour l’ambassadeur ou l’ambassadrice, je lui réponds : « C’est à toi d’éveiller sa curiosité pour être son conseiller. C’est à toi de lui faire voir que quand il aura une crise, tu lui seras indispensable. Donc il faut que tu lui sois utile avant la crise ».
Une dernière question en guise de conclusion. Nous sommes au 5ème colloque annuel de la DCIS et nous n’avons pas évoqué les séminaires régionaux.
Nous organisons des séminaires régionaux une fois par an.
Les séminaires Indopacifique, Amérique, Europe, Balkans-Europe, Afrique du Nord, Moyen-Orient, Afrique de l’Est, Afrique de l’Ouest …le prochanie aura lieu dans quelques jours en Jordanie.
Nous organisons des séminaires régionaux sur des thématiques particulières.
Cela n’est pas juste pour réunir les ASI. On choisit un prisme. Cela peut être la lutte contre l’immigration irrégulière, la lutte contre les stupéfiants dans les infrastructures aéroportuaires, portuaires. C’est en fonction de la région.
Et nous nous efforçons de leur donner un caractère interministériel c’est-à-dire qu’il n’y a pas que le ministère de l’Intérieur. On fait venir des partenaires qu’ils soient magistrats de liaison, qui soient attachés douaniers ou attachés de défense….
Il ne faut pas que l’on reste autour de notre nombril parce que la sécurité, c’est l’affaire de tous. L’attaché de défense a des infos, l’attaché douanier a des infos. Et il faut que l’on partage.
Un remerciement appuyé Sophie pour le parcours réalisé depuis votre prise de fonction à la Direction de la coopération internationale de sécurité. Une haute qualité de votre travail et des équipes à la centrale et au réseau. Et des excellents projets pour notre sécurité intérieure.
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