La Journée internationale des droits des femmes a pour thème en 2025 « Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation« .
Le 8 mars est de fait une journée de sensibilisation et de mobilisation des élèves des écoles, collèges et lycées pour les droits des femmes et l’égalité entre les filles et les garçons. L’opportunité pour les filles de se faire connaître et entendre dans les collèges et lycées.
Quid de la thématique 2025 ?
La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du 20e siècle en Europe et aux États-Unis, réclamant l’égalité des droits, de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Elle a été officialisée par les Nations unies en 1977.
Une journée d’action et une politique publique au sein des établissements scolaires
Le 8 mars est une journée de rassemblements à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, améliorer la situation des femmes.
Le code de l’éducation rappelle que la transmission de la valeur d’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l’école primaire. Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s’estompent et que d’autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence.
Les établissements sont invités à inscrire cette problématique dans leur règlement intérieur et à mettre en place, dans le cadre des comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), des actions de sensibilisation et de formation dédiées. Les écoles, collèges et lycées sont également incités à nouer des partenariats, notamment avec des acteurs du monde économique et professionnel ou du secteur associatif, pour développer des projets éducatifs autour de l’égalité.
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Les dates incontournables à retenir
Au début du XXe siècle en France, la loi considère encore les femmes comme des mineures, des enfants.
En 1907, les femmes peuvent dépenser leur salaire comme elles le veulent. Elles n’ont plus besoin de demander l’autorisation à leur mari.
En 1944, elles peuvent voter et être élues.
Et à partir de 1965 elles travaillent où elles veulent, sans que leur mari donne son accord.
En 1975, la loi autorise l’interruption volontaire de grossesse : l’IVG. Les femmes enceintes sans l’avoir choisi, peuvent être aidées par un médecin pour arrêter leur grossesse.
En 1975, l’école devient mixte : filles et garçons sont ensemble en cours.
En 2000, c’est la loi sur la parité. Il doit y avoir autant de femmes que d’hommes dans les lieux où l’on prend des décisions pour le pays.
Aujourd’hui la parité n’est toujours pas respectée. Et des injustices existent encore : les femmes sont toujours moins bien payées que les hommes, même quand elles font le même travail.
Les données statistiques produites chaque année par le ministère en charge de l’éducation nationale continuent toutefois de mettre en évidence des différences selon les sexes en matière de parcours et de réussite des jeunes, de choix d’orientation et de poursuite d’études entre filles et garçons, qui auront des incidences ultérieures sur l’insertion dans l’emploi ainsi que sur les inégalités professionnelles et salariales entre les femmes et les hommes. Plusieurs enquêtes et études permettent par ailleurs de dessiner une image du sexisme dans les établissements scolaires.

8 mars, droit des femmes – Affiche confectionnée par l’école Saint-Seurin de Bordeaux en 2024