Dans le cadre de la 21ème édition du Festival international Quais du Polar qui se tenait à Lyon du 4 au 6 avril 2025, plus de 250 événements ont rassemblé et fasciné dans les lieux les plus prestigieux de la ville les amoureux du polar.
Lyon était en effervescence avec une chance immense, le très beau temps ! Et un maître du polar : James ILLROY, en conférence à la chapelle de la Trinité.
Une nouveauté ? Absolument. La 21ème édition du Quais du Polar a été l’occasion de lancer en partenariat avec la Police nationale un nouveau concours : le COURT POLAR, destiné aux 15/18 ans et lycéens. Un remerciement à Hélène FISCHBACH, directrice du Quais du Polar pour sa confiance.
Dans les rubriques du media je vous avais annoncé la nouvelle, le format et l’honneur d’être sollicitée comme membre du jury du concours.
Le COURT POLAR proposait de sélectionner trois catégories : le prix FRISSON, le prix INTRIGUE et le prix ÉCRITURE.
De quoi s’agit-il ? Une nouvelle policière de 40 000 signes maximum : un « court polar » entre 5 et 20 pages, avec pour personnage principal une ou un policier, faite de suspense et de rebondissements… Tel est le principe de ce nouveau concours !
Les auteurs ont eu jusqu’au 20 février 2025 pour envoyer leur création et concourir individuellement ou en groupe (par classe).
Les trois lauréats ont été désignés par un jury de professionnels composé de représentants de Quais du polar, de criminologues, d’auteurs, de journalistes, de scénaristes et d’éditeurs. La date était le vendredi 4 avril et nous étions au Palais de la Bourse. Un souvenir émouvant.
Les membres du jury ont sélectionné trois lauréats, et, un lauréat COUP DE CŒUR :
Prix de l’Écriture
La valse de Kitsune de Marin Gerner en classe de seconde à Strasbourg
Prix de l’Intrigue
Le soldat de plomb de Raphaëlle Arnaud en classe de seconde à Grenoble
Prix du Frisson
La salle du pendu écrit par la classe de seconde de Mme Sylvia Bienaimé Turchi du Lycée Albert Châtelet à Douai, représentée par Alice
Prix Coup de cœur
L’innocence entachée de Margot Larrieu en classe de seconde à Rumilly
Le mot de Miss Konfidentielle : Félicitations aux lauréats et à tous les participants, les encadrants puisque vous étiez fort nombreux à concourir et cela a été un honneur et une immense joie de vous lire ! L’écriture est l’apprentissage d’une vie. Si j’avais un conseil à formuler, il serait de lire, lire et lire. Lire de tout sans préjuger, et aussi de prendre le soin de cultiver votre imaginaire, de renforcer votre mémoire et apprendre à construire votre récit. La vie est une aventure, osez !

© Marin Gerner, devant la cathédrale de Strasbourg, Lauréat prix Ecriture du Court Polar – Quais du Polar 2025
FOCUS
MARIN GERNER SE CONFIE DE RETOUR À STRASBOURG, ALSACE
Bonjour Marin,
Tout d’abord félicitations pour ton œuvre inspirante La valse de Kitsune. Tu as remporté le prix de l’Écriture du COURT POLAR. J’ai des questions à te poser avec une prise de hauteur puisque tu es rentré chez toi à Strasbourg.
- Comment expliques-tu cette envie d’écriture ?
Cela fait depuis l’âge de 9-10 ans que j’écris. Non pas que cela me soit venu par contrainte, mais au contraire, par l’envie de raconter des histoires, ce qui me venait par la tête, aussi comme exutoire de mes propres peines ou joies de ma vie qui font ma vie d’adolescent maintenant qui a encore plein de choses à découvrir, à connaître, à explorer, à comprendre – je me compare comme Le Petit Prince de Saint-Exupéry et l’écriture le renard que j’apprends à apprivoiser… que j’apprivoise déjà. C’est ce qui me permet de m’échapper.
Je dirais que l’écriture me vient, s’il fallait y avoir un début, principalement des livres ; lecture qui me vient de ma mamie – à qui j’ai rendu hommage dans ma nouvelle – qui a eu raison de moi lorsque je passais mes vacances à traînasser devant la télé.
Elle m’a alors acheté quelques livres dont le début d’une longue série qui fera de moi un mordu, qui me mettra le goût des enquêtes avec Le Club des Cinq – une véritable plongée par la suite. Ensuite cela à continuer avec les plus grands détectives comme Sherlock Holmes ou Hercule Poirot, puis ce fut l’espionnage avec Cherub, Rush et Alex Rider et puis j’ai poursuivi avec les romans durs – c’est à dire que je suis rentré dans l’univers des romans policiers pour adultes en commençant par un recueil de nouvelles de Georges Simenon, qui était juste un apéritif avant Elizabeth George puis Lisa Gardner…
Ce qui me fascine surtout est l’intrigue qu’il renferme à l’intérieur. La psychologie des personnages. Comment le criminel parviendra-t-il à échapper à la police et cette dernière à l’arrêter avec des indices, des preuves ? Et puis, cela n’a pas de codes bien précis, contrairement aux romances qui suivent toujours un même schéma spécifique en son genre ; dans les romans policiers, noirs et thrillers, on est beaucoup plus susceptible de faire passer un message ou de critiquer la société à travers un crime.
- Pourquoi avoir répondu au Court Polar ? Comment s’est passée l’écriture ?
J’ai tout simplement répondu au Court Polar parce que cela m’intéressait et correspondait à mon thème favori – intrigue, écriture, frisson – et de plus je m’essayais à la nouvelle, alors pourquoi pas candidater pour déjà essayer de me faire un nom dans le milieu.
Qui plus est, mon autre mamie – la belle-mère de mon père –, elle-même écrivaine et qui a une bonne connaissance du milieu littéraire, me donnait aussi des conseils pour m’améliorer et progresser, m’avait poussé à m’inscrire à un concours. Alors j’ai voulu lui faire plaisir.
L’écriture s’est déroulée sans encombre… enfin, il m’a été particulièrement difficile de trouver une intrigue qui tienne la route et je me suis attelé à la tâche une semaine avant l’envoie – pendant les vacances de février – et au début, cette nouvelle tenait en 80 000 signes, il m’a fallu 2 jours pour la réécrire en 40 000. Après mon père m’a relu et m’a corrigé quelques éventuelles erreurs au passage. Je m’en souviens encore, j’ai fini par l’envoyé vers 23h30.
- Comment as-tu vécu l’expérience à Lyon : le sens de l’accueil, tes rencontres et émotions ?
Je suis effectivement allé à Lyon pour la remise des prix. Comme mes parents étaient partis en Corée, j’y suis allé avec ma grand-mère – pas celle à qui j’ai rendu hommage, mais ma grand-mère maternelle.
Nous sommes donc partis le vendredi à 9h02 dans un TGV Inoui en direction de Marseille-Saint-Charles et on est arrivé en gare de Lyon Part-Dieu aux alentours de 13h30. On a déposé nos affaires à l’hôtel et nous avons fait le trajet jusqu’au Palais de la Bourse où se déroulait le Festival International Quais du Polar.
L’excitation et le stress que je ressentais étaient à leur comble. J’étais à la fois impressionné, car c’était la première fois qui je participais au festival. J’étais surpris que cela attire autant de monde – pas étonnant puisque le polar fait partie des meilleures ventes.
Le programme s’est ensuite déroulé de cette manière : une interview avant la remise de prix avec quelques rencontres avec les membres du jury, la remise de prix à 18h30 en présence de Pauline Guéna – présidente du jury – et Frédéric Potier, haut fonctionnaire et écrivain, qui m’ont remis le prix de l’écriture. J’étais remplis d’éloge, et ma grand-mère en entendant les mots du jury, regrettait que mes parents ne soient pas présents. J’ai appris aussi à faire connaissance des autres lauréates, j’étais le seul garçon, et nous avons passé la journée du samedi ensemble. C’était super bien, plein d’émotion et de joie, c’était vraiment, mais vraiment une belle expérience ! Et je pèse mes mots !
Et nous allons aussi nous retrouver à Beauvau le 15 mai 2025, pour une belle immersion au cœur des services prestigieux de la Police nationale ! Merci à eux ! Merci à tout le monde, aux membre du Jury qui ont eu la patience de lire les manuscrits, à ma famille, à mes proches et à mes professeurs, et surtout à la Librairie de la Tâche Noire à Strasbourg, un grand merci !
- Une dernière question : Pourquoi le souhait d’un rapprochement culturel franco-japonais dans ton livre ?
Pour le souhait franco-japonais, cela m’est venu tout seul.
Comme j’aime particulièrement la culture asiatique, que cela soit le roman policier, les quelques mangas japonais, les animes et les chansons japonaises, je me suis dit : « Pourquoi pas insérer la culture asiatique dans la police nationale française ? Ce serait du jamais vu ! » Alors j’ai crée un personnage, Takeshi Hikaru, lieutenant à la criminelle de Strasbourg, en lui inventant un passé crédible entre la France et le Japon. Cela n’était nullement politique, même si je sais que ces deux pays entretiennent des belles relations depuis de nombreuses années et que la consommation de mangas est connue en France – ce qui fait le deuxième pays après le Japon à y être consommateur.
En effet, j’ai l’intention de continuer d’écrire, que se soit personnel ou pour le grand public, je ne m’arrêterai pas et je continuerai à partager mes idées et mes histoires. Je compte ainsi poursuivre avec mon protagoniste Takeshi Hikaru dans d’autres nouvelles en évoluant un peu plus les collègues avec lesquels il travaille, notamment Allan Belle – je compte faire un long roman sur lui, faisant en sorte que cela soit écrit par son collègue Takeshi Hikaru – sinon le lieutenant Danyl, le commissaire Farès Laballe, le commandant Elio Absalon, la capitaine Nina Martins ou encore Élisa, la femme d’Allan Belle n’étant pas présente dans La valse du Kitsune ; en ajoutant par la suite d’autres personnages et créer des équipes ou des duos de chocs qui me seront propres. J’intégrerai également des origines diverses, dont celle du Japon toujours présente, et celle d’Asie en général.
Je te remercie Marin pour ton enthousiasme et je te souhaite un plein succès pour la suite. J’ai hâte de lire tes prochains polars !
Un challenge sympathique que je t’ai proposé et que tu as relevé avec brio ! Nous partager le début de ton livre en français et sa traduction en japonais. Amoureux de polars, de mangas ou mieux les deux : vous serez heureux !
Version originale
Ici Strasbourg. Je suis policier. Célibataire. Tout va mal. J’ai des horaires irréguliers, j’enquête, oui, car je gère les satsujin jiken : homicides, incendies volontaires, attaques à main armée, viols, enlèvements avec demande de rançons. Même les attentats et j’en passe ! Vous avez sûrement déjà compris, je suis de la criminelle, je m’occupe des affaires sensibles.
Il ne faut pas croire que c’est une balade de santé, non, c’est une plongée constante dans les affres de l’âme humaine, dans le tamashii no yami. Quand on y entre, on découvre et on s’imprègne des tâches à accomplir, certes, mais on se rend vite compte qu’hélas, c’est de loin ce que l’on imaginait au départ, c’est comme une plongée sans fin dans les méandres les plus sombres de l’âme humaine. L’horreur, on la voit passer. On s’habitue pas.
Je me présente, je m’appelle Takeshi Hikaru et j’ai quarante ans depuis quelques jours. Il n’est pas courant de croiser un nikkei dans les rangs de la police française. Je suis né au Japon, à Kyoto, le 1er avril en 1985, soit la 60e année de l’ère Shōwa. Je suis de double nationalité, française par ma mère et japonaise par mon père. Et peut-être, sans leur union d’une romance sans frontière, ne serais-je pas ici à vous écrire ma dernière enquête marquante. Takeshi, qui veut dire « guerrier » en japonais, sonnait bien avec mon nom de famille Hikaru, « lumière » ou « brillant » en japonais. J’étais entre autres un guerrier brillant. J’étais devenu la connexion, le kakehashi entre les deux cultures différentes, je représentais alors l’espoir d’une union renforcée et complémentaire entre la France et le Japon, cultures si riches, si différentes, et complexes mais auxquelles on voue une véritable passion. Je passai mon enfance dans cette grande île, dans un environnement imprégné des valeurs fondamentales japonaises. Ce fut un brusque changement quand je passai mon adolescence en France auprès de mes grands-parents. Je me préparais à mon futur métier. Pourquoi policier à la crim’ ? J’étais un mordu d’enquête. J’admirais tous les grands détectives tels que Dupin, Sherlock Holmes, Poirot, Kogoro Akeshi, Kosuke Kindaichi, Détective Conan… mais ce fut avec Maigret, le 36 Quai des Orfèvres, et avec Columbo que j’ai réalisé que la police serait beaucoup mieux que détective privé dans les enquêtes à crimes violents. L’équipe, c’est fondamental. J’entrai de ce fait dans les rangs des uniformes bleus, plein d’espoir, impatient de voir ce que l’avenir me réservait. J’intégrai la criminelle de Strasbourg dix ans plus tôt, en 2015, précisément l’année des attentats de Paris. J’avais à ce moment-là trente ans. Malgré les sombres affaires que nous voyons passer, le secret de notre résistance émotionnelle et physique, c’est l’adrénaline qui nous pousse à poursuivre cette traque insatiable des meurtriers et de ces malfrats dont le crime ne paie pas. La vérité est ce qui compte le plus pour nous, et on n’a guère de repos. Nous sommes ainsi fiers de porter cet écusson qui symbolise le chardon, représentant vraiment notre dangerosité et notre détermination.
J’ai pris quelques jours de congé pour vous raconter mon aventure.
On m’appelle dans le service « l’enquêteur du Soleil Levant » ou le « guerrier brillant », je me vois parfois comme un samouraï au service de la population. Dans les affaires qui nous sont confiées, je fais beaucoup de références à ma culture japonaise : j’ai vécu et je vis dans un milieu juridique aux fonctionnements littéralement opposés d’où son l’impact sur mon quotidien.
Je travaille pour la DTPJ de Strasbourg. Je fais équipe avec Allan Belle, plus jeune que moi, nous partageons une passion commune. Je dirais qu’il est l’étalon noir du service, un peu comme l’inspecteur Thomas Lynley [1], du genre beau gosse italien romantique à la peau hâlée, contrairement à moi. Nous travaillons ensemble depuis dix ans déjà, alors qu’est-ce que ce serait que de le perdre ? D’autant plus que c’est un enquêteur compétent, qui préfère le terrain à la paperasse. Il se prend à jouer à la Sherlock Holmes, et le seul défaut que j’ai à lui reprocher est bien de se la jouer un peu trop solo parfois, et d’être blagueur.
Il est mort le 28 mars. Je l’ai appris par sa femme le lendemain, le 29, au petit matin.
[1] par l’autrice Elizabeth Georges
Version traduite en japonais
ここはストラスブール。私は警官です。独身です。すべてがうまくいかない。殺人、放火、武装強盗、強姦、身代金目的の誘拐。爆弾テロとかもね!もうお気づきだと思いますが、私は犯罪捜査官で、デリケートな事件を扱っています。
ただのんびりと散歩しているわけではなく、人間の心の奥底、魂の闇(たましいのやみ)へと常に飛び込んでいく。入ってみると、もちろん達成すべき課題を発見し、それに没頭するのだが、すぐに、残念なことに、それは最初に想像していたものとはほど遠く、
人間の魂の最も暗い奥底へと果てしなく突入していくようなものであることに気づく。恐怖が過ぎ去っていくのを目の当たりにする。決して慣れることはない。
数日前に40歳になりました。フランス警察で日系人を見かけることはめったにない。1985年4月1日、昭和60年に京都で生まれました。母がフランス人、父が日本人の二重国籍です。そしておそらく、この二人の無限のロマンの結びつきがなかったら、私はここで最新の画期的な調査を書いていなかっただろう。武」は日本語で「戦士」を意味し、「光」を意味する私の名字「光」とよく似合う。とりわけ、私は光り輝く戦士だった。私は2つの異なる文化をつなぐ「かけはし」となり、フランスと日本がより強固で補完的な結びつきで結ばれることを願っていた。私は幼少期をこの偉大な島で過ごし、日本の基本的価値観に染まった環境で過ごした。10代の頃を祖父母のいるフランスで過ごしたときは、突然の変化だった。私は将来の職業を考えていた。なぜ警察官?私は捜査好きでした。デュパン、シャーロック・ホームズ、ポワロ、明石小五郎、金田一耕助、名探偵コナン……といった名探偵たちに憧れましたが、凶悪犯罪の捜査では私立探偵よりも警察の方がずっと優れていると気づいたのは、『メグレー、オルフェーブルの谷へ36番地』や『刑事コロンボ』からでした。チームが基本なのだ。だから私は、希望に満ち溢れ、未来に何が待っているのかと焦りながら、青い制服の隊列に加わった。私がストラスブール刑事局に入ったのは10年前の2015年、まさにパリ同時多発テロの年だった。当時、私は30歳だった。私たちの前に立ちはだかる暗い事件にもかかわらず、私たちの精神的、肉体的な回復力の秘密は、犯罪に報われない殺人者や凶悪犯を飽くことなく追い求めるアドレナリンにある。真実こそが私たちにとって最も重要なことであり、私たちはほとんど休むことはない。だから私たちは、アザミを象徴するこのワッペンを身につけることを誇りに思っている。
私の冒険を皆さんにお伝えするために、数日間お休みをいただきました。
私は部内では「旭日捜査官」あるいは「シャイニング・ウォーリアー」と呼ばれていて、自分自身を市民に奉仕するサムライのように思うこともある。私たちが担当する事件では、日本の文化に言及することが多くあります。物事の進め方が文字通り正反対である法的環境で生活してきましたし、現在も生活していますが、それが私の日常生活に大きな影響を与えています。
私はストラスブールのDTPJで働いています。私より年下のアラン・ベルとコンビを組み、犯罪への情熱を分かち合っています。トーマス・リンレイ警部([1] )に似ていて、私とは違って日焼けした肌のロマンチックなイタリア人イケメンです。私たちはもう10年も一緒に働いているのだから、彼を失うのはどんな気分だろう?特に彼は有能な捜査官で、書類仕事よりも現場を好む。彼はシャーロック・ホームズを演じるのが好きで、唯一欠点があるとすれば、時々一人芝居が過ぎることと、ちょっとおどけたところがあることくらいだ。
彼は3月28日に亡くなった。翌29日の早朝に奥さんから聞いた。
[1] 著者:エリザベス・ジョルジュ

© Marin Gerner, Place Kléber à Strasbourg, Lauréat prix Ecriture du Court Polar – Quais du Polar 2025
Pour les curieux, je vous invite à découvrir l’interview vidéo de Marin
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