Interview de Céline Grassegger, conseiller JAI – Représentation Permanente de la France auprès de l’Union Européenne

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Le 17 avril 2021 – Miss Konfidentielle vous invite à lire l’interview de Céline Grassegger, conseiller JAI –Représentation Permanente de la France auprès de l’Union Européenne. Une femme qui sait conjuguer vie professionnelle et vie personnelle avec brio. A l’écoute, douce, calme, humble et sincère, Miss Konfidentielle a passé un moment fort agréable.

Bonjour Céline,
Bonjour Valérie,

  • Pour me présenter rapidement,

Je suis née à Dijon et mes attaches familiales sont en Bourgogne et le Sud de la France. Mon père était enseignant et alors que j’étais encore une enfant, il a été affecté à Strasbourg. Une ville que vous connaissez bien ! (sourire). J’ai fait toutes mes études en Alsace et aspirais à avoir un métier qui m’ouvre des horizons nouveaux. Je ne m’imaginais pas si bien dire quelques années après !

Très jeune j’ai été attirée par le métier de policier et plus particulièrement de commissaire de police.
Une idée saugrenue pour certains membres de ma famille qui n’avait jamais compris de membre des forces de l’ordre. Mes sources d’inspiration ont été diverses depuis la littérature enfantine jusqu’aux grandes maîtres des Polars (du Club des 5 aux livres d’Agatha Christie, puis les auteurs américains Michael Connelly, James Ellroy, avant d’avoir un penchant pour les auteurs du nord de l’Europe comme Henning Mankell, Camilla Läckberg ou Arnaldur Indriðason) et par les documentaires télévisés tels que Envoyé Spécial ou les films noirs classiques avec un prix spécial pour Alfred Hitchcock.

J’ai passé mon bac puis obtenu ma maîtrise en droit public à Strasbourg. J’ai préparé le concours à Lyon car l’IEJ proposait une préparation de grande qualité en partenariat avec l’École nationale supérieure de la Police (ENSP) qui se trouve à proximité.

Etre commissaire de police pour moi c’est d’abord être au service des autres, respecter et faire respecter les règles, protéger les personnes et l’intérêt général, être au contact de toutes les catégories de personnes sur l’ensemble du territoire. Ce qui impliquait la capacité à être flexible et mobile. Un métier au cœur de l’actualité et au contact des gens. Exactement ce à quoi j’aspirais.

J’ai fait mes premiers pas dans la police comme officier en janvier 1998 et j’ai intégré avec enthousiasme, par la voie du concours externe, l’école des commissaires de police (ENSP) en septembre 1998. La formation dure deux ans et nous permet de nous préparer aux nombreux domaines de nos futures affectations. Ma tutrice de stage, Jeanine BUISSON, une des premières femmes commissaires de police que j’étais amenée à rencontrer, m’a été d’un grand soutien tout au long de ma formation, et bien après. Elle m’a accueillie avec bienveillance et a su me montrer la richesse de ce métier. J’en profite pour la remercier sincèrement ainsi que Brigitte JULLIEN car elles ont toujours été de sages conseils à mon égard à des moments décisifs de mon parcours.

J’ai réalisé la force de mon engagement lors que nous avons défilé le 14 juillet sur les Champs-Élysées et que je portais avec fierté et émotion l’écharpe tricolore et l’épée des commissaires de police. Un moment très fort en intensité. Alors que la promotion défilait, nous sentions une cohésion renforcée. Un événement porteur de valeurs. Ma promotion, la 50ème, porte d’ailleurs le nom de « République », un choix qui a fait l’unanimité lors de notre baptême.

A la sortie de l’ENSP, commissaire de police, vous débutez votre carrière professionnelle.
Racontez-nous
 

  • Je suis nommée en août 2000, chef de circonscription de sécurité publique à Sens

J’étais ravie ! Ce poste de chef de CSP allait me permettre de travailler sur des sujets variés à une échelle humaine : police secours, investigations, gestions des RH et du budget, logistique, volet partenarial… et de redécouvrir ma région natale.

Jeanine Buisson m’avait dit « Si tu commences par un poste de chef de circonscription, après tu pourras aller partout ». Et elle avait raison. J’ai vécu les applications concrètes sur le terrain de la théorie apprise à l’école. Pour moi, c’était la seconde école, « l’école de la vie ».

Je pense avoir étonné mes équipes par mon enthousiasme car Sens n’était pas une circonscription tranquille comme on pouvait le penser. La presse ne parlait pas des faits de délinquance, de cambriolages, de voitures brûlées. Mais la réalité était que nous avions une activité forte. Cela n’a pas été simple de s’imposer avec des équipes sédentaires d’autant que je débutais et que je n’avais pas d’adjoint. Heureusement, j’ai pu compter sur des gradés et des officiers de valeur qui m’ont appris, à leur tour, leurs « ficelles » du métier. Je ne cache pas que les premiers jours ont été d’une grande intensité mais j’ai toujours été soutenue par ma famille et par les policiers que je commandais. J’ai appris vite car les événements et les dossiers nous obligent à avancer.

Pour les plus jeunes, il est intéressant de rappeler que nous vivions l’arrivée de la police de proximité. C’était une nouvelle approche, il fallait convaincre en interne et en externe et finalement nous avions pu poser des actions qui portèrent leurs fruits localement.
Avec mon Directeur départemental, nous formions un bon duo et lorsque j’ai été amenée à faire son intérim au cours de ma 2ème année d’exercice, j’ai réalisé qu’il m’avait donné des clefs pour prendre des responsabilités plus importantes et des astuces pour appréhender mon métier de la manière la plus adaptée même si nos échanges n’avaient pas toujours été simples au début ! Passionné de polar et de cinéma lui aussi, il nous arrivait de plaisanter en évoquant les dialogues d’Audiard après une journée bien remplie. Il a fait partie des figures qui ont comptées pour moi dans l’appréhension de mon métier.

  • En juillet 2003, je postule pour un poste en Outre-mer et… par le jeu des mutations en cascade j’accepte le poste de chef du service de la PAF à Menton.

La Police Aux Frontières (PAF) est un métier de spécialiste et le service installé à Menton a la particularité d’être en charge de la surveillance des voies terrestres, ferroviaires et maritimes.
Les flux migratoires étaient à l’époque principalement originaires d’Irak et des Balkans. Nous avions également la charge de la protection de l’espace Schengen pour le territoire de Monaco et le développement du partenariat avec nos confrères italiens avec lesquels nous avions organisé les premières patrouilles mixtes dans les trains ou sur les routes.
J’ai aussi pu découvrir l’univers aéroportuaire car notre direction était implantée dans l’aéroport de Nice, qui était le 1er aéroport de province. Nous avons prêté main-forte lors d’événements. Je pense aux obsèques du Prince Rainier III en 2005, la gestion des afflux de passagers pour la période estivale, le pélerinage vers la Mecque, par exemples. J’ai suivi la formation en matière de sûreté aéroportuaire, de lutte contre le travail dissimulé ou celle sur les faux documents. Nous pouvions ainsi travailler avec les compagnies et le gestionnaire pour s’assurer des mesures de sécurité et partager notre analyse des risques. Travailler à la PAF a été pour moi le début de la mise en pratique des règles européennes de manière concrète avec la protection de l’espace Schengen à nos frontières intérieures et extérieures, portuaires et aéroportuaires et les échanges opérationnels avec le CCPD de Vintimille et nos homologues italiens mais aussi la Suisse et les Espagnols.

Le service que je dirigeais et les unités départementales que j’ai croisées étaient d’une grande qualité malgré un travail souvent moins mis en valeur car méconnu par rapport au travail de commissariat.

  • En août 2008, j’ai eu l’opportunité de rejoindre le commissariat de Cannes

Je suis devenue la chef du service de proximité du Commissariat qui est compétent sur les villes de Cannes et du Cannet, et l’adjointe du commissaire central et chef du district de Cannes. Derrière les paillettes, j’ai constaté des vrais enjeux de sécurité avec une activité de voie publique très importante.

Cinéphile, j’étais intéressée de voir l’envers du décor, notamment lors du Festival du cinéma de Cannes.

Mes amis d’ailleurs pensaient que mon poste se réduisait à la sécurisation du Festival et que je pouvais aller me baigner le reste de l’année… Ce n’était pas cela du tout (rire).

Eté comme hiver, nous avions des investigations importantes à mener, des missions de police secours à gérer, des manifestations à encadrer, des voyages officiers à protéger… La mise en place de la vidéo-verbalisation a fait partie de mes objectifs avec un travail technique à construire dans le cadre de ma mission d’officier du ministère public car nous avions souvent à répondre à des avocats parisiens venus assurer la défense de certains prévenus quelques peu célèbres !

Ce poste m’a également permis de développer des partenariats avec des polices municipales avant-gardistes et avec des élus locaux à fortes personnalités. Vous voyez, à Cannes, il s’agissait d’un poste très opérationnel qui me permettait d’être au contact du public et aux cotés de mes effectifs. D’ailleurs c’est notre unité qui nous a permis de surmonter la perte tragique de deux policiers de la BAC. Leur engagement et la solidarité entre les personnels m’ont montré à quel point nous pouvons être forts ensemble malgré un quotidien qui n’est pas facile tous les jours et qui vous ne pouvez pas partager en rentrant le soir à la maison.

  • En octobre 2010, un poste en Outre-mer m’a été proposé et j’arrive en janvier 2011, en Guadeloupe en qualité de directrice départementale adjointe de la sécurité publique

J’ai découvert un département ultramarin avec les avantages et les inconvénients que cela comporte : le décalage horaire avec la métropole qui peut ralentir les prises de décision, une île ce qui signifie pas d’échappatoires pour les délinquants et peu de tranquillité privée pour les policiers, la difficulté de se faire accepter lorsque l’on ne connaît pas la culture locale, un déracinement en pleine année scolaire pour mes enfants, un changement professionnel pour mon époux…

Mon poste m’offrait une vue d’ensemble de notre direction et mon directeur m’a confié la mission de créer la 1ere ZSP de Guadeloupe (Zone de sécurité prioritaire). Avec tous les partenaires, nous avons essayé d’être originaux et cela a bien fonctionné car aujourd’hui encore il existe une grande coordination avec les partenaires sociaux, éducatifs à côté de nos échanges avec la Justice et la Gendarmerie. Cette ZSP était devenue la 1ere ZSP mixte. Nos efforts conjugués ont envoyé des signaux forts à la société. J’ai été décorée de l’ordre national du mérite à quelques jours de mon départ et j’ai dédié cette haute récompense à tous les personnels qui m’ont permis d’assurer nos missions dans de bonnes conditions malgré les difficultés du quotidien.

Ce poste en Guadeloupe a été une belle expérience tant professionnelle qu’humaine et j’espère pouvoir un jour y revenir en tant que simple touriste pour profiter de cette île verdoyante sans penser à l’envers du décor qui faisait notre quotidien ! Outre la culture antillaise magnifique, j’ai apprécié la qualité des liens que nous avions créé également entre « expatriés » et la solidarité qui en découlait.

  • En 2014, le directeur central M. Pascal LALLE, que je remercie de sa confiance, me propose un poste de DDSP à Niort, dans les Deux-Sèvres

Je ne connaissais pas du tout la région. Et je vous avoue que cela a été presque plus difficile de me
réacclimater à la vie en métropole que mon intégration en Guadeloupe. Mais mon nouveau poste m’ouvrait des challenges avec la mise en place de la sécurité du quotidien, la refonte du traitement judiciaire, les travaux du commissariat de Niort et le suivi des missions du commissariat de Thouars. J’y ai trouvé des partenariats innovants avec les mutuelles et j’ai participé à la réactivation de l’association du club des chefs de services de l’Etat qui nous a permis de mieux faire connaissance tout en découvrant les richesses culturelles et économiques de notre département. Cette association nous a permis de faciliter nos échanges professionnels pour résoudre des difficultés opérationnelles.

Puis voyant arriver l’échéance d’une future mutation, vous souhaitez vous orienter vers un autre univers de la Police nationale

Tout à fait et j’ai eu la chance d’être retenue par la Direction de la Coopération Internationale pour devenir conseillère pour les affaires intérieures à la représentation française auprès des Institutions européennes à Bruxelles.

Mes études de droit public à Strasbourg m’avaient permis d’aborder le droit européen et mon expérience à la PAF m’avait confortée dans l’importance que les sujets européens ont dans notre quotidien professionnel. Lorsque j’étais auditrice de la session nationale de l’INHESJ, un an auparavant, nous avons effectué un déplacement à Bruxelles, je n’imaginais pas que je rejoindrai ces enceintes aussi vite et à titre professionnel ! Sans doute un clin d’œil de la vie ! Ayant toujours eu une appétence pour les langues étrangères, j’étais prête pour relever ce nouveau défi en septembre 2019.

La représentation permanente est placée sous l’autorité d’un ambassadeur et est composée de conseillers qui représentent tous les ministères français. (https://ue.delegfrance.org/).
Le rôle d’un conseiller est d’assurer l’interface entre les autorités françaises et les institutions européennes. Sa mission est de promouvoir et défendre des positions de la France auprès des institutions européennes et d’informer les autorités françaises sur l’état des questions européennes. Nous sommes amenés à représenter la France au sein des instances de travail, en participant aux négociations des instruments juridiques qui auront un impact sur notre droit interne, en effectuant un travail de veille et d’influence auprès des différents acteurs européens mais aussi auprès des administrations françaises en fonction de nos portefeuilles.

A mon arrivée, j’ai suivi le volet de lutte contre le terrorisme en participant activement aux négociations sur le règlement pour la prévention et le retrait des contenus à caractère terroriste en ligne. Ce texte entrera en vigueur dans tous les Etats membres en 2022. Compte tenu de l’enjeu opérationnel de ce texte, je suis contente d’avoir pu participer de si près à son aboutissement car la France portait une attention forte à cette négociation dans la lutte contre le terrorisme et la prévention de la radicalisation.

Dans la perspective de la Présidence française qui aura lieu au premier semestre 2022, je me suis orientée plus particulièrement vers la lutte contre la radicalisation, objectif auquel je participais en première ligne dans mon précédent poste. Les enjeux sont essentiels pour assurer la sécurité de notre espace européen et éviter toute nouvelle atteinte contre nos valeurs démocratiques communes.

J’assure également le suivi des évaluations des Etats membres quant à leur respect de l’acquis de Schengen. A ce titre, je suis pleinement impliquée dans les évaluations qui ont eu lieu en ce moment en France et qui concernent les domaines du retour, de la coopération policière, du Système d’Information Schengen, des frontières extérieures, de la politique commune des visas et de la protection des données. Ces évaluations sont conduites par des experts des pays de l’espace Schengen qui viennent s’assurer de notre bonne application des mesures européennes. Nous travaillons également sur la refonte du mécanisme d’évaluation et de contrôle Schengen qui fait également partie des priorités de la France.

Ce poste est très enrichissant par la découverte d’un nouvel univers professionnel, des partenaires aux profils variés et forts des expériences diversifiées. Et même si le tempo européen peut paraître surprenant, les résultats sont encourageants comme je le constate dans mon cœur de métier par la libre circulation des personnes à l’intérieur de l’espace Schengen ou la coopération policière pour identifier des personnes recherchées ou démanteler des groupes délinquants transfrontières.

La préparation de la Présidence française de l’Union Européenne est déjà bien avancée et nous travaillons en amont nos dossiers avec nos partenaires des administrations nationales et des ministères en lien étroit avec le SGAE (https://sgae.gouv.fr/). Dans mes thématiques, je suis amenée à échanger avec les services du Ministère de l’Intérieur comme la DAEI, la DGEF ou le CIPDR mais aussi les services de police (dont la PAF, la DCPJ et la DCI) et de gendarmerie ainsi que d’autres administrations en fonction des sujets abordés. Nous avons également des contacts privilégiés avec les pays qui nous précèdent et nous succèdent et essayons de profiter des expériences de chacun avec l’aide et le soutien du Secrétariat Général du Conseil et nos interlocuteurs privilégiés au sein de la Commission et des agences européennes. (https://europa.eu/european-union/index_fr)

Au regard de votre riche expérience, souhaitez-vous faire passer des messages ?

Absolument. Je considère avoir la chance d’exercer un métier exceptionnel, pas facile tous les jours mais d’une richesse humaine incroyable. L’adrénaline de certains événements efface la noirceur de moments difficiles auxquels nous devons faire face ; car nous sommes souvent le dernier rempart pour protéger notre société, nos concitoyens et nos valeurs démocratiques et humanistes.

La Police m’a donné la possibilité de rencontrer des personnes inoubliables, de travailler avec des agents inestimables, de découvrir des territoires sous un œil différent, et d’apprendre toujours car chaque mutation est une nouvelle expérience. Nous sortons tous les jours de notre zone de confort pour aller au-devant des problèmes à régler et pour autant il ne faut pas en oublier de préserver son espace personnel et sa vie de famille. J’ai toujours été « la première femme » sur mes postes, mais je voudrais rappeler que même si sous l’uniforme, se trouve une femme, une maman, nous sommes policières à chaque instant.

C’est aussi pourquoi, je souhaite exprimer mon émerveillement pour mon époux et mes enfants qui ont toujours suivi mes pérégrinations avec curiosité et contentement même si les départs n’ont pas toujours été faciles pour eux. Mon cocon familial en est encore plus fort et nous avons toujours profité de ces moments pour découvrir de nouveaux horizons.

Je souhaite encourager les jeunes femmes à ouvrir la porte de la Police Nationale car c’est une belle institution qui est en permanente révolution pour s’adapter aux besoins de notre société et nous permet de nous épanouir en nous offrant des possibilités de carrières, de postes et de responsabilités. J’ai toujours aimé participer au recrutement des adjoints de sécurité et de policiers et c’est un message que j’ai plaisir à apporter à nos futur(e)s recrues.

Lorsque j’ai un peu de temps libre, j’aime organiser des périples en famille pour les grandes vacances en Europe ou en Amérique du Nord, même si la crise sanitaire actuelle m’oblige à refréner mes envies de découvrir la Chine ou le Japon …

Pour rester dynamique, je pratique la natation et le yoga et en attendant que les piscines réouvrent, j’ai repris la course et les balades en vélo. Je lis toujours beaucoup de romans policiers (Peter MAY et sa trilogie de Lewis ou sa série chinoise) mais aussi la collection Totem aux éditions Gallmeister. Ayant des enfants scolarisés, je relis les grands classiques au fil de leurs études, même s’ils ne comprennent pas l’intérêt que j’ai eu de lire tous les Rougon-Macquart ou l’oeuvre complète de Proust quand un seul roman était demandé ! Ces révisions m’aident souvent pour mes réflexions de cruciverbiste du dimanche…

Je vous sais apprécier les devises..

Absolument. En faisant défiler mon parcours, je pense à une citation d’Alexandre DUMAS que j’aimais à l’adolescence et qui finalement est restée d’actualité « Ne craignez pas les occasions et cherchez les aventures. » à côté de cette phrase de Nietzsche « La vie n’est-elle pas cent fois trop courte pour qu’on s’ennuie ? ». De quoi donner l’envie de poursuivre mon chemin quotidien !

Un grand remerciement Céline pour le temps consacré à l’interview. Un temps précieux visant à permettre aux lecteurs de mieux comprendre les fonctionnements de nos institutions à travers votre parcours. Une évolution réalisée grâce à vos qualités professionnelles et aussi de femme, un exemple pour toutes celles qui souhaitent “tracer” leur chemin avec plein succès tout en respectant les valeurs morales essentielles au bon fonctionnement collectif. 

Deux photos marquantes avant de nous quitter :

1ère photo : Installation officielle en qualité de DDSP des Deux-Sèvres de Céline Grassegger le 29 septembre 2014. Dans la cour d’honneur de la Préfecture à Niort avec le Directeur Central de la Sécurité Publique P.LALLE et le Préfet P. LAMBERT © DDSP 79
2de photo : Céline Grassegger le 12 juillet 2018 lors de la signature d’une convention de partenariat entre la DDSP 79 et la délégation militaire départementale en son siège à Niort © DDSP 79

🗝 Petit lexique proposé par Miss Konfidentielle

CIPDR : Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation
DAEI : Direction aux Affaires Européennes et Internationales
DCI : Direction de la Coopération Internationale
DCPJ : Direction Centrale de la Police Judiciaire
DGEF : Direction Générale des Etrangers en France
PAF : Police aux Frontières
SGAE : Secrétariat Général des Affaires Européennes


Note importante

  • Il est obligatoire d’obtenir l’autorisation écrite de Valérie Desforges, auteur de l’interview, avant de reproduire tout ou partie de son contenu sur un autre media.
  • Il est obligatoire de respecter les légendes ainsi que les copyrights des photos.

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