Alpes-Maritimes, le département lance l’Observatoire Départemental de l’Eau

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Le plein succès des JEP2022 sur le territoire français mène à la réflexion de la protection de l’environnement, de l’écologie, moyen de protection de notre patrimoine. 

En prenant connaissance du message de Charles Ange Ginésy, Président du Département des Alpes-Maritimes, je pense instructif de partager avec vous les informations.

 

Charles Ange Ginésy

 

La situation locale, nationale et même mondiale devient particulièrement préoccupante.

Au vu de la sècheresse que nous subissons, l’année 2022 doit marquer un tournant majeur sur la question stratégique de la gestion de la ressource en eau.

Une ressource que les Maralpins, entourés de montagnes et de cours d’eau, pensaient jusque-là inépuisable !

La situation dramatique du département depuis le printemps 2022 nous a amenés à constituer un Observatoire Départemental de l’Eau des Alpes-Maritimes dans le but d’agir face à la crise environnementale que nous subissons.

Il sera doté de moyens humains et financiers et organisé autour de deux comités :

  • Un Comité Scientifique regroupant dès aujourd’hui une vingtaine d’universitaires, chercheurs et créateurs d’innovation dans le domaine de l’eau.
  • Un Comité de Pilotage regroupant les collectivités, les gestionnaires et exploitants des réseaux d’eau, publics et privés, de tout le territoire des Alpes-Maritimes.

Le Plan départemental de gestion de l’eau, qui sera présenté en assemblée plénière du Conseil départemental le 7 octobre, s’appuiera sur quatre piliers, pour 25 millions d’euros :

  • Lutte contre les pertes d’eau en faisant passer le rendement moyen des réseaux de 70 à 90 %
  • Soutien aux dispositifs innovants d’économie d’eau et aux projets de réutilisation des eaux usées
  • Création d’une aide aux professionnels et particuliers pour l’achat de récupérateurs d’eau
  • Amélioration de la connaissance pour agir.

En effet, nos politiques pour faire face au manque d’eau doivent s’appuyer sur des objectifs précis, identifiés et priorisés. Elles doivent également s’adresser à tous les différents usages, agricoles, industriels, particuliers et professionnels. »

Je vous invite à aller plus loin


Note personnelle

La France est une terre magnifique qu’il nous faut préserver pour son patrimoine, l’assurance d’un tourisme en développement et aussi pour nos jeunes en devenir.

Cela passe nécessairement par une sensibilisation accrue, une information claire et des formations à entreprendre qui leur sont/seront dédiées. Je m’en remets, par exemple, à l’Éducation nationale.

 

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