Musée du quai Branly – Les trois expos de la rentrée à ne pas manquer

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C’est la rentrée ! Voici les trois expositions du Musée du quai Branly situé à Paris à ne surtout pas manquer.  En famille ou entre amis ! Une jolie manière de vous cultiver tout en vous évadant..  j’avoue y avoir vécu un moment de plaisir. 

LA PIERRE SACRÉE DES MAORI
Fermeture : 1er octobre 2017
Conception : Te Papa Tongarewa Museum

L’exposition, conçue par le musée néo-zélandais Te Papa Tongarewa Museum, met en lumière les très riches collections de jade de ce musée. Cette pierre précieuse – pounamu en langue m ̄aori – ne se trouve que sur l’île méridionale de la Nouvelle-Zélande, Te Wai Pounamu (« les eaux de la pierre verte »).

L’exposition explore les liens existant entre cette pierre aux vertus magiques et le peuple m ̄aori. Elle présente aux visiteurs les histoires et légendes liées aux objets rassemblés dans le parcours. Couvrant plusieurs siècles, l’exposition rassemble des sculp- tures et objets de petite taille, tous en jade, qu’il s’agisse des 200 taonga (trésors) très rares – dont une collection de 96 hei tiki, de 20 mere et de 4 «pierres à toucher» – ou d’objets courants mais néanmoins précieux.

Ces objets, transmis de génération en génération, sont devenus insé- parables du mana – pouvoir ou force surnaturels, hérités des divi- nités ou d’esprits anciens, qui se sont transmis aux hommes par lien généalogique – de leur possesseur. L’exposition s’achève sur la présenta- tion d’œuvres de jade plus contem- poraines, preuve à la fois de la persis- tance des techniques m ̄aori, et de la fascination symbolique exercée par le jade.

AZTEC HOTEL – Le style néo-maya en Amérique
Fermeture : 8 octobre 2017

Après l’exposition TIKI POP en 2014, le musée du quai Branly – Jacques Chirac invite à nouveau le spécialiste de Pop culture Sven Kirsten.

Au début du 20e siècle, les États-Unis ont vécu une passion éphémère mais intense pour la culture maya. L’installation AZTEC HOTEL. Le style néo- maya en Amérique met à l’honneur cet engouement pour les vestiges découverts dans la jungle, en par- ticulier ceux de la civilisation maya. La qualité et la beauté des bâtiments et le mystère qui entoure la disparition de leurs architectes ont fortement nourri l’imagination collective. Livres, gravures, posters, lms, pochettes de vinyle constituent le corpus principal de cette installation qui revisite la culture et l’iconographie maya à travers les travaux d’archéologues, explorateurs et architectes des 19e et 20e siècles et les créations issues de la culture populaire aux États-Unis.

L’AFRIQUE DES ROUTES
Fermeture : 12 novembre 2017
Commissaire : Gaëlle Beaujean
Conseillère scientifique : Catherine Coquery-Vidrovitch

Aux origines de l’humanité, l’Afrique a constam- ment échangé avec les autres continents. Elle n’a pas seulement fourni sa force de travail, son or et ses matières premières depuis des millénaires, mais aussi ses savoir-faire et ses cultures constamment remo- delés. Son histoire est inscrite dans les dynamiques mondiales. Panorama d’un continent au carrefour des mondes, à contre-courant des idées reçues.

L’Afrique, un continent sans Histoire? Si les a priori ont la vie dure, les faits, eux, sont indéniables : les Africains n’ont jamais vécu dans l’isolement. Longtemps ignorés, les échanges panafricains et extra-afri- cains ont pourtant débuté voici des millénaires, bien avant les indépen- dances, la colonisation et l’arrivée des premiers navires portugais au milieu du 15e siècle, la colonisation et les indépendances. En témoignent les sculptures, pièces d’orfèvrerie ou d’ivoire, peintures et autres œuvres présentées dans l’exposition L’AFRIQUE DES ROUTES.

Du cinquième millénaire avant notre ère à nos jours, celle-ci évoque ainsi les routes, uviales, terrestres ou mari- times qui ont contribué à la circula- tion et aux contacts des hommes, des matériaux et des œuvres. Des chars gravés de l’Oued Djerat du Sahara aux porcelaines chinoises de Madagascar, des cultes et rituels candomblé d’Amérique du sud aux œuvres contemporaines métissées du Nigérian Yinka Shonibare MBE, c’est le portrait d’un continent au cœur de l’histoire globale qui est ici dressé.

Musée du quai Branly – Jacques Chirac
37 Quai Branly, 75007 Paris – +33 (0)1 56 61 70 00
www.quaibranly.fr/fr/

 

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