22 juin 2019 : journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs

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Miss Konfidentielle est sensibilisée par le don d’organes. Un acte qui n’est pas encore estimé à sa juste valeur en France et qui pourtant sauve des vies. Chaque année, le 22 juin, l’Agence de la biomédecine invite le grand public à la réflexion sur le don d’organes et de tissus et à la reconnaissance aux donneurs ainsi qu’à leurs proches. Une excellente initiative qui mérite toute notre attention.

Le don d’organes et de tissus est un acte généreux qui permet de sauver des milliers de malades et accidentés chaque année. Pour autant, la fréquence de la greffe n’en fait pas pour autant un acte “normal“, de routine. En France, plus de 63 000 personnes vivent grâce à un organe greffé. L’ensemble des acteurs de la chaine de la greffe s’engage chaque jour à améliorer la prise en charge des familles de donneurs, des patients en attente de greffe et des patients greffés.

Un témoignage de Monsieur Thous ” Atteint de la maladie de BERGER découverte il y a plusieurs décennies provoquant une dégradation progressive et finale de la fonction rénale, je suis suivi depuis plus de 20 ans par l’équipe du Professeur RONDEAU chef du service néphrologie de l’hôpital TENON à PARIS 20. Je tiens à remercier à travers ce témoignage l’ensemble de l’équipe médicale pour la qualité de leur écoute et leur grand professionnalisme. J’ai eu la chance en 2008 de recevoir une greffe rénale sans avoir à passer par la terrible épreuve des séances de dialyse. Depuis cette date, je revis pleinement. Encore merci à eux et bien sûr au donneur “.

Au total, 5 805 greffes d’organes ont été réalisées en 2018 dont 561 à partir de donneurs vivants.

  • 1 325 greffes de foie dont 20 grâce à un don du vivant, pour les personnes atteintes d’hépatites C et B, de cancers primitifs du foie et de cirrhoses alcooliques, mais aussi la NASH, une maladie du foie touchant les personnes en surpoids et/ou diabétiques. C’est le deuxième organe le plus greffé, après les reins.
  • 78 greffes de pancréas, la plupart ont été réalisées en même temps qu’une greffe de rein, pour des patients diabétiques de type 1 assez jeunes et très gravement atteints, dont on n’arrive pas à stabiliser le taux d’insuline.
  • 373 greffes de poumons et 9 greffes cardio-pulmonaires, pour les patients atteints de mucoviscidose de bronchites chroniques (BPCO, emphysème) et de fibroses pulmonaires.
  • 450 greffes de cœur pour ceux qui souffrent d’une malformation ou d’une maladie cardiaque… mais aussi pour ceux qui ont subi un infarctus grave évoluant vers une insuffisance cardiaque terminale.
  • 3 567 greffes de rein dont 541 grâce à un don du vivant, pour malades souffrant d’insuffisance rénale chronique terminale, en lien avec une hypertension artérielle sévère ou un diabète, une malformation ou des maladies du filtre rénal… Le rein est l’organe pour lequel il y a le plus de patients en attente sur la liste nationale.
  • 3 greffes d’un segment d’intestins.
En 2019, l’Agence de la biomédecine met en place une nouvelle campagne de communication dans la continuité de l’édition 2018. Elle visera donc à augmenter la connaissance de la loi et rendre les Français davantage concernés par le sujet. Comment ? En capitalisant sur les bons résultats de la campagne de l’an passé complété par un dispositif inédit afin d’engager l’ensemble de nos publics à l’occasion du 22 juin.

 

Le message 2019 : « Don d’organes et de tissus. Tous concernés ! »

Le principal objectif de cette journée est de faire prendre conscience à la population que tout le monde est un donneur potentiel d’organes et de tissus, à moins de s’y être opposé de son vivant. En effet, la loi sur le don d’organes et de tissus reste mal connue même si elle progresse en 2018, 24% des Français connaissent la loi en spontané. En 2015, ils étaient seulement 7%. Une belle progression certes, mais qui ne reste pas suffisante. Découvrez le spot TV :


Ce que dit la loi :

Selon la loi, chacun est un donneur présumé d’organes et de tissus à moins qu’il n’ait exprimé de son vivant le refus d’être prélevé. Il n’existe pas de registre du “oui“. Ainsi, la personne qui consent au don de ses organes en vue de greffes n’a aucune démarche officielle à faire.

En cas d’opposition, il convient de faire connaitre son refus de prélèvement :

• À titre principal, s’inscrire sur le registre national des refus.
• Exprimer son opposition à un proche, par écrit ou de vive voix.

Pour en savoir plus, consulter :
Dossier de Presse du Ministère des Solidarités et de la Santé
Agence de la biomédecine
Site de dons d’organes


Avis de Miss Konfidentielle : il est essentiel de parler en famille, entre amis du sujet. D’échanger les points de vue afin d’avancer pour prendre des décisions. Puis de les rédiger et les dire à l’entourage.
Il est tellement plus simple d’anticiper. L’anticipation n’est t-elle pas source de sérénité pour soi et pour les proches ?

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