Garantie européenne de l’enfance : première réunion des coordinateurs nationaux avec Virginie Lasserre, représentante de la France

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En 2019, la présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, avait annoncé la création d’une Garantie européenne pour l’enfance en vue de garantir que

Chaque enfant en Europe menacé de pauvreté ou d’exclusion sociale ait accès aux droits les plus fondamentaux comme les soins de santé et l’éducation.

La Garantie européenne pour l’enfance adoptée par le Conseil en juin 2021 a pour objectif de prévenir et combattre l’exclusion sociale en garantissant l’accès des enfants dans le besoin à un ensemble de droits clés :

  • Éducation de la petite enfance et garde ;
  • Éducation et activités en milieu scolaire ;
  • Soins de santé ;
  • Nutrition ;
  • Logement.

Alors que la plupart des enfants de l’UE ont déjà accès à ces services, un accès véritablement universel est essentiel pour garantir l’égalité des chances à tous les enfants, en particulier à ceux qui subissent l’exclusion sociale en raison de la pauvreté ou d’autres formes de désavantage.

La Garantie européenne pour l’enfance, pour être efficace, doit s’inscrire dans le cadre d’un ensemble large de mesures intégrées et opérationnelles dans chaque pays. Aussi, la toute première réunion des coordinateurs nationaux de la Garantie européenne pour l’enfance s’est tenue lundi 18 octobre 2021, pour :

  • Elaborer des plans d’actions nationaux pour la mise en œuvre de la Garantie européenne pour l’enfance ;
  • Avoir une approche multidimensionnelle et intersectorielle, en mobilisant toutes les structures de coordination relatives au champs de l’enfance dans chaque pays ;
  • Partager et collaborer avec la Commission Européenne et le réseau national des coordinateurs pour proposer un ensemble de mesures larges et opérationnelles.

Virginie Lasserre, directrice générale de la cohésion sociale (DGCS) au sein du ministère des Solidarités et de la Santé, et déléguée interministérielle à la Famille, est la coordinatrice nationale de la France pour la mise en œuvre de la Garantie pour l’enfance. La France devra remettre un rapport au printemps prochain.

Enfin, dans une approche plus globale, la Garantie européenne de l’enfance rejoint les objectifs la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté lancée en 2018 en France. Les deux premiers engagements de cette Stratégie reflètent les priorités et les défis de la France en matière de lutte contre la pauvreté des enfants.

Elle comprend des mesures visant à garantir l’accès aux structures d’accueil de la petite enfance. Elle se concentre également sur l’éducation, notamment dans les territoires les plus pauvres et sur l’accès à une nutrition adéquate pour tous les enfants, à travers la mise en œuvre, depuis 2019, de petits déjeuners gratuits à l’école et de repas à 1 € dans les cantines scolaires.

 

2 commentaires
  1. GV dit

    Oh ! que voilà un article qui me pousse inexorablement à me livrer pour soutenir son sujet.
    Pardonnez mon manque de discrétion, mais je me sens obligé de parler de moi pour inciter les lecteurs à soutenir ce projet, primordial pour l’Enfance (les adultes en devenir….).

    Garantie européenne pour l’enfance ? Oh que oui, oui et oui ! Vite, vite, vite…… !

    Je soutiens de toutes mes forces car :

    Moi qui suis bientôt sexagénaire,
    Moi qui suis fils de l’immigration, par cause de guerre,
    Moi qui suis né d’un Républicain (espagnol, l’un de ceux de 1936, les guérilleros, ceux qui, dès 1939 se sont battus pour que la France et d’autres pays placés sous le joug de la terreur, soient libre),
    Moi qui, ensuite, ai connu la pauvreté, le manque de confort, le froid, la risée de certains, etc.
    Moi qui, à peine adolescent, vécu le décès de ma mère,
    Moi qui me suis battu, seul, pour m’extirper de ma modeste condition de naissance,
    Moi, qui sers le pays qui a accueilli mon géniteur et y ai trouvé un ascenseur social m’extirpant de ma condition de naissance, peu amène,
    Moi qui ai connu la C.E.E., à 6, à 9 puis à 12, etc.
    Moi qui ai vu un Républicain espagnol fier d’aller voter pour le premier scrutin européen,
    Moi qui ai voulu donner de mon temps, de ma jeunesse, de ma force, pour la Paix, afin de lutter contre le malheur que des enfants connaissaient dans des pays du continent européen ou plus lointains, frappés par des guerres…

    Moi qui, si je n’avais pas été éduqué dans la rigueur, aurais peut-être sombré dans la rancœur ; par dépit, par rage, j’aurais pu devenir un malfaisant, par grossière erreur, cherchant à venger le sort qui m’avait été prédit par ma condition sociale…. en frappant ceux dont j’étais jaloux ou que j’aurais -par erreur encore- identifié comme responsables de mon état.

    Moi, moi, moi….. Je n’attendais que cela de la part de nos Chefs d’Etats et dirigeants européens, une garantie pour l’Enfance !

    Moi, moi, moi….. Je suis prêt, disposé, fermement décidé, à donner de mon temps, de mes connaissances, etc., pour que cette garantie élémentaire soit pérenne et efficiente.

    Afin que jamais ô grand jamais, un enfant ne manque, dans notre Union, des conditions minimales de sécurité et de confort lui permettant de devenir un citoyen à part entière ce cette Union Européenne sans laquelle nous ne pourrions isolément faire face à bon nombre d’infamies.

    Souvenons nous que nos enfants ne sont pas nos enfants….. ils (et elles) sont l’appel de la vie à la lumière….. Ils (et elles) sont nos lendemains….. Ils et Elles sont la VIE….. !

    Merci Miss K de votre partage. Merci car, grâce à vous, une fois encore, je peux me laisser aller à crier qu’il serait funeste, horrible, indécent, ignoble, indigne, de ne pas vouloir assurer à NOS enfants, sans distinction d’origines, les conditions décentes de leur épanouissement.

    1. Miss K dit

      Un grand remerciement pour votre cri spontané lequel je l’espère participera à faire bouger les lignes…

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