La réalité du monde et sa perception

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Après mon article La PNL est une éducation du cerveau, Richard Bandler je vous invite à avancer dans vos connaissances sur la PNL. Diplômée en tant que praticien PNL chez Psynapse, je ne peux m’empêcher de partager avec vous des outils qui nous permette de mieux nous connaître et nous adapter aux autres avec plus d’efficacité, que ce soit dans le cadre de la famille, des amis et professionnel. Les grands patrons et les politiciens suivent bien souvent des formations de PNL afin d’être plus pertinents, convaincants et ainsi gagnants ! En pleine période électorale, le sujet tombe à pic.


La carte et le territoire

Par la perception du monde à travers nos 5 sens nous élaborons tous une “carte du territoire” c’est-à-dire une représentation interne de notre environnement externe.

La carte n’est pas le territoire 

Afin d’expliquer la différence entre la réalité du monde tel qu’il est et les diverses représentations que nous en faisons, la PNL utilise la célèbre métaphore de la cartographie de Korzybski : “la carte n’est pas le territoire”.

En effet, “la carte n’est pas le territoire”, il existe une différence entre le monde qui nous entoure (le territoire) et la représentation que nous en avons (la carte). Nous assimilons et appréhendons la réalité extérieure , “le territoire” d’une manière subjective et nous élaborons notre propre carte du monde.

Notre appréhension, notre vision du monde est réduite par notre capacité physiologique à pouvoir percevoir ce monde bien plus riche, plus large, plus complexe ou parfois plus simple, plus abordable que nous l’imaginons.

“La carte du monde d’un individu” est composée d’informations passées au travers de 3 filtres et de 3 mécanismes, qui constitue un véritable processus de sélection.

Chaque individu possède sa ou ses carte(s) du monde en fonction des situations ou des circonstances dans lesquelles il se trouve.

Les 3 filtres limitant “la carte du monde” de chacun :

  1. les filtres neurologiques : notre perception est limitée physiologiquement par nos sens.
  2. Les filtres socioculturels : notre milieu culturel influence nos perceptions et contribue à déformer nos représentations.
  3. les filtres personnels : notre éducation, notre histoire, nos expériences, l’ambiance familiale, les traumatismes, les routines quotidiennes, nos croyances, nos valeurs, nos peurs, nos états émotionnels ainsi que nos métaprogrammes tendent à orienter notre vision du monde.

Les 3 processus limitant “la carte du monde” de chacun :

  1. la sélection (omissions ou suppressions)
    la sélection nous évite d’être submergés par trop de stimuli extérieurs. C’est la raison pour laquelle nous sommes obligés de focaliser notre attention et de sélectionner certains types d’informations.
  2. la généralisation
    ce processus consiste à émettre des hypothèses de comportements d’individus (des catégories) à partir d’exemples connus. Ce processus facilite l’apprentissage mais favorise également les préjugés.
  3. la distorsion
    ce processus permet de modifier notre représentation du monde extérieur.
    La distorsion favorise la démarche créative ou artistique mais ce processus participe grandement à altérer notre sens des réalités.

Les filtres et les mécanismes sont considérés comme des entraves à la compréhension des cartes des individus, chaque individu ayant sa propre carte du monde. Cependant, ils sont utiles à l’adaptation des individus en fonction des différents contextes ou milieux dans lesquels ils évoluent habituellement.

Source : Psynapse 

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