Contrats de destination : cinq signatures au #CIT du 19 juillet 2018
#Tourisme #DGE
A l’occasion du CIT (Conseil Interministériel du Tourisme) du 19 juillet 2018, quatre contrats de destination ont été prolongés pour trois ans, et un nouveau contrat (« Côte atlantique ») a été signé.
Pour rappel, vingt-deux contrats de destination ont été sélectionnés par la DGE (Direction générale des entreprises) en 2014, 2015 et 2016 après appels à projets. Ils ont été signés par le ministre chargé des affaires étrangères et le ministre chargé de l’économie. Ils visaient à impliquer et fédérer les acteurs touristiques publics et privés dans la mise en œuvre de stratégies de destination, afin de la diversité de l’offre touristique française et de conquérir de nouveaux visiteurs internationaux. En faisant travailler tous les acteurs concernés, les contrats de destination constituent un instrument pragmatique de coordination componsant le « mille-feuille » de la gouvernance du tourisme. Ils permettent à l’Etat d’agir en facilitateur, et d’exercer une grande influence alors que son intervention budgétaire reste limitée.
Quatre contrats de destination prolongés : « Les arts de vivre en Provence », « Autour du Louvre Lens », « Champagne », « Paris, ville augmentée »
Quatre de ces 22 contrats, dont les actions ont été conduites à leur terme, avaient fait l’objet d’un avenant pour prolongation de 3 ans lors du CIT du 19 janvier 2018. Pour quatre autres contrats, qui sont arrivés à échéance en juin, le bilan est aussi largement positif et reconnu par l’ensemble des contractants. Chacun d’entre eux a été prolongé, par avenant, pour une durée de 3 ans. Les quatre destinations concernées sont : « Les art’s de vivre en Provence », « Autour du Louvre-Lens –ALL », « La Champagne », et « Destination Paris : La ville augmentée », grâce à leur capacité à mobiliser l’ensemble de leurs partenaires sur la mise en œuvre d’une stratégie commune à l’échelle de la destination.
En renouvelant ces quatre contrats, l’Etat réaffirme sa volonté de favoriser la visibilité de la destination France à l’étranger. Il a aussi souhaité que les contrats de destination s’engagent sur de nouvelles thématiques :
– L’investissement, en particulier sur des structures d’hébergement de qualité adaptées aux besoins des clientèles internationales, est un besoin majeur sur les territoires de contrats qui en sont encore assez démunis.
– L’innovation et du numérique constituent le deuxième axe nouveau, comprenant : la conception d’outils numériques valorisant la destination ; le développement de produits ou services innovants facilitant l’appropriation de la destination par les professionnels ou les clientèles touristiques ; la collaboration avec un centre de recherche ou un incubateur d’entreprises de type start-up proposant des démarches innovantes d’accueil sur l’ensemble du parcours client, y compris des solutions de mobilité.
Un nouveau contrat signé : « Côte Atlantique »
Le bilan des contrats de destination s’avérant largement positif, le Gouvernement a par ailleurs souhaité qu’une nouvelle destination puisse valoriser ses atouts et mobiliser ses forces au service du tourisme. La destination « Côte Atlantique », qui a souhaité s’inscrire dans cette démarche, a pu démontrer la maturité de son projet. Fort d’une volonté réelle et d’atouts indéniables, sa candidature présentait toutes les qualités pour être retenue. La « Côte Atlantique » devient ainsi le vingt-troisième contrat de destination et s’engage aux côtés de l’Etat pour trois années.
Premier réel atout de ce contrat, cette destination est dynamisée par un collectif fort de deux régions (Pays de la Loire et Nouvelle Aquitaine, et leurs agence et comité régionaux du tourisme), six départements et leurs agences et comités départementaux du tourisme, plusieurs fédérations départementales de l’hôtellerie de plein air, ainsi que par un grand nombre de partenaires territoriaux parmi lesquels des collectivités territoriales et des offices de tourisme. Surtout, ce collectif est déjà en place et a démontré depuis plusieurs années sa volonté de dynamiser de manière efficace l’offre et la notoriété de la destination.
L’ambition des partenaires se mesure à l’aune de l’objectif ciblé : accroitre la visibilité de la destination Côte Atlantique auprès des clientèles étrangères, au premier rang desquelles les clientèles allemandes, hollandaises et belges, mais aussi des marchés plus lointains en Amérique du Nord et en Asie. Cet objectif ambitieux supposera la reconnaissance de la Côte Atlantique comme marque mondiale. En concrétisant ce nouveau contrat de destination, l’Etat réaffirme sa volonté de favoriser la visibilité et la notoriété de la France, en tant que destination touristique, à l’étranger.
Les partenaires du contrat, très conscients de l’enjeu que représente la promotion de la destination « Côte Atlantique », ont souhaité accompagner cette ambition d’un travail en profondeur de structuration de l’offre, notamment de l’offre de séjours, et d’un renforcement de la qualité de l’accueil. Comme pour les contrats renouvelés, le Gouvernement a souhaité que les partenaires du contrat de destination « Côte Atlantique » s’engagent également sur les thématiques de l’investissement, de l’innovation et du numérique.
Source : DGE, le 24 juillet 2018