Depuis le 21 janvier 2021, les voyageurs souhaitant se rendre en France depuis le reste de l’Union européenne doivent présenter le résultat d’un test PCR négatif de moins de 72 heures. Et depuis l’Hexagone, quelles dispositions faut-il prendre pour se déplacer vers un autre Etat membre ? Miss Konfidentielle vous propose un tour d’horizon des conditions d’accès aux autres pays européens.
Les informations présentées sur cette page, valables au 02/04/2021, sont susceptibles d’évoluer. Le texte et la carte sont intégralement mis à jour de manière hebdomadaire. Nous signalons les dernières nouvelles dans un encadré en début d’article. Par ailleurs, les pays frontaliers de la France font l’objet d’une mise à jour plus régulière. Les changements sont indiqués dans le texte, avec la date à laquelle les mesures sont valables. Outre l’Union européenne, le Royaume-Uni et les pays de l’Espace économique européen sont couverts dans cet article.
Face à la persistance de l’épidémie, et malgré la recommandation de la Commission européenne visant à coordonner les mesures de restriction à la libre circulation et à harmoniser les informations épidémiologiques en Europe, les Etats européens continuent d’imposer des mesures très variées pour accéder à leur territoire. Certains acceptent toujours les voyageurs sous conditions de test négatif ou de quarantaine, d’autres acceptent uniquement certaines catégories de population, quand d’autres encore “ferment” leurs frontières autant que possible.
Quelle politique la France a-t-elle adopté vis-à-vis des ressortissants de l’UE ?
Depuis le 15 décembre, le gouvernement français autorise à nouveau les voyages de ses résidents vers le reste de l’Union européenne mais ceux-ci demeurent “totalement et strictement déconseillés”, indique le site du ministère des Affaires étrangères. A compter du 3 avril, les déplacements à l’étranger depuis la France métropolitaine ne pourront être effectués qu’avec un motif impérieux, l’ensemble du territoire étant confiné et se déplacer au-delà de 10 kilomètres autour de son domicile étant proscrit.
Jeudi 21 janvier, au terme d’une visioconférence entre les dirigeants européens, le président français “a annoncé l’introduction d’une obligation de présenter un test PCR négatif réalisé 72 heures avant le départ pour l’ensemble des voyageurs européens souhaitant entrer en France (hors voyages dits essentiels)” par voie aérienne ou maritime, en excluant toutefois les travailleurs frontaliers. La mesure, entrée en vigueur le 25 janvier, a été renforcée une semaine plus tard en y incluant les voyages par voie terrestre.
Depuis le 1er février, toute entrée et sortie du territoire français à destination ou en provenance d’un pays extérieur à l’Union européenne (et d’Andorre, d’Islande, du Liechtenstein, de Monaco, de la Norvège, de Saint-Marin, du Saint-Siège ou de la Suisse) ainsi que des territoires d’outre-mer sont également interdites, sauf motif impérieux. Cette règle a été assouplie le 12 mars à l’égard de huit pays : il n’est plus nécessaire de justifier d’un motif impérieux pour les déplacements en provenance ou vers l’Australie, la Corée du Sud, Israël, le Japon, la Nouvelle Zélande, le Royaume-Uni et Singapour. Pour les déplacements vers et depuis ces pays, les autres restrictions à la circulation restent en vigueur : la présentation d’un test PCR négatif de moins de 72 heures avant le départ, notamment, reste nécessaire.
Entrée possible sous conditions
Mi-juin, la plupart des pays de l’Union européenne et de l’espace Schengen avaient levé les mesures de restriction à leurs frontières et accepté à nouveau sur leur sol des voyageurs venus de France. Face à la deuxième vague épidémique, la quasi-totalité ont depuis réinstauré des limitations de déplacement.
Ces pays imposent des conditions plus ou moins strictes, parfois différenciées selon les régions d’origine ou de destination ou encore selon le motif du déplacement (raisons familiales/professionnelles). Certains exigent de justifier d’un test RT-PCR négatif récent, faute de quoi une quarantaine est imposée. D’autres imposent une mise à l’isolement dont la durée peut varier en fonction des tests. D’autres enfin exigent à la fois le passage d’un test ainsi qu’une période d’isolement.
Test RT-PCR négatif impératif
A Malte, un test PCR de moins de 72 heures est requis pour l’ensemble des personnes voyageant par voie aérienne depuis la France selon l’ambassade de France à Malte. Outre le test, les voyageurs doivent remplir un formulaire de déclaration de voyage et un autre de localisation passager. Ils sont également soumis à une prise de température à l’arrivée.
Chypre accepte les ressortissants français à certaines conditions. Pour pénétrer sur l’île, il faut justifier d’un test PCR négatif de moins de 72 heures puis réaliser un deuxième test (payant) à l’arrivée sur le sol chypriote. En attendant le résultat, un isolement de 24 heures est exigé.
Test RT-PCR négatif, sinon période d’isolement
Certains pays limitent leur accès aux personnes ayant été testées négativement au Covid-19 dans les 48 à 72 heures précédant leur voyage ou à leur arrivée à l’aéroport.
En Slovénie, les voyageurs doivent présenter un test négatif de moins de 48 heures. En l’absence de test, ils doivent se soumettre à une quarantaine de 10 jours. Ces contraintes ne s’appliquent pas pour les personnes ayant déjà été vaccinées.
En Suède, les tests antigéniques et salivaires sont également acceptés tant qu’ils sont datés de moins de 48 heures. Le ministère français des Affaires étrangères attire toutefois l’attention sur le fait que les autorités suédoises sont “intransigeantes” sur ce point. Celles-ci recommandent par ailleurs de s’isoler au moins sept jours et de refaire un test après cinq jours.
Le Luxembourg a également introduit des restrictions. Depuis le 29 janvier, il faut présenter le résultat d’un test PCR ou rapide négatif effectué moins de 72 heures avant une arrivée par avion dans le Grand-Duché pour y entrer.
[Mise à jour le 06/04] Pour se rendre en Italie, il est nécessaire de justifier d’un test moléculaire ou antigénique négatif réalisé moins de 48 heures avant le départ (il n’est plus possible de faire le test en arrivant sur le sol italien). A défaut, les voyageurs sont placés en isolement pour une durée de 14 jours. Pour des informations personnalisées, le ministère italien des Affaires étrangères propose de remplir un questionnaire. Les exceptions à ces règles sont par ailleurs listées sur le site France Diplomatie. Des mesures renforcées sont en vigueur jusqu’au 30 avril. Elles contraignent les voyageurs venus de France à se soumettre à un test et à observer cinq jours d’isolement à leur arrivée sur le sol italien, quel que soit le résultat. L’isolement est ensuite levé en réalisant un nouveau test, seulement si celui-ci est négatif.
L’Espagne exige un test PCR ou antigénique négatif de moins de 72 heures pour passer la frontière, une mesure étendue aux automobilistes à compter du 30 mars. Un formulaire est également nécessaire pour entrer sur le territoire. Les travailleurs transfrontaliers et les personnes résidant à moins de 30km de la frontière espagnole sont néanmoins exemptées de ces contraintes.
La Croatie impose aux voyageurs de disposer d’un test PCR négatif réalisé dans les 48 heures avant l’entrée sur le territoire croate. A défaut, un test devra être réalisé à l’arrivée avec une mise en isolement dans l’attente d’un résultat négatif. Les personnes rétablies du Covid au cours des trois derniers mois sont exemptées de test ou d’isolement, sur justificatif.
En Pologne, un résultat négatif à un test PCR de moins de 48 heures (en polonais ou en anglais) exonère de quarantaine depuis le 23 janvier (il est obligatoire pour les voyages en avion). Les voyageurs n’en disposant pas doivent passer par une période d’isolement de dix jours, pouvant être levée après un test réalisé sur le territoire polonais. Les personnes ayant été vaccinées contre le Covid-19 (sur présentation d’un certificat de vaccination) sont exemptées de la quarantaine, même en cas d’absence de test.
Depuis le 29 janvier, il est obligatoire de présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures pour entrer en Bulgarie. Les citoyens bulgares et les personnes ayant une résidence permanente ou de longue durée qui ne présentent pas le résultat négatif de ce test doivent subir une quarantaine de 10 jours. Celle-ci peut être révoquée sur présentation d’un document indiquant le résultat négatif d’un test PCR effectué dans les 24 heures suivant l’entrée.
En Islande tout passager doit d’abord remplir un formulaire de pré-enregistrement avant de prendre l’avion. Il doit ensuite présenter un test PCR négatif de moins de 72h (rédigé en anglais, norvégien, danois ou suédois), puis passer obligatoirement un premier test PCR à l’aéroport dès son arrivée en Islande, suivi d’une quarantaine de cinq à six jours et d’un second test à l’issue de cette quarantaine. Un test PCR positif datant de plus de 14 jours ou un test sérologique démontrant la présence d’anticorps chez le voyageur permet d’être exempté de la période de quarantaine. La mesure s’applique jusqu’au 1er mai 2021. Il existe une alternative aux tests, à savoir une quarantaine de 14 jours. Plus d’informations se trouvent sur le site internet du gouvernement islandais dédié au Covid-19.
Période d’isolement
Depuis le 12 mars, les déplacements vers le Royaume-Uni ne sont plus limités aux motifs essentiels. Pour entrer sur le territoire britannique, les voyageurs sont tenus de respecter pendant 10 jours une période de quarantaine à l’hôtel ou à domicile. Il est ensuite obligatoire d’effectuer un test PCR lors des deuxième et huitième jours de la quarantaine. Un déplacement vers l’Angleterre, l’Ecosse et le Pays de Galles est par ailleurs conditionné à la présentation d’un test négatif datant de moins de 72 heures, fait savoir le site du gouvernement britannique.
En Slovaquie, un isolement de 14 jours est obligatoire à l’arrivée. Un test peut être effectué au huitième jour de la quatorzaine qui peut prendre fin à ce moment-là si le le résultat du test est négatif.
Test RT-PCR négatif et période d’isolement
Pour voyager à destination de l’Allemagne depuis la France, classée “zone à incidence élevée” depuis le 28 mars, il faut informer les autorités sanitaires locales de son arrivée et présenter un résultat négatif à un test PCR réalisé moins de 48 heures avant l’entrée sur le territoire (avec certaines exemptions pour les frontaliers alsaciens se rendant dans le Bade-Wurtemberg). Le test n’empêche pas de passer par une période d’isolement de 10 jours (avec certaines exemptions pour les séjours inférieurs à 72 heures dans certains Länder ou pour les travailleurs frontaliers se rendant en Sarre et en Rhénanie-Palatinat), qui peut être réduite à 5 jours dans certains Länder sur présentation d’un second test PCR négatif réalisé en Allemagne au plus tôt 5 jours après l’entrée sur le territoire. Les travailleurs transfrontaliers se déplaçant entre la Moselle et les régions allemandes limitrophes ont l’obligation de réaliser des tests réguliers.
L’Autriche impose une quarantaine de 10 jours qui peut être levée au bout de cinq jours si un test PCR ou antigénique se révèle négatif. Depuis le 10 février, un test PCR négatif de moins de 72 heures ou antigénique de moins de 48h est également obligatoire pour entrer sur le territoire. Le cas échéant, un test devra être fait dans les 24 heures suivant l’arrivée mais la quarantaine reste applicable. Pour certaines catégories de personnes (voyages pour raisons humanitaires, voyages d’affaires, soutien médical, services judiciaires et personnel diplomatique), le résultat négatif du test suffit. En plus de cela, un contrôle de température est effectué à l’aéroport de Vienne qui peut conduire à un examen médical plus approfondi si la température est supérieure à 37,9°C.
Ces mesures concernent également les voyageurs à destination du Portugal. Depuis que le taux d’incidence français remonte en flèche, les voyageurs en provenance de l’Hexagone doivent non seulement présenter un test PCR négatif mais aussi observer une période d’isolement de quatorze jours à leur arrivée sur le sol portugais. Les voyages sont autorisés seulement pour motif impérieux.
Depuis le 16 mars, l’arrivée aux Pays-Bas par avion ou par bateau est soumise, au choix, à un test PCR négatif réalisé dans les 24 heures précédant l’embarquement ou à un test PCR négatif datant de 72 heures au plus avant l’arrivée aux Pays-Bas ainsi qu’à un test rapide négatif, datant de 24 heures maximum avant l’embarquement. Le pays impose un test PCR négatif effectué au plus tard 72 heures avant l’arrivée pour un voyage par train ou par bus. De plus, les voyageurs doivent respecter un isolement de 10 jours, pouvant être réduit à cinq sur présentation d’un test PCR négatif réalisé à partir du cinquième jour.
Pour se rendre en Estonie, le résultat d’un test négatif de moins de 72 heures doit être présenté à l’embarquement. A l’arrivée, les voyageurs doivent se placer en quarantaine pour 10 jours, sauf si un test réalisé à partir du sixième jour donne un résultat négatif. Un questionnaire en ligne est également à remplir 24 heures avant son arrivée. Les personnes vaccinées au cours des six derniers mois ou qui se sont rétablies du Covid-19 au cours des six derniers mois en sont exemptées.
En Grèce, toute personne âgée de plus de 10 ans devra présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures en plus d’un formulaire de localisation. Selon l’ambassade de France à Athènes, “le certificat de test négatif au Covid devra obligatoirement être rédigé en anglais et comporter le numéro de passeport/carte d’identité du voyageur” . Enfin, des tests antigéniques supplémentaires peuvent être conduits à l’aéroport. Une période d’isolement de sept jours est également obligatoire, indépendamment des résultats de ces tests.
En Irlande, un test PCR négatif de moins de 72 heures est nécessaire pour s’y rendre. Le test n’exonère pas d’une période de 14 jours de quarantaine obligatoire. Celle-ci peut être réduite à cinq jours si un nouveau test PCR réalisé au cinquième jour au plus tôt, donne un résultat négatif.
La Lituanie impose quant à elle la présentation d’un test PCR de moins de 72 heures assorti d’une période d’auto-isolement de 10 jours mais qui peut être réduite en cas de test négatif après le septième jour. Les personnes ayant déjà été vaccinées peuvent circuler sans restrictions, de même que les personnes déclarées guéries du Covid-19 au plus tard 90 jours avant leur voyage, à condition de présenter dans les deux cas un certificat d’un établissement de santé, assorti d’une traduction en anglais, en lituanien ou en russe. Un voyageur a 12h pour s’enregistrer auprès des autorités s’il arrive dans le pays par voiture.
La plupart des voyageurs souhaitant se rendre en Roumanie par avion, train ou bus, doivent présenter un résultat négatif de test PCR effectué moins de 72 heures avant l’embarquement et effectuer une période de quarantaine de 14 jours. Les personnes prouvant avoir été vaccinées (seconde dose administrée depuis au moins 10 jours) ou déjà infectées par la Covid-19 entre 14 et 90 jours avant leur arrivée sont dispensées de quarantaine, tout comme celles ne restant pas plus de 3 jours dans le pays ainsi que les enfants de moins de 3 ans.
La liste des formulaires exigés par les pays de l’UE
Tout en restant accessibles aux voyageurs venus de France, plusieurs pays demandent de remplir des formulaires relatifs soit à leur lieu de séjour, soit à leur état de santé. Ces formulaires sont généralement disponibles en ligne. Cela concerne :
– l’Allemagne : voir le formulaire pour se rendre en Allemagne
– l’Autriche : voir le formulaire pour se rendre en Autriche
– la Belgique : voir le formulaire pour se rendre en Belgique
– la Bulgarie : voir le formulaire pour se rendre en Bulgarie
– la Croatie : voir le formulaire pour se rendre en Croatie
– l’Espagne : voir le formulaire pour se rendre en Espagne
– l’Estonie : voir le formulaire pour se rendre en Estonie
– la Grèce : voir le formulaire pour se rendre en Grèce
– l’Irlande : voir le formulaire pour se rendre en Irlande
– l’Italie : voir le formulaire pour se rendre en Italie
– la Lettonie : voir le formulaire pour se rendre en Lettonie
– la Lituanie : voir le formulaire pour se rendre en Lituanie
– Malte : voir le formulaire pour se rendre à Malte
– les Pays-Bas : voir le formulaire pour se rendre aux Pays-Bas
– le Portugal : voir le formulaire pour se rendre au Portugal (dispositions spécifiques pour les Açores et Madère)
– la République tchèque : voir le formulaire pour se rendre en République tchèque
– la Slovaquie : voir le formulaire pour se rendre en Slovaquie
Frontières fermées, sauf à de rares exceptions
En Finlande, les restrictions appliquées à la France sont maintenues jusqu’à nouvel ordre. Les seules personnes pouvant se rendre sur le territoire doivent être en mesure de prouver l’existence d’une résidence sur le territoire finlandais, avoir un lien familial avec un résident local ou venir pour un séjour professionnel ou étudiant. Se placer en isolement pour 14 jours à l’arrivée est fortement recommandé.
Le Danemark interdit également l’entrée aux voyageurs venus de France depuis le 29 août, sauf pour motif “valide” (justificatifs à présenter) à savoir une visite familiale, un déplacement professionnel ou un transit. Un test négatif de moins de 24 heures (contre 72 heures auparavant) est également nécessaire en plus d’une période d’isolement obligatoire de 10 jours (cette dernière est néanmoins soumise à de nombreuses exemptions). Des dispositions supplémentaires sont nécessaires selon les modalités de transport. Ainsi, un test antigénique sera également obligatoire pour quitter l’aéroport à l’arrivée. En cas d’arrivée par voie terrestre ou maritime, il faudra également passer un test dans les 24 heures qui suivent.
Depuis le 11 février et jusqu’au 6 avril, il faut faire valoir un motif “urgent et important” pour se rendre en Lettonie. Le motif doit être indiqué sur le formulaire à remplir dans les 48 heures avant le passage de la frontière. Les personnes autorisées à passer restent soumises à l’obligation de présenter à la fois un test PCR négatif effectué moins de 72 heures avant le départ et de passer par une période d’isolement de 10 jours.
La République tchèque adopte des mesures différenciées selon la situation épidémique des pays d’origine (vert, orange, rouge, rouge foncé). La classification est disponible sur le site du ministère tchèque dédié au Covid-19. Pour les voyageurs en provenance de la France (actuellement classée rouge foncé), il n’est possible de se rendre en République tchèque que pour des “raisons essentielles” . En plus d’un formulaire disponible en ligne, un test PCR de moins de 72 heures sera demandé aux personnes autorisées à rentrer. Une période d’isolement sera également imposée jusqu’à la présentation d’un nouveau test négatif réalisé au plus tôt le cinquième jour après l’arrivée dans le pays.
Les voyages pour motifs “non essentiels” (tels que le tourisme) sont interdits en Belgique jusqu’au 18 avril inclus. Ceux qui sont autorisés à entrer (pour raisons professionnelles ou familiales) doivent remplir le Formulaire de Localisation du Passager (PLF) dans les 48 heures précédant leur arrivée sur le sol belge. Un résultat négatif d’un test datant de moins de 72 heures leur sera en outre demandé. Une quarantaine de 10 jours est obligatoire, laquelle peut être écourtée en cas de résultat négatif à un test, réalisé le septième jour au plus tôt. Des exceptions sont prévues pour les personnes restant moins de 48 heures en Belgique, les étudiants devant passer un examen et certains travailleurs qui doivent, le cas échéant, disposer d’une attestation de la part de leur employeur.
La Hongrie a également fermé ses frontières, quelle que soit la provenance ou le motif du séjour. Seuls les résidents permanents, ainsi que les ressortissants hongrois et les membres de leur famille, sont autorisés à se rendre en Hongrie, à condition de respecter une période d’isolement de 10 jours.
Depuis le 28 janvier, la Norvège a également décidé de fermer ses frontières à la majeure partie des non-résidents.
Etudier dans un pays de l’UE
Pour plusieurs pays d’Europe, les restrictions en vigueur aux frontières diffèrent pour les étudiants internationaux (dans le cadre d’échanges universitaires).
Italie : les étudiants frontaliers sont exemptés de tests.
Pays-Bas : les étudiants sont exemptés de quarantaine.
Danemark : être étudiant dans une université danoise est considéré comme un motif légitime pour se rendre au Danemark.
Finlande : être étudiant dans une université finlandaise est considéré comme un motif légitime pour se rendre en Finlande.
Chypre : les étudiants Erasmus+ font partie des catégories de population autorisées à se rendre dans le pays depuis la France mais un test PCR est à effectuer 72 heures avant l’arrivée ainsi qu’une mise à l’isolement de 14 jours.
Belgique : les étudiants peuvent sortir de leur période de quarantaine s’ils ont des examens à passer.
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Source : en partie touteleurope.eu qui vient de se moderniser. Encore plus pertinent.