UNESCO, ce qu’il faut savoir

A l’approche d’une réunion à l’UNESCO, je me suis attachée à revoir les fondamentaux de l’Organisation des Nations Unies dont le bâtiment parisien offre une vue imprenable sur la Tour Eiffel et l’Ecole militaire. 

Les bases à savoir ou se remémorer, à transmettre à la jeunesse,
une porte d’entrée sachant que le site internet de l’UNESCO vous apportera des précisions très instructives.

UNESCO, ce qu’il faut savoir © Valérie Desforges

Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes et des femmes,
c’est dans l’esprit des hommes et des femmes que doivent être élevées les défenses de la paix, Acte constitutif de l’UNESCO.

  • L’UNESCO

L’UNESCO est l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture créée le 16 novembre 1945 au lendemain de la seconde guerre mondiale.

L’UNESCO cherche à instaurer la paix par la coopération internationale en matière d’éducation, de science et de culture.

Les programmes de l’UNESCO contribuent à la réalisation des objectifs de développement durable définis dans l’Agenda 2030 adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2015.

  • L’histoire en bref de l’UNESCO

Dès 1942, en temps de guerre, les gouvernements des pays européens, qui affrontaient l’Allemagne nazie et ses alliés, se réunirent au Royaume-Uni pour la Conférence des ministres alliés de l’éducation (CAME).

La Seconde Guerre mondiale était loin d’être terminée, mais ces pays cherchaient des moyens pour reconstruire leurs systèmes éducatifs une fois la paix rétablie.

Très rapidement, le projet a pris de l’ampleur, puis une dimension universelle.

Sur proposition de la CAME, une Conférence des Nations Unies pour la création d’une organisation éducative et culturelle (ECO/CONF) a été convoquée à Londres du 1er au 16 novembre 1945.

Dès que la guerre a pris fin, la conférence s’est ouverte. Elle a réuni les représentants de 44 pays.
Ils ont décidé de créer une organisation qui incarne la culture de la paix. A leurs yeux, la nouvelle organisation devait enraciner la « solidarité intellectuelle et morale de l’humanité » et, ce faisant, prévenir le déclenchement d’une autre guerre mondiale.

  • 75 ans d’histoire au service de la paix

Après 2 guerres mondiales en moins de trente ans, l’UNESCO est née d’une conviction forte : pour construire une paix durable, les accords économiques et politiques entre Etats ne suffisent pas. Il faut unir les peuples, par le dialogue des cultures et la compréhension mutuelle.

Au cours de son histoire, l’UNESCO a lancé des programmes précurseurs pour cultiver ces rapprochements. L’UNESCO a mobilisé les philosophes, les artistes, les penseurs de toutes les nations pour dénoncer les théories racistes et développer des projets d’avant-garde qui ont changé le monde – la convention universelle sur le droit d’auteur ; les réserves de biosphère ; le patrimoine mondial ; le patrimoine immatériel.

L’UNESCO a donné naissance à des centres mondiaux de recherche scientifique, du CERN au SESAME ; développé des systèmes d’alerte aux tsunamis, lancé la rédaction de l’histoire générale de l’Afrique et des 5 continents, et des campagnes d’alphabétisation massives en Italie, en République de Corée, en Afghanistan.

L’UNESCO a posé les principes universels de l’éthique des sciences et du génome, et protège le meilleur de notre humanité commune : les temples de l’Egypte antique, sauvés des eaux ; les trésors de Venise et d’Angkor ; le Vieux Pont de Mostar, reconstruit après la guerre, la vieille ville de Mossoul, qui renait de ses cendres.

Aujourd’hui, l’UNESCO continue d’innover et pilote la réflexion mondiale sur les futurs de l’Education dans un monde post-Covid.
Elle fixe des normes communes pour l’éthique de l’intelligence artificielle et la science ouverte.
Elle développe des outils nouveaux pour répondre aux nouvelles formes de racisme, aux discours de haine.
Elle agit pour une relation durable entre l’être humain et son environnement.

Nous pouvons être fiers de cette année 2021. Elle incarne bien, je le crois, une certaine idée du multilatéralisme, celle que nous avons à cœur de défendre à l’UNESCO : ambitieux, efficace et à l’avant-garde des défis contemporains,
Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO

Audré AZOULAY, Directrice générale de l’UNESCO © UNESCO

En période estivale, il était tentant de visiter les jardins de l’UNESCO, avec une découverte bien sympathique, le potager en plein coeur de Paris.

Jardin de l’UNESCO, Paris © Valérie Desforges
Jardin potager de l’UNESCO, Paris © Valérie Desforges

Et pour que la visite soit parfaite, l’apparition dans le ciel de la patrouille de France en pleine répétition de la cérémonie du jeudi 14 juillet 2022.

Patrouille de France depuis l’UNESCO © Valérie Desforges
Patrouille de France depuis l’UNESCO © Valérie Desforges

 

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