Petit Palais – Musée des beaux-arts de la ville de Paris

Solitude d'Edgar Maxence au Petit Palais

10 janvier 2021 – Miss Konfidentielle s’attache à vous tenir informés des actualités culturelles françaises. Les musées s’adaptent au mieux afin de nous permettre d’accéder à leurs expositions en ligne. Pour exemple, le Petit Palais – Musée des beaux-arts de la ville de Paris, qui nous invite à consulter ses pièces par thématiques depuis chez nous. 

« Toute l’équipe du musée vous souhaite une très belle année 2021 et se réjouit de vous retrouver bientôt avec notre nouvelle programmation. Nous avons le plaisir de partager avec vous la dernière acquisition du musée “Solitude” d’Edgar Maxence. Ce grand tableau, au sujet mélancolique, viendra enrichir la section Symboliste. Mais avant de le retrouver dans nos salles, d’autres surprises vous attendront ! Nous avons hâte de vous accueillir de nouveau au musée. Très cordialement » Christophe Leribault, Directeur du Petit Palais

Connaissez-vous l’histoire des collections du Petit Palais ?

D’abord constitué de commandes ou d’achats effectués par la Ville de Paris dans les Salons ou directement auprès des artistes, les collections du Petit Palais furent complétées par un fonds exceptionnel d’œuvres anciennes léguées par les frères Dutuit en 1902. Ce premier ensemble fut complété par différentes donations : des collectionneurs américains Edward et Julia Tuck, donations Carpeaux, Courbet, du marchand Ambroise Vollard et plus récemment du collectionneur d’icônes Roger Cabal.

1900 : Le Petit Palais est inauguré pour l’Exposition universelle de 1900, en même temps que le Grand Palais et le pont Alexandre III. Il accueille une  grande rétrospective consacrée aux arts décoratifs en France des origines à 1800.
1901 : Le Petit Palais est affecté à la Ville de Paris et prend le nom de Palais des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Il est destiné à présenter au public les collections municipales, c’est-à-dire les œuvres achetées et commandées par la Ville depuis le XIXe siècle.
1902 : La collection des frères Dutuit est léguée à la Ville de Paris. Le legs comprend un exceptionnel fonds ancien qui enrichit considérablement les collections du Petit Palais. Le nouveau musée est inauguré le 11 décembre 1902.
1904-1914 : La collection du Petit Palais s’enrichit, grâce à la politique dynamique du conservateur et directeur de l’époque, Henry Lapauze. Le musée acquiert principalement des fonds d’ateliers d’artistes parisiens alors célèbres (Carriès en 1904, Dalou et Ziem en 1905, Henner en 1906, Falguière en 1907, Barrias en 1909).
1906-1909 : Juliette Courbet donne au Petit Palais plusieurs tableaux de Gustave Courbet, dont Les Demoiselles des bords de Seine.
1911 : Le célèbre marchand Ambroise Vollard  lègue au Petit Palais quatre tableaux dont son portrait par Paul Cézanne. Sensible au soutien que le Petit Palais apporte à l’art vivant,  le marchand effectuera d’autres dons au musée dans les années 1930.
1914-1918 : Les collections sont évacuées pendant la Première guerre mondiale. En 1916-1917 le Petit Palais  organise une exposition présentant des œuvres d’art provenant des régions dévastées par la guerre.
1920 : Le musée du Petit Palais rouvre après la guerre avec une nouvelle présentation. Des cloisonnements apparaissent dans les galeries de peinture. Les sculptures envahissent les deux galeries de part et d’autre du vestibule d’entrée.
1921 : L’homme d’affaires américain Edward Tuck et sa femme Julia Stell donnent au Petit Palais, sous réserve d’usufruit, leur collection d’œuvres d’art du XVIIIe siècle. La donation Tuck est présentée depuis 1930 au Petit Palais.
1935 : Une grande exposition d’art italien intitulée L’Art italien : de Cimabue à Tiepolo est organisée au Petit Palais. Des chefs-d’œuvre insignes y sont présentés, comme la Naissance de Vénus de Botticelli.
1936 : Henri Matisse donne au Petit Palais Les Trois Baigneuses de Paul Cézanne.
1937 : A l’instigation de Raymond Escholier, alors directeur du musée, une grande exposition d’art contemporain, intitulée Les Maîtres de l’Art indépendant, est organisée au Petit Palais pour l’Exposition internationale de 1937.
1938 : Louise-Clément Carpeaux donne au Petit Palais près de cent cinquante sculptures, dessins et peintures de son père, le sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux.
1939-1945 : Comme en 1914, les collections sont évacuées dans le Sud de la France. Le Petit Palais est occupé pendant toute la durée de la guerre. Le bâtiment subit des dommages importants lors des combats pour la Libération de Paris.
1946 : André Chamson est nommé à la direction du Petit Palais. Il assure la reprise des activités du musée après la guerre.
1953 : Le musée acquiert  Le Sommeil de Gustave Courbet.
1963 : Le musée acquiert le Combat du Giaour et du Pacha d’Eugène Delacroix.
1966 : Pour commémorer le quatre-vingt-cinquième anniversaire de Pablo Picasso, une immense exposition est organisée au Grand et au Petit Palais à l’initiative d’André Malraux.
1967 : L’exposition Toutankhamon organisée au Petit Palais reçoit plus d’1,2 millions de visiteurs, un record depuis inégalé.
1970 : Le musée acquiert le Paysage italien au tombeau de Géricault.
1980-1998 : Au fil du temps, le Petit Palais souffre de dysfonctionnements multiples. Le bâtiment subit des dégradations, les espaces sont cloisonnés et les réserves saturées.
1998-2005 : Un concours d’architecture est lancé en 1998 pour la rénovation du Petit Palais. Les travaux débutent en 2001. Le Petit Palais rouvre au public en décembre 2005 : le musée retrouve ses volumes d’origines et offre désormais au visiteur un double parcours, pour les collections et les expositions.
2015 : Le circuit des collections s’est enrichi de deux nouvelles galeries, l’une consacrée à la période romantique, rassemblant autour de grands formats restaurés de Delaroche et Schnetz, des tableaux d’Ingres, Géricault, Delacroix entre autres et, l’autre, autour de toiles décoratives de Maurice Denis, des œuvres de Cézanne, Bonnard et Maillol. Son programme d’expositions temporaires a été redéfini et s’attache désormais à faire mieux connaître les périodes couvertes par ses riches collections. Outre les deux principaux espaces d’expositions temporaires situés au rez-de-chaussée et à l’étage, des accrochages spéciaux et expositions-dossiers prolongent le parcours dans les salles permanentes.
2017 : La fin de l’année a été marquée par l’inauguration d’une nouvelle salle consacrée aux arts chrétiens d’Orient qui réunit pour la première fois en un même espace la remarquable collection d’icônes constituée par Roger Cabal et donnée au musée en 1998 et les objets d’art byzantin entrés au musée en 1902 grâce au legs des frères Dutuit. Parallèlement, les vitrines précédemment occupées par les icônes ont été réaménagées afin de présenter une sélection d’esquisses peintes et sculptées, préparatoires aux grands décors et aux monuments publics commandés par la Ville de Paris à la fin du XIXe siècle.
2018 : Le Petit Palais inaugure sa nouvelle galerie des sculptures qui permet à la grande galerie nord de retrouver sa vocation première comme à l’ouverture du musée en 1900. Trente-et-une sculptures issues des collections du musée mais également de la COARC (Conservation des oeuvres d’art religieuses et civiles de la Ville de Paris) permettent au public de découvrir et de mieux comprendre la statuaire du XIXe siècle. La sélection des sculptures présentées dans cette nouvelle galerie évoquera l’exubérance et le foisonnement des styles à la fin du XIXe siècle. S’y côtoient d’imposantes effigies sculptées par Ernest Barrias, Auguste Bartholdi ou David d’Angers mais aussi des oeuvres moins connues voire inédites, typiques de la sculpture des années 1900, comme Monnaie de Singe de François Rolard ou La Danse de Bébé de Paul Roussel.

Miss Konfidentielle vous invite à découvrir les collections du Petit Palais en ligne

Les Antiques présentés constituent un florilège des mondes grec et romain dû à des artistes virtuoses, dans une belle variété de techniques. Dans ce cabinet d’exception, les critères sont ceux de la rareté, de la perfection technique et de l’intérêt pour la science.

Le mobilier funéraire de Sala Consilina offre de remarquables bronzes de la fin de l’archaïsme (vers 520 avant J.-C.).
La collection des vases, presque tous retrouvés dans les nécropoles étrusques d’Italie, illustre la suprématie athénienne (fin du VIe siècle avant J.-C. – Ve siècle). Bronzes (miroir à la Péplophore) et vases peints à figures rouges (Peintre d’Achille) constituent un manifeste du Classicisme du Ve siècle.
Terres cuites et bijoux de l’époque hellénistique reflètent l’originalité des foyers artistiques du monde méditerranéen.
Rome est représentée par des pièces majeures du Ier siècle avant J. C. au IVe siècle après J. C. Ephèbe des Fins d’Annecy, Bacchus de la via del Babuino, datent de l’« Âge d’or » d’Auguste. Verres et orfèvrerie traduisent l’évolution des goûts du Ier au IVe siècles.
🔴 L’ensemble des oeuvres

Les icônes ont été offertes par Roger Cabal (1929-1997). Très jeune, ce juriste dans l’industrie s’est passionné pour le monde des icônes. Et à une époque où régnait la plus grande indifférence pour cette forme d’art, il sut réunir une collection exceptionnelle. Si certaines œuvres sont actuellement au musée du Louvre, l’essentiel de sa collection est entré par legs au Petit Palais, faisant de ce musée la plus riche des collections publiques françaises en ce domaine.

À cet ensemble composé de soixante-treize icônes, de cinq tissus brodés et d’objets de piété s’ajoutent trois icônes créto-vénitiennes, La Nativité, la Pietà et le Christ de pitié, achetées par la Ville de Paris aux héritières de Roger Cabal.
Le musée a également acquis des dessins servant de modèles ou de poncifs aux peintres d’icônes et plus récemment, en 2019, une très grande aquarelle de Nikola Sarić consacrée à la mémoire des vingt-et-un ouvriers coptes égyptiens assassinés par des miliciens de Daech en Libye en 2015, qui témoigne de l’actualité la plus proche tout en s’inscrivant dans la lignée des icônes hagiographiques.
Il faut enfin mentionner une série d’objets byzantins entrés au Petit Palais dès 1902, avec le legs des frères Dutuit, parmi lesquels la précieuse plaque de reliure en ivoire avec une Vierge à l’Enfant en trône datant du Xe siècle.
Cette collection est réunie dans un même espace depuis la fin de l’année 2017 grâce à l’ouverture d’une salle dédiée aux arts chrétiens d’Orient avec le soutien de la Fondation Sisley-d’Ornano.
🔴 L’ensemble des oeuvres

Les collections exposées dans la section “Monde chrétien occidental” rassemblent des objets d’art, des peintures et des sculptures illustrant des sujets religieux qui proviennent des grands centres artistiques du Moyen Age et des débuts de la Renaissance : Pays-Bas, Allemagne, France, Italie.

Les objets d’art, principalement issus de la collection Dutuit, forment ici un ensemble limité en nombre, mais exceptionnel par sa qualité : ivoires français des XIVe et XVIe siècles, émaux champlevés mosans et limousins des XIIIe et XIVe siècles, émaux peints de Limoges de la fin du XVe et du XVIe siècles, enfin manuscrits médiévaux et premiers livres imprimés (accessibles sur demande motivée par une recherche scientifique ou professionnelle).
En outre, un bel ensemble de sculptures en bois d’Allemagne du Sud et d’Autriche, provenant de la donation Pierre Marie (1929), illustre des scènes et des saints personnages parmi les plus appréciés à la fin du Moyen Age : la Nativité du Christ, la Dormition de la Vierge, saint Georges, saint Sébastien…
🔴 L’ensemble des oeuvres

La collection d’œuvres d’art de la Renaissance rassemble peintures, meubles, objets d’art, livres et reliures précieuses, du XVe siècle jusqu’aux premières années du XVIIe siècle, répartis en deux grands groupes géographiques : la France et l’Europe du Nord d’une part, l’Italie et le monde islamique de l’autre.

Cet ensemble, provenant principalement de la collection Dutuit, est pour l’essentiel constitué par des objets d’art de techniques variées : faïences hispano-mauresques, majoliques italiennes, verres dits de Venise, céramiques d’Iznik, terres vernissées françaises et poteries dites de Saint-Porchaire, émaux peints de Limoges, poteries d’étain… Mis à part les médailles et les petits bronzes italiens, ces œuvres de grande qualité sont surtout des pièces de vaisselle liées à un « art de la table » d’apparat témoignant de la richesse, de la puissance et des goûts artistiques des princes de la Renaissance.
Le musée présente également un très bel ensemble d’horloges, de montres et de bijoux illustrant les arts précieux et les techniques de précision de la mesure du temps, dans l’Europe de la Renaissance.
🔴 L’ensemble des oeuvres

Les peintures du XVIIe siècle présentées dans les salles du musée proviennent presque intégralement du legs (et des arrérages de ce legs) fait par Auguste Dutuit (1812-1902) à la Ville de Paris.

Ce legs est constitué de l’ensemble des collections réunies par Auguste et son frère Eugène (1807-1886). Dans ces collections constituées d’antiques, d’objets d’art du Moyen Age et de la Renaissance, d’objets d’art et de peintures du XVIIIe siècle, de livres, de dessins et d’estampes (conservés dans le cabinet des arts graphiques accessible sur demande motivée par une recherche scientifique ou professionnelle), une place centrale doit être accordée à l’art du XVIIe siècle des anciens Pays-Bas.
Grâce à eux, le Petit Palais possède une des principales collections de peinture hollandaise de France après celle du Louvre. Celle-ci reflète à la fois le goût des collectionneurs et celui du siècle dans lequel ils vivaient, en accordant la priorité aux paysages et aux scènes de genre qui ont fortement inspirés la peinture française de leur temps.
🔴 L’ensemble des oeuvres

Quatre salles prolongées par un palier d’escalier présentent une sélection représentative d’œuvres d’art du XVIIIe siècle. Les larges ouvertures entre les salles lambrissées contribuent à donner l’impression d’une galerie. Peintures, meubles, tapisseries, porcelaines, montres, pièces d’argenterie et objets émaillés y sont exposés.

Les peintures, qui appartiennent essentiellement à l’École française, couvrent l’ensemble du siècle et illustrent tous les genres : paysage (Hubert Robert), portrait (Fragonard), peinture d’histoire (David)…
En ce qui concerne les objets d’art, quelques pièces sont contemporaines des dernières années du règne de Louis XIV. Plus nombreuses sont celles qui montrent les chantournements et les complications du style Rocaille des jeunes années de Louis XV. Entre celui-ci et le style auquel son successeur Louis XVI a attaché son nom, le musée offre un bel ensemble de meubles Transition qui mêlent les caractères des deux précédents.
Les œuvres sont françaises pour l’essentiel, en particulier les tapisseries de Beauvais, meubles marquetés, pièces d’argenterie et porcelaines de Sèvres. Elles comprennent aussi un important ensemble de figurines de porcelaine allemande, notamment de Saxe, et d’émaux anglais de la seconde moitié du siècle. Les remarquables montres émaillées illustrent les trois principaux lieux de fabrication horlogère de l’époque, Paris, Londres et Genève.
Le cœur de la collection est constitué par les pièces de la donation faite en 1921 par le collectionneur américain Edward Tuck et son épouse, née Julia Stell.
🔴 L’ensemble des oeuvres

Peintures, sculptures et objets d’art évoquent les temps forts de l’art en France, de la Restauration à la IIIe République.

Le style Troubadour illustre la vie des rois, des peintres et des chevaliers. Ce mouvement gagne les arts décoratifs avec le style à la cathédrale agrémenté de motifs gothiques.
Une salle consacrée au Romantisme nous fait partager les émotions littéraires nourries de voyages des peintres fondateurs de ce mouvement : Géricault, Delacroix et Chassériau.
L’intérêt du XIXe siècle pour l’histoire, de la plus ancienne (on découvre alors la préhistoire) à la plus récente (la Révolution et l’Empire)  est si vif qu’il renouvelle profondément les sujets et les styles qui tendent parfois au pastiche (Cabanel, Tissot). Gustave Doré apporte sa vision singulière et monumentale au mouvement de renouveau de l’art chrétien.
L’art du portrait est présenté dans toute sa diversité de l’intimité familiale (Boilly, Gros) à la glorification de la haute société (Lhemann, Scheffer, De Dreux). Le sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux, reprend avec bonheur le savoir-faire des portraitistes du début du XVIIIe siècle pour fixer les traits de la société du Second Empire.
La sculpture est également présente par les terres cuites et les plâtres provenant des ateliers de Carpeaux, de Carriès et de Dalou. Les esquisses et modèles des monuments commandés pour Paris invitent à redécouvrir ces grands emblèmes de la République installés dans la capitale.
L’approche réaliste de Courbet, dont le musée présente un ensemble d’œuvres majeures, trouve son prolongement dans les scènes de la vie moderne qui font écho aux romans naturalistes de Zola.
La recherche d’un contact plus vrai avec la nature initié par les Romantiques, favorise l’épanouissement d’un genre qui se libère des règles académiques. De l’école de Barbizon à l’Impressionnisme représenté par Monet, Sisley et Pissarro, une place de choix est consacrée aux peintres du plein air qui expérimentent de nouvelles manières de peindre au plus près du motif.
🔴 L’ensemble des oeuvres

En 1900, la vie artistique continue à être dominée par le Salon, cette manifestation annuelle qui définit un art officiel.

De nombreux peintres se consacrent au portrait et fixent les traits de types parisiens (Giron) ou d’icônes du siècle (Clairin). L’Exposition universelle confirme deux courants artistiques apparus au milieu des années 1870 et au début des années 1880 : l’impressionnisme et le symbolisme. En marge de ces deux tendances, Gustave Doré, mieux connu comme illustrateur est un immense peintre d’histoire. Peint par Cézanne, Bonnard et Renoir, le marchand Ambroise Vollard joue un rôle déterminant dans la reconnaissance des avant-gardes.
1900 voit l’apogée du goût de la IIIe République pour la statuaire publique. Parallèlement, les sculpteurs trouvent de nouveaux champs d’expérimentation. Maillol et Renoir redécouvrent l’antique, Carriès et Cros, créateurs singuliers fascinés par la couleur, effacent les frontières habituelles entre les arts majeurs et les arts mineurs. Rodin occupe une place prépondérante dans la sculpture fin de siècle. Il explore toutes les possibilités expressives de la sculpture et réinvente son rapport à l’architecture et au monument. Plusieurs de ses élèves, tels Bourdelle et Camille Claudel, parviennent à se dégager de l’influence du maître et à faire œuvre originale.
L’époque 1900 voit le triomphe de l’Art nouveau. Progressivement admis dans les Salons, l’objet d’art acquiert une dignité nouvelle. Confronté à l’épuisement des styles historiques, de grands artistes trouvent dans la nature une nouvelle source d’inspiration. A Nancy et à Paris, le verrier Emile Gallé, l’architecte Hector Guimard, les bijoutiers Lalique et Fouquet, renouvellent les arts de la parure et du décor.
Entre tradition et modernité, peintures, sculptures et objets d’art résument ainsi le goût d’une époque.
🔴 L’ensemble des oeuvres

 

 

Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
#PetitPalaisChezVous
Avenue Winston-Churchill – 75008 Paris
Métros : Champs-Elysées Clemenceau (lignes 1 et 13) et Franklin Roosevelt (ligne 9) / RER : Invalides (ligne C)
Bus : 28, 42, 72, 73, 83, 93

En raison du contexte sanitaire, le musée est fermé jusqu’à nouvel ordre.

Copyright des photos publiées dans cet article : Petit Palais

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