Interview de Didier Fortin, Commandant des Réserves de la Gendarmerie nationale (CRG)
Le 5 février 2022 – Miss Konfidentielle a partagé un moment très sympathique avec Didier Fortin, Commandant des Réserves de la Gendarmerie nationale (CRG) et son équipe engagée. Puis est venue l’heure de l’interview en face à face. Didier Fortin, décontracté et souriant tout en étant très professionnel a pris le temps nécessaire en vue de répondre à toutes les questions alors même que la date de La Fabrique Défense approchait. Le constat est que l’organisation du CRG est efficace et en pleine capacité à accueillir des dizaines de milliers de réservistes à l’horizon 2027.
Bonjour Didier, depuis le 1er juin 2021, vous êtes le Commandant des Réserves de la Gendarmerie nationale.
- Quelles sont vos actualités ?
J’ai succédé au général de division Olivier KIM pour avoir l’honneur de prendre le Commandement des Réserves (CRG). C’est une nouvelle responsabilité passionnante après celle de commandant de région que j’avais précédemment occupée.
Les champs de compétences sont très différents car le CRG a vocation à soutenir les unités territoriales de gendarmerie pour leur permettre de disposer de réservistes les plus opérationnels possibles.
J’ai un challenge majeur : le 14 septembre 2021, le Président Emmanuel Macron a annoncé à Roubaix que les effectifs de notre réserve passeront de 30.000 à 50.000 réservistes à l’échéance 2027.
La Gendarmerie nationale souhaite aussi attirer les jeunes et leur redonner confiance. La Gendarmerie a, en effet, toute sa place pour construire un parcours citoyen au profit de la jeunesse avec notamment l’Éducation nationale et la commission armée jeunesse.
Les Cadets de la Gendarmerie se développent au niveau national avec pour objectif de les initier à la citoyenneté et d’encourager la vocation de devenir réservistes. Pour y parvenir, nous nous donnons les moyens pour aller au-devant des jeunes et leur donner des clefs du succès qui les aideront à s’engager dans la vie.
Notre ambition est aussi d’aller chercher des jeunes dans le cadre de l’égalité des chances plutôt que d’attendre que les jeunes frappent à notre porte en leur proposant un « parcours d’engagement citoyen pour la jeunesse » qui comporterait :
– un éveil à la citoyenneté dès la pré-adolescence ;
– une sensibilisation par le contact et l’écoute pour prévenir les risques de délinquance ;
– un accompagnement du jeune citoyen en devenir dans une démarche d’égalité des chances ;
– un encouragement des vocations pour susciter un engagement citoyen.
Une première actualité, nos réservistes citoyens et opérationnels ont permis la mise en place d’une classe de Cadets par département depuis cet été. Nous avons maintenant près de 1.200 cadets (sourire). Chaque association est gérée par des réservistes citoyens ou opérationnels. Chaque classe monte en puissance de manière à ce que le maximum de jeunes qui souhaitent la rejoindre puissent l’intégrer. Il s’agit d’un levier d’égalité des chances important.
Beaucoup de jeunes se demandent comment avancer dans la vie, manquent souvent de confiance en eux et nous sommes là pour leur dire : « Tu peux y arriver ».
Une seconde actualité, nous sommes force de proposition de réservistes spécialisés en numérique et cyber auprès de ComCyberGend (Commandement de la gendarmerie dans le cyberespace) créé sous l’impulsion de notre directeur général le général d’armée Christian Rodriguez.
Nous avons pour mission d’identifier, pour le ComCyberGend, les réservistes qui peuvent l’accompagner (gamers, gestion de crise, sécurité informatique…).
Pour y parvenir, nous avons mené un vrai travail de cartographie en amont afin de vérifier que les compétences de nos réservistes sont en adéquation avec les besoins du ComCyberGend. C’est un travail minutieux mais indispensable afin que la réserve « cyber » soit pleinement efficace.
Une troisième actualité, la protection sociale de nos réservistes.
Nous mettons en place la protection sociale du réserviste.
Par exemple, si un réserviste est blessé lors d’une mission opérationnelle, il lui faut une protection sociale afin qu’il puisse bénéficier d’un relais financier si sa blessure l’empêche d’exercer son métier. Cette protection sociale ne peut pas être à la charge du réserviste.
À l’aide de référents régionaux, nous accompagnons également nos réservistes dans le choix de leur assurance. Il ne faut pas que le réserviste pâtisse sur le plan financier d’une blessure pendant sa période d’engagement.
Une quatrième actualité est la montée en puissance des effectifs.
Telle une « task force », le CRG s’organise et se met en ordre de marche afin de monter en effectifs, pour atteindre l’objectif de 50.000 réservistes.
Parce qu’un réserviste a le statut militaire, nous avons dû faire preuve cet été d’imagination pour intégrer de nouveaux réservistes car nos médecins militaires étaient très pris par la vaccination contre la pandémie du Covid-19. En effet, afin de pouvoir suivre sa préparation militaire gendarmerie, l’élève réserviste doit avoir effectué sa visite médicale initiale chez un médecin militaire.
À présent, j’ai le plaisir de vous annoncer que nous avons franchi la barre des 31.000 réservistes au 01 janvier 2022. C’est vraiment une belle progression depuis le discours du Président de la République.
Une cinquième actualité, la nouvelle organisation régionale de la Réserve de la Gendarmerie nationale.
Depuis l’été 2021, la gendarmerie se réorganise en 13 régions.
Dans le nouvel organigramme, nous avons créé une division régionale des réserves (D2R) qui permet de gagner en efficience.
Cette D2R aura notamment pour missions de :
– recruter, administrer et gérer l’emploi des réservistes ;
– soutenir le lien avec la nation et la jeunesse ;
– animer la ressource de réservistes ayant des compétences dans le domaine du cyberespace ;
– renforcer les relations de partenariat avec les entreprises.
La gendarmerie se donne les meilleurs moyens possibles pour gérer ses réservistes. Elle se structure afin de disposer d’une organisation optimale en matière de pilotage de ses réserves.
- Avez-vous d’autres sujets à aborder ?
Nous avons de nombreux rendez-vous sur objectifs et nos gendarmes de réserve répondent présents comme ils l’ont fait avec volontarisme depuis le début de la pandémie du Covid-19.
Je commence par l’exemple des opérations sur nos côtes.
Des gendarmes de réserve sont engagés sur les côtes de Calais pour éviter que des migrants tentent de traverser au péril de leur vie la Manche vers l’Angleterre avec des bateaux de plage. Nous avons baptisé cette mission de secours « Opération Poséidon ».
De même, les réservistes participent à l’opération baptisée « LIMES » qui se déroule aux frontières espagnoles et italiennes pour appuyer les unités territoriales de gendarmerie afin de prévenir toute atteinte grave à l’ordre public ou à la sécurité intérieure et de contrôler les flux migratoires.
Depuis le 1er janvier 2022, nous avons une centaine de réservistes qui assure les déplacements officiels dans le cadre de la PFUE (Présidence française du Conseil de l’Union européenne). Nous travaillons en collaboration avec les armées.
Les réservistes ont appris en décembre dernier à conduire en convoi afin de contribuer à donner une bonne image de la France dans le cadre de la Présidence française.
Nous avons également, été comme hiver, des réservistes dans les stations de ski qui assurent des missions de contact et de protection de la population en renfort des brigades territoriales qui font face à un flux conséquent de touristes.
Pour y parvenir, je vais faire un tour de France des 13 régions pour justement aller à la rencontre des gendarmes de réserve et les écouter. C’est très important d’avoir en direct les remontées terrain et de pouvoir les remercier pour leur engagement citoyen. Ce tour de France sera ainsi une occasion de nous aider à constituer la boîte à outils des nouvelles divisions régionales.
Enfin, la Coupe du Monde de Rugby 2023 sera une répétition des JO 2024.
Il nous faut être prêts pour la Coupe du Monde de Rugby. En cela, nous nous préparons déjà en organisant le recrutement et la formation afin de disposer du nombre suffisant de gendarmes de réserve.
- Vous êtes entouré d’une équipe efficace. Cela serait sympathique de la présenter aux lecteurs
Effectivement, j’ai la chance, avec mon second, Raphaël, de bénéficier d’une équipe solidaire qui fonctionne en mode « start up » où chacun exerce son domaine de compétence de manière transverse.
Marjorie, notre officier supérieur adjoint est au carrefour de tous les sujets. Elle voit passer tous les dossiers. Véritable chef d’orchestre de la machinerie du CRG, elle est aussi notre officier de communication.
Antoine avec Olivier sont sur les parties emploi et finances. Ce sont eux qui sont à la manœuvre pour organiser et concevoir les opérations « Poséidon », « Limes » ou « PFUE ».
L’équipe de Xavier, secondé par Anne-Marie, assure la gestion des personnels de réserve.
Eric, avec Émeline, gère les réservistes citoyens de la gendarmerie dont je veux souligner leur engagement bénévole. Ils offrent à la gendarmerie leurs talents et leurs expertises pour nous challenger, nous éclairer et enrichir nos travaux de réflexion. Tout en appuyant l’esprit de résilience, la réserve citoyenne contribue au rayonnement de la gendarmerie au sein de la société civile. Elle est également en première ligne pour animer, dans chaque département, les classes de cadets de la gendarmerie.
Quant à Cédric avec son équipe, il est à la manœuvre pour piloter et développer les actions en faveur de la jeunesse, notamment la montée en puissance des Cadets de la gendarmerie, mais aussi la protection sociale du réserviste et la constitution d’une cartographie des risques. Avec l’aide de réservistes spécialistes, il cartographie et assure le suivi du vivier de nos réservistes volontaires ayant des compétences dans le cyberespace au profit du commandement de la gendarmerie dans le cyberespace.
Mes chefs de bureaux sont appuyés par des personnels, sous-officiers et personnels civils, qui sont toujours motivés et professionnels afin d’être au service de la chaîne réserve et des commandements territoriaux. Le plus bel exemple a été l’implication de l’ensemble des personnels du CRG pour tenir le stand de la gendarmerie durant les trois jours de La Fabrique Défense qui s’est tenue le week-end dernier à la Villette. Si le CRG répond présent aux différents rendez-vous opérationnels, tout le mérite en revient à son collectif d’équipe.
La Gendarmerie nationale s’appuie sur un binôme indissociable composé de ses gendarmes d’active et de ses gendarmes de réserve.
Je tiens à placer le mot « gendarme » avant celui de « réserve ». C’est important de montrer cette transformation du réserviste en gendarmerie dont l’effort d’élévation de compétence lui a permis de devenir un gendarme de réserve.
Ces 15 dernières années, l’image du gendarme de réserve a beaucoup évolué. Il est aujourd’hui considéré comme un équipier apprécié et recherché. C’est tout ce qui fait l’attractivité et la force des réserves de la gendarmerie.
Un grand merci Didier pour toutes ces précieuses informations. Qu’en est-il de votre parcours bien rempli ? Cela serait pertinent de nous dévoiler les marqueurs.
Diplômé des écoles de l’Air et de Paris Tech Télécom, j’ai débuté ma carrière en gendarmerie mobile, en qualité de commandant du peloton blindé de l’escadron de gendarmerie mobile de Rouen-Mont-Saint-Aignan. Mes quatre années en mobile furent une belle école de vie où jeune officier, vous apprenez à commander en situation de maintien de l’ordre ou Outre-mer, des pères de famille (les enfants de mon adjoint avaient mon âge). Ce fut une période d’autant plus passionnante qu’à 25 ans, j’ai pu commander par intérim l’escadron durant une année.
De 1997 à 2001, je suis l’officier de programme de notre réseau radio RUBIS. Ma mission était de réussir le déploiement du premier réseau numérique de radiocommunication sécurisé au monde. À l’époque, nous étions aux balbutiements de la téléphonie mobile. Il fallait coordonner la construction des relais radio, s’assurer de la livraison des terminaux radio, gérer la planification budgétaire, organiser la formation des personnels à l’emploi d’un moyen radio révolutionnaire tout en proposant à l’industriel des évolutions techniques (en contrepartie, nous valorisions RUBIS auprès des forces de sécurité mondiales). En dépit d’une transformation totale des règles d’utilisation des moyens radio de la gendarmerie, nous avons atteint tous nos objectifs de mise en service en respectant l’enveloppe budgétaire et les délais de déploiement. En 2022, RUBIS est toujours opérationnel.
De 2001 à 2004, je pars en Martinique pour prendre le commandement de compagnie de gendarmerie départementale du Marin. La gendarmerie est pleinement compétente sur tout l’arrondissement du Marin. Je vais à la rencontre de la population locale pour naturellement gagner sa confiance. Je conserve un excellent souvenir de mon séjour antillais et je suis toujours en contact avec des Martiniquais, 20 ans après mon départ de l’île.
Après mon année à l’Ecole de guerre, je poursuis la numérisation de tous les moyens radio de la gendarmerie utilisés en métropole, Outre-mer et en opérations extérieures. Je participe également à la conception de la carte professionnelle telle que nous la connaissons désormais au format d’une carte à puce.
Mon expérience de vie en Outre-mer est ensuite d’une grande aide pour prendre le commandement du groupement de gendarmerie départementale des Landes de 2008 à 2011. Cette période fut plus particulièrement marquée par le passage de la tempête Klaus. Imaginez-vous … 90 % de la population n’avait plus d’électricité donc plus d’eau, plus de chauffage et plus de téléphone en plein mois de janvier 2009. Certains habitants ont été sans électricité durant près d’un mois. Dès la fin de la tempête, les gendarmes et les pompiers sont allés au contact de la population et des élus pour répondre présents et les soutenir face à l’adversité. Mon commandement s’est conclu avec la reconstitution, par le tribunal spécial pour le Liban, de l’attentat du premier ministre libanais Rafiq Hariri. Près de 2 tonnes d’explosif ont été utilisées pour simuler l’explosion de l’attentat.
Ayant obtenu un master en gestion publique de Dauphine – ENA, je prends un virage professionnel à mon retour à la direction générale de la gendarmerie nationale. Je me concentre alors sur la simplification des processus de travail mis en place par le Directeur de la Gendarmerie nationale, le général d’armée Denis Favier. Je travaille aussi sur l’audit de qualité qui s’attache à identifier les bonnes pratiques et les raisons qui ne permettraient pas d’appliquer sur le terrain une directive parfaitement écrite.
C’était vraiment très passionnant de participer à ce travail de simplification des processus de travail pour transformer la Gendarmerie nationale.
A l’issue de cette expérience très riche, je pars en Picardie en 2015.
Ce fut une période passionnante sur le plan professionnel et personnel. Elle a malheureusement débuté par la mort du major Laurent Pruvot tué par balle le 25 août 2015 aux portes de la brigade de Roye dans la Somme par une personne qui venait d’assassiner trois membres de la communauté des gens du voyage. Cette tuerie aura un retentissement national et me marquera humainement.
J’ai également vécu toutes les commémorations du centenaire de la première guerre mondiale. Je ne me doutais pas du nombre de batailles qu’ont connu les départements de l’Aisne, de la Somme et de l’Oise. Chacune de ces commémorations était une occasion de vivre l’émouvante ferveur des descendants des soldats anglais, australiens, américains, néo-zélandais … qui ont combattu sur les terres picardes, sans oublier le parcours mémoriel du président Emmanuel Macron.
À chaque fois, la Gendarmerie nationale assurait la sécurité des commémorations et avait l’honneur d’accompagner les plus hautes autorités françaises et étrangères venant présider les commémorations.
Après ces quatre années en Picardie d’une grande richesse émotionnelle, le directeur général de la gendarmerie Richard Lizurey me confie la mission de créer et de préfigurer le service de la transformation de la Gendarmerie nationale. Celui-ci devait s’inscrire comme le vecteur de valorisation et l’animateur du plan de transformation « GEND 20.24 » de notre actuel directeur général Christian Rodriguez.
Une fois ma mission accomplie, j’ai été le chargé de mission du directeur général Christian Rodriguez qui m’a confié le 1er juin 2021 le Commandement des Réserves de la Gendarmerie.
Que pensez-vous de l’idée de parler de votre vie sur un plan plus personnel ?
Vous connaissez le principe (sourire)
Oui bien sûr (sourire).
Je suis né et j’ai grandi à Nantes. C’est une belle ville avec l’avantage d’être à proximité de la mer.
Espérant faire carrière dans la gendarmerie, j’ai intégré le lycée militaire d’Autun où j’y ai passé mon bac. Comme tous les scientifiques de mon époque, je suis ensuite parti à Aix-en-Provence faire les classes préparatoires. Cette scolarité est toujours une période de doute car elle doit se conclure par la réussite aux concours des grandes écoles militaires.
J’ai intégré l’École de l’air et de l’espace en 1988 tout en annonçant à mes cadres que je choisirai la Gendarmerie nationale à l’issue. Dès août 1990, j’entrais à l’École des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN).
Au fil de mon parcours professionnel, je me suis toujours attaché à me former. C’est important je pense pour savoir se remettre en question et se préparer pour l’avenir. La gendarmerie m’a notamment permis de suivre la scolarité d’élève ingénieur de Télécom Paris Tech, de l’École de guerre, de l’INHESJ, de l’IHEDN mais aussi de l’Institut français de l’audit et du contrôle interne et de l’École de la modernisation de l’État. Autant d’enseignements riches qui m’ont permis d’avancer dans mes responsabilités.
C’est pourquoi, je suis sensible à offrir à nos élèves réservistes une formation initiale et continue de qualité. Avec notre projet de parcours d’engagement citoyen pour la jeunesse, nous avons l’ambition, dans le cadre de l’égalité des chances, d’ouvrir, de manière inclusive, les portes d’une carrière en gendarmerie à des jeunes auquel le milieu social ne les prédestine pas.
Mais il y a certes le travail et il y a aussi les moments de loisirs.
J’essaie de courir autour du jardin du Luxembourg (le commandement des réserves étant, en effet, implanté à côté du Sénat) pour m’entretenir ou mieux de nager.
Mon plus grand plaisir est toutefois d’aller jouer au golf. Cette activité qui demande de la concentration est excellente pour se détendre. Je dirais que le golf est ma passion au point de passer du temps libre à lire les informations relatives aux techniques de fabrication du matériel de golf !
Un remerciement appuyé Didier pour ces informations lesquelles convaincront certainement des lecteurs à vous rejoindre ! Vous m’avez gentiment suggéré de partager des photos prises lors de ma visite au CRG et à La Fabrique Défense, salon organisé par le ministère des Armées (Florence Parly) auquel la Gendarmerie nationale a participé avec succès. Promesse tenue !
Une dédicace spéciale au général de corps d’armée Armando de Oliveira qui vient de quitter ses fonctions de directeur des personnels militaires de la gendarmerie nationale (DPMGN).
Note importante
Il est strictement interdit de copier tout ou partie du contenu de l’interview sur un autre media sans autorisation préalable écrite de Valérie Desforges.
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Précisions des photos qui défilent en Une :
Photo 1 : Didier FORTIN, Commandant et délégué du CRG © Valérie Desforges
photo 2 : Adieu du général De Oliveira à la région de Picardie et prise de fonctions de Didier Fortin, 2015 © Gendarmerie nationale
photo 3 : Honneurs militaires rendus au major Hocine Rebiha à Amiens par Bernard Cazeneuve avec Didier Fortin © Gendarmerie nationale
photo 4 : Accueil du Président de la République Emmanuel Macron dans la cours de la caserne de gendarmerie à Amiens par Didier Fortin, 2019 © Gendarmerie nationale
photo 5 : Visite de Gérard Collomb et Nicole Belloubet à Albert (Somme) avec Richard Lizurey et Didier Fortin au lancement de la procédure pénale numérique, octobre 2017 @ Gendarmerie nationale
Photo 6 : Christian Rodriguez remet les insignes d’officier de la légion d’honneur à Didier Fortin © Gendarmerie nationale